Les Fake News et ce qu'on partage en ligne
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
HabiloMédias vient de terminer un autre projet de recherche qui s’intitule Plateformes et signalements : les jeunes Canadiens évaluent les efforts de lutte contre la désinformation. Ce projet a permis à des jeunes de partout au Canada d’examiner et d’évaluer les processus de signalement sur des applications de médias sociaux populaires (comme Instagram, TikTok, Twitter et YouTube). Nous voulions en savoir plus sur ce que les jeunes pensent des efforts actuels pour lutter contre la désinformation et la mésinformation, ainsi que sur les solutions qu’ils pourraient proposer pour lutter contre ce type de préjudices en ligne. Pour ce faire, nous avons animé trois groupes de discussion auprès de 36 jeunes âgés de 16 à 29 ans. Nous leur avons demandé à quelle fréquence ils voyaient de la désinformation et de la mésinformation en ligne, ce qu’ils faisaient pour y remédier, et s’ils faisaient confiance aux plateformes pour les tenir informés et assurer leur sécurité lorsqu’ils naviguent en ligne et partagent des informations.
Il y a quelques temps, je suis tombée sur un vieil article de L’Actualité qui m’a jetée par terre. Dans celui-ci, on nous apprenait que 40% des adolescents de 14-15 ans – parfois aussi tôt qu’à partir de douze ans - consommaient de la pornographie en ligne. Bien sûr, l’article date. Mais en cherchant sur le web, je suis facilement arrivée sur d’autres articles – celui de The Conversation d’avril dernier notamment – qui évoquaient la même réalité.
C’est littéralement le phénomène de l’heure, n’ayons pas peur des mots! Car il faudrait vraiment vivre dans une grotte je pense pour ne pas en avoir entendu parler! «Squid Games», «Un deux trois soleil» ou «Le jeu du calmar» trois appellations pour parler du même succès planétaire qui sévit actuellement sur nos écrans. Plus précisément, cette émission de Netflix, concept importé de Corée, et qui a envahi les écrans (et l’espace public) du monde entier du jour au lendemain, me semble-t ’il.
Le début d'une nouvelle année scolaire approche à grands pas et de nombreux parents commencent à se demander comment ils peuvent aider leurs enfants à se débarrasser de leurs habitudes d'été liées aux médias. En plus de devoir établir de nouvelles règles pour l'utilisation des médias, les parents peuvent aussi faire face à un déluge de demandes et de questions de la part de leurs enfants au sujet de la technologie numérique, telles que les suivantes : Suis-je assez vieux avoir un téléphone cellulaire? Puis-je l'apporter à l'école? Qu'en est-il de mon iPod? Qu'en est-il de Facebook ou Twitter – tous mes amis y sont inscrits, j'en ai besoin pour leur parler de mes devoirs!
L’une des grandes constatations de ce grand confinement que nous vivons tous en ce moment, c’est que si la gestion du temps d’écran familial était tout un défi pour les parents en temps normal «Avant-Covid», ce n’est devenu rien de moins qu’un challenge en temps de pandémie. À la limite, un combat peut être perdu d’avance alors qu’un retour à la norme n’est visiblement pas pour demain!
Partout où nous nous tournons, nous entendons parler de l’intelligence artificielle (IA). Nous savons déjà que l’IA nous entoure : des algorithmes nous suggèrent ce que nous devons regarder et des outils tels que ChatGPT et Midjourney sont utilisés pour générer le contenu que nous voyons. Mais combien d’entre nous comprennent réellement ce que sont les algorithmes? Si vous êtes parent, tuteur ou enseignant, êtes-vous prêt à enseigner aux jeunes comment utiliser l’IA de manière responsable?
Wikipédia est la ressource en ligne la plus utilisée. C'est la première destination des jeunes pour leurs recherches scolaires – et c'est souvent aussi la seule.
Par Susana Mas, Responsable du Réseau vérif ado
Le Réseau vérif ado (RVA) est un programme de renommée internationale qui rassemble des adolescents pour apprendre la maîtrise des médias numériques en mettant l’accent sur les compétences en matière de vérification des faits.