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Peu de mots ont connu une ascension aussi fulgurante que le terme « algorithme ». Autrefois réservés aux mathématiciens ou aux informaticiens, les algorithmes font aujourd’hui l’objet de mises en garde de la part d’universitaires et de militants, de protestations de la part d’élèves et d’étudiants dont la vie et la carrière futures sont de plus en plus déterminées par des décisions algorithmiques, des personnifications et des personnalisations de la part d’apprenties vedettes sur YouTube, et sont considérés comme l’élément presque magique indispensable au succès de nouvelles plateformes comme TikTok.

Tandis que nous consommons les nouvelles troublantes des dernières semaines, nous reconnaissons tous des difficultés du monde numérique qui ont un impact direct dans la vie débranchée : le partage de mésinformations et de théories du complot, la prolifération des stéréotypes racistes, de la haine en ligne et des préjugés ainsi que les violences faites aux journalistes et à la liberté de la presse.

Plusieurs familles ont des traditions médias pendant les fêtes – que ce soit le visionnement du Petit renne au nez rouge ou un tournoi Mario Kart pour le Jour de l’an.  C’est une belle occasion de faire des activités médias en famille et de faire du co-visionnement avec les enfants.  D’ailleurs, ces films nécessitent quasiment le co-visionnement : que ce soit La vie est belle, Nez Rouge ou Piège de Crystal (Die Hard), les chances sont que si vous visionnez quelque chose d’approprié pour l’âge de vos enfants, vous verrez un éventuellement un portrait inconfortable.  Serait-ce une représentation stéréotypée dans un dessin animé, une scène qui romantise un traqueur ou encore un autre film pour enfant avec un seul personnage féminin.  Quoi dire?  La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas du neuf pour les enfants.

Marie-Josée ArchambaultIl y a quelques temps, je suis tombée sur un vieil article de L’Actualité qui m’a jetée par terre. Dans celui-ci, on nous apprenait que 40% des adolescents de 14-15 ans – parfois aussi tôt qu’à partir de douze ans - consommaient de la pornographie en ligne. Bien sûr, l’article date.

Matthew JohnsonOn dit que l’avenir se présente lorsqu’on s’y attend le moins. À l’occasion de la Semaine éducation médias, nous réfléchissons à la façon dont la pandémie a changé notre rapport aux médias et à autrui. Certes, il y a quelques années, peu d’entre nous aurions pu imaginer que nous passerions une bonne partie de notre vie à avoir des conversations vidéo, lesquelles étaient alors considérées comme obsolètes et principalement utilisées pour garder contact avec des amis et des membres de la famille éloignés.

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