Des études ont démontré que de communiquer un consensus scientifique sur un sujet donné peut constituer une stratégie utile dans la lutte contre la désinformation. Par exemple, une étude menée en 2015 révèle qu’un message favorable à la vaccination est plus susceptible d’être efficace s’il met l’accent sur le consensus médical concernant la sécurité des vaccins administrés aux enfants.
Après deux ans de pandémie COVID-19, il est plus évident que jamais que d’attaquer la question de la désinformation sur la COVID-19 devra se faire sous tous les angles possibles. Nous avons eu besoin de voix de confiance pour transmettre des messages forts, clairs et partageables dans les médias sociaux.
Tandis que nous consommons les nouvelles troublantes des dernières semaines, nous reconnaissons tous des difficultés du monde numérique qui ont un impact direct dans la vie débranchée : le partage de mésinformations et de théories du complot, la prolifération des stéréotypes racistes, de la haine en ligne et des préjugés ainsi que les violences faites aux journalistes et à la liberté de la presse.
Affiché par Marie-Josée Archambault le 08 nov 2021.
Il y a quelques temps, je suis tombée sur un vieil article de L’Actualité qui m’a jetée par terre. Dans celui-ci, on nous apprenait que 40% des adolescents de 14-15 ans – parfois aussi tôt qu’à partir de douze ans - consommaient de la pornographie en ligne. Bien sûr, l’article date.
On dit que l’avenir se présente lorsqu’on s’y attend le moins. À l’occasion de la Semaine éducation médias, nous réfléchissons à la façon dont la pandémie a changé notre rapport aux médias et à autrui. Certes, il y a quelques années, peu d’entre nous aurions pu imaginer que nous passerions une bonne partie de notre vie à avoir des conversations vidéo, lesquelles étaient alors considérées comme obsolètes et principalement utilisées pour garder contact avec des amis et des membres de la famille éloignés.
Communiquer en toute sécurité en ligne : Fiche-conseil pour les jeunes
a. Types de relations malsaines en ligne
Exploitation : Certaines personnes utilisent les médias numériques pour entraîner des adolescents dans des relations pour lesquelles ils ne sont pas prêts. Pour ce faire, ces abuseurs trouvent une personne vulnérable et la couvrent d’attention, de sympathie, d’affection et de gentillesse dans le but de la persuader qu’ils l’aiment et la comprennent.
Affiché par Marie-Josée Archambault le 13 juil 2021.
Ce qu’il y a de fascinant avec l’adolescence je trouve – celle de nos ados en particulier, parce qu’en tant que parent, on est amené à l’observer de près – c’est qu’une situation qu’on pensait sous contrôle une journée peut s’avérer nécessiter certains ajustements du jour au lendemain. Aussi, je pense que d’avoir un adolescent à la maison, c’est un peu avoir cet immense privilège de voir en direct et à la seconde précise ce moment venu d’aborder certaines questions précises avec notre adolescent.
Affiché par Marie-Josée Archambault le 07 juin 2021.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.