HabiloMédias vient de terminer un autre projet de recherche qui s’intitule Plateformes et signalements : les jeunes Canadiens évaluent les efforts de lutte contre la désinformation. Ce projet a permis à des jeunes de partout au Canada d’examiner et d’évaluer les processus de signalement sur des applications de médias sociaux populaires (comme Instagram, TikTok, Twitter et YouTube). Nous voulions en savoir plus sur ce que les jeunes pensent des efforts actuels pour lutter contre la désinformation et la mésinformation, ainsi que sur les solutions qu’ils pourraient proposer pour lutter contre ce type de préjudices en ligne. Pour ce faire, nous avons animé trois groupes de discussion auprès de 36 jeunes âgés de 16 à 29 ans. Nous leur avons demandé à quelle fréquence ils voyaient de la désinformation et de la mésinformation en ligne, ce qu’ils faisaient pour y remédier, et s’ils faisaient confiance aux plateformes pour les tenir informés et assurer leur sécurité lorsqu’ils naviguent en ligne et partagent des informations.
Faux que ça cesse : Pensée critique vs désinformation
Alors, comment savoir si l’on pense vraiment de façon critique?
Pose-toi trois questions :
1. Qu’est-ce que je pense ou crois déjà à ce sujet?
Nous prêtons attention aux choses qui correspondent à ce que nous pensons déjà être vrai. Ce n’est pas toujours une mauvaise chose : la science, la médecine et d’autres sujets font tous l’objet d’un consensus : ce que les experts estiment être le plus vraisemblable, sur la base de toutes les preuves trouvées jusqu’à présent.
Faux que ça cesse : Repérer la propagande haineuse
Qu’entend-on par propagande?
La propagande essaie de te faire croire en une idée ou de te faire ressentir une certaine chose.
La propagande te convainc en provoquant tes émotions au lieu de présenter un argument logique.
La propagande n’est pas toujours mauvaise! Elle peut inspirer des émotions positives comme l’amour, la fierté et l’empathie. Elle peut nous persuader de faire des choses comme mettre notre ceinture de sécurité ou nous brosser les dents.
Voici trois façons de réagir lorsque tu vois de fausses informations en ligne :
1. Poser une question
Si la fausse information provient d’un ami ou d’un membre de ta famille, ou si tu crains que ta réponse ne contribue à sa diffusion, tu peux simplement poser une question du type « Es-tu sûr que c’est vrai? » ou « Cette source est-elle fiable? ».
Cela incitera la personne à réfléchir davantage à la véracité de ce qu’elle partage et montrera aux autres que tu n’es pas d’accord avec la mauvaise information.
Ces fiches d’activités imprimables présentent les compétences et les concepts de base de l’éducation aux médias et peuvent être utilisées à la maison, à l’école ou à la bibliothèque. Ces activités peuvent être réalisées de façon autonome, mais les enfants apprendront davantage si vous discutez des activités avec eux. Les enfants plus jeunes pourraient avoir besoin d’aide pour lire les instructions et réaliser certaines des activités.
Chaque activité est suivie d’une liste de ressources complémentaires de HabiloMédias qui peuvent être utilisées pour poursuivre l’apprentissage.
Français
Vous avez vu des fausses info? Dis quelque chose!
Tu as vu une fausse info?
Que cette info soit un malentendu ou une exagération ou même un mensonge, la manière de répondre fait toute la différence.
Des études ont démontré que de communiquer un consensus scientifique sur un sujet donné peut constituer une stratégie utile dans la lutte contre la désinformation. Par exemple, une étude menée en 2015 révèle qu’un message favorable à la vaccination est plus susceptible d’être efficace s’il met l’accent sur le consensus médical concernant la sécurité des vaccins administrés aux enfants.
Après deux ans de pandémie COVID-19, il est plus évident que jamais que d’attaquer la question de la désinformation sur la COVID-19 devra se faire sous tous les angles possibles. Nous avons eu besoin de voix de confiance pour transmettre des messages forts, clairs et partageables dans les médias sociaux.
Tandis que nous consommons les nouvelles troublantes des dernières semaines, nous reconnaissons tous des difficultés du monde numérique qui ont un impact direct dans la vie débranchée : le partage de mésinformations et de théories du complot, la prolifération des stéréotypes racistes, de la haine en ligne et des préjugés ainsi que les violences faites aux journalistes et à la liberté de la presse.