Affiché par Marie-Josée Archambault le 08 nov 2021.
Il y a quelques temps, je suis tombée sur un vieil article de L’Actualité qui m’a jetée par terre. Dans celui-ci, on nous apprenait que 40% des adolescents de 14-15 ans – parfois aussi tôt qu’à partir de douze ans - consommaient de la pornographie en ligne. Bien sûr, l’article date.
Savourer ton indépendance tout en faisant preuve de prudence en ligne : un guide pour la vie en ligne pour les étudiants post-secondaires accompagne les jeunes adultes alors qu’ils font l’expérience des libertés et des défis de la vie après le secondaire.
Présenter la question de la pornographie dans une discussion en classe. Aider les élèves à comprendre la difficulté de déterminer les limites précises entre l’art érotique, la liberté d’expression et l’exploitation sexuelle et les familiariser avec les lignes directrices pour faire ces distinctions.
Nous savons que les jeunes accèdent à du contenu explicite en ligne. Nous en savons moins sur la façon dont cette exposition influence leurs attitudes et comportements. Si les enfants trouvent des renseignements exacts et appropriés à propos de la santé sexuelle ou de relations saines, alors il s’agit d’une chose positive, mais s’ils sont principalement exposés à la pornographie, alors ils pourraient plutôt recevoir des messages faussés, voire violents et déviants, sur les relations et les comportements sexuels.
Parler de pornographie à vos enfants – Fiche-conseils
Il est naturel pour les adolescents d’être curieux quant au sexe. Les recherches de HabiloMédias suggèrent que 1 élève sur 10 de la 7e à la 11e année utilise Internet pour rechercher des renseignements sur la sexualité. Au total, 40 p. 100 des garçons recherchent du contenu pornographique en ligne, et 28 p. 100 le font tous les jours ou toutes les semaines. Le problème de la pornographie est qu’il s’agit d’une réponse malsaine à une préoccupation saine.
Une relation de longue date existe entre Internet et le sexe. D’aussi loin que les années 1980, Usenet et les systèmes de babillard électronique locaux étaient utilisés pour partager des fichiers texte pornographiques et des images grossières, et les gens se servaient des médias numériques pour établir et entretenir des relations en ligne. Toutefois, les estimations portant sur le volume de trafic en ligne et le contenu à teneur sexuelle ont tendance à être exagérées[1] et notre nouveau rapport – La sexualité et les relations amoureuses à l’ère du numérique – tiré du sondage d’HabiloMédias Jeunes Canadiens dans un monde branché, mené auprès de 5 436 élèves, montre que la sexualité et les relations amoureuses n’occupent qu’une place relativement petite dans la vie en ligne des jeunes Canadiens.
Pour les parents d’adolescents et de préadolescents, Internet peut parfois ressembler à une liste sans fin de sites Web : Facebook, Twitter, Tumblr, SnapChat, etc., en plus des nombreux autres sites qui viennent s’y ajouter tous les quelques mois. Bien que les risques pour la sécurité de ces sites soient souvent exagérés (il est plus efficace de développer une pensée critique plus large que de se concentrer sur les particularités des derniers sites préférés des enfants) [en anglais seulement], certains autres sites présentent des risques très réels et précis que les parents sont moins susceptibles de connaître. Ces soi‑disant « sites indésirables » offrent un accès non autorisé à du contenu protégé par le droit d’auteur comme de la musique, des films et des jeux vidéo.