Au secours! Youtube a avalé mon ado!
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Cyber-Choix est un jeu interactif conçu pour aider les élèves de la 3e à la 5e année à acquérir les compétences et les habitudes dont ils ont besoin pour faire des choix responsables en ligne. Cyber-Choix permet aux élèves d’explorer quatre histoires différentes qui abordent des questions clés comme faire de bons choix concernant ses renseignements personnels et ceux des autres, faire face à la cyberintimidation (en tant que cible et témoin) et gérer les conflits en ligne.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.
Dans cette leçon, les élèves exploreront les avantages et les inconvénients d’être des « citoyens à part entière » en ligne. Ils apprendront les raisons pour lesquelles les jeunes Canadiens ne s’opposent parfois pas aux préjudices fortuits (ou indistinctement préjugés fortuits) dont ils sont témoins en ligne et utiliseront l’outil Ma voix est plus forte que la haine pour s’exercer à différentes façons de réagir. Aussi, les élèves analyseront des mèmes comme moyen de répondre à la haine ou à d’autres comportements blessants en ligne et utiliseront l’outil « Ma voix est plus forte que la haine » pour créer un mème qu’ils peuvent utiliser pour s’opposer aux préjudices fortuits.
Bien qu’elle puisse être dispensée seule, cette leçon est la deuxième d’une série de leçons en deux parties qui a commencé par Ma voix est plus forte que la haine : L’impact de la haine. Si vous avez déjà offert cette leçon, il y a plusieurs sections ci-dessous que vous devrez seulement récapituler auprès de vos élèves.
Dans cette leçon, les élèves exploreront comment les interactions dans les médias numériques peuvent contribuer à blesser les sentiments d’une personne et faire en sorte que les comportements blessants ou empreints de préjugés semblent normaux dans les espaces virtuels. Ils apprendront comment les jeunes Canadiens se sentent et réagissent aux préjudices fortuits (ou indistinctement préjugés fortuits) en ligne et utiliseront l’outil Ma voix est plus forte que la haine pour créer une histoire numérique qui aidera les gens à comprendre que la haine en ligne blesse tous ceux qui en sont témoins.
Les jeunes sont souvent réticents à interpeller leurs amis ou leurs proches qui disent ou font des choses préjudiciables en ligne parce qu’ils craignent de susciter leur colère ou ne sont pas certains que la personne avait l’intention de porter des préjugés. Le fait de braquer les projecteurs sur quelqu’un pour une chose qu’il a dite ou faite risque de provoquer chez lui un sentiment de culpabilité ou de colère sans le faire changer d’avis sur l’incidence de ses actions. La situation pourrait aussi se retourner contre celui ou celle qui interpelle plutôt que de porter sur ce qui a été fait ou dit.
La présente leçon initie les élèves à la notion d’« interpellation » – c’est-à-dire le fait de communiquer avec quelqu’un en privé en supposant qu’il ne voulait pas faire de mal – et explore les façons de l’appliquer aux préjugés irréfléchis en ligne et aux réactions aux stéréotypes et autres représentations négatives dans les médias. Finalement, les élèves explorent les avantages de l’« interpellation » et de la « dénonciation » et apprennent à déterminer la meilleure stratégie à adopter selon la situation.
L’un des obstacles à la lutte aux préjugés par les jeunes est la peur d’avoir l’air de trop réagir, surtout s’ils ont l’impression que l’autre personne ne faisait que « plaisanter ». Cependant, derrière l’humour se cachent souvent des actes d’intimidation et des préjugés. Dans ce cours, les participants analyseront les représentations médiatiques de l’agression relationnelle, comme le sarcasme et l’humour méprisant. Ils réfléchiront aussi à la manière dont la communication en ligne peut rendre difficile à cerner l’ironie ou la satire et faire en sorte qu’il est plus facile de blesser quelqu’un sans le savoir. Ensuite, les participants réfléchiront à comment l’humour peut servir d’excuse aux préjugés et discuteront des manières d’y réagir.
C’est pourquoi il est important de parler aux jeunes des préjugés irréfléchis, c’est-à-dire l’utilisation de mots ou de phrases qui sont péjoratifs envers un groupe en particulier, et de les aider à apprendre à réagir à des situations dans lesquelles ils ne sont pas certains des intentions de la personne.
Voici quelques conseils afin d’aider vos enfants à répondre aux préjugés irréfléchis en ligne :
Après deux ans de pandémie COVID-19, il est plus évident que jamais que d'attaquer la question de la désinformation sur la COVID-19 devra se faire sous tous les angles possibles. Nous avons eu besoin de voix de confiance pour transmettre des messages forts, clairs et partageables dans les médias sociaux.
Des études ont démontré que de communiquer un consensus scientifique sur un sujet donné peut constituer une stratégie utile dans la lutte contre la désinformation. Par exemple, une étude menée en 2015 révèle qu’un message favorable à la vaccination est plus susceptible d’être efficace s’il met l’accent sur le consensus médical concernant la sécurité des vaccins administrés aux enfants.