Journalisme et actualités

Les figures narratives et les pratiques de l’industrie de l’actualité criminelle ont des répercussions profondes sur la société, allant de la distorsion de l’opinion publique à l’influence sur les politiques, en passant par des préjudices bien réels pour les individus et les communautés.

La façon dont nous recevons l’information a changé de manière radicale avec l’arrivée d’Internet. Si la télévision demeure la principale source d’information pour l’ensemble des Canadiens, les plus jeunes se tournent surtout vers les médias sociaux.

La façon dont nous recevons l’information a changé de manière radicale avec l’arrivée d’Internet. Si la télévision demeure la principale source d’information pour l’ensemble des Canadiens, les plus jeunes se tournent surtout vers les médias sociaux. Ce changement signifie que les gens dépendent moins des médias traditionnels pour décider des sujets à couvrir et davantage de ce que leurs amis partagent ou de ce que les algorithmes des médias sociaux leur recommandent. Par conséquent, l’on s’inquiète de plus en plus du fait que les nouvelles reçues ne soient pas vérifiées ou manquent d’objectivité.

Les meilleures pratiques suivantes servent de guide aux journalistes afin de les aider à éviter les pièges de l’exagération, du manque de vérification et du cadrage biaisé, inhérents à la production de l’information contemporaine.

La couverture médiatique de la santé et des sciences est influencée à la fois par des normes économiques (les conditions et contraintes dans lesquelles les journalistes exercent leur travail) et par des normes journalistiques telles que l’objectivité et l’équilibre. Ces deux dimensions ont un impact sur la manière dont ces sujets sont traités.

Comme dans d’autres genres et sous-genres, l’actualité en santé et en sciences repose sur des figures narratives standardisées, utilisées par les journalistes et attendues par le public.

Comme pour les autres types d’actualité, le caractère « digne d’intérêt » est l’élément essentiel de la couverture en santé et en sciences. Outre les facteurs qui influencent généralement ce caractère, Boyce Rensberger, dans A Field Guide for Science Writers, identifie quatre facteurs propres aux sujets scientifiques.

Pour contrer les biais structurels et les figures narratives sensationnalistes qui dominent actuellement la couverture médiatique du crime, les salles de rédaction doivent volontairement réorienter leurs pratiques vers la reddition de comptes, la contextualisation et l’humanisation des personnes concernées. Améliorer la couverture médiatique du crime exige que les journalistes redéfinissent leur mission et privilégient l’analyse structurelle aux dépens des détails anecdotiques.