Le thème de la Semaine éducation médias de cette année, « Que vend-on réellement? Aider les enfants à comprendre les messages publicitaires », me tient réellement à cœur. Après tout, j’ai passé ma carrière entière à travailler dans les différents secteurs liés au marketing et aux communications. Au bureau de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI), je suis responsable du service qui emploie des experts de la publicité, des communications, des médias sociaux et des relations publiques. Je passe mes journées à tenter de trouver des moyens d’inciter plus de personnes (probablement vous puisque vous lisez ce blogue) à obtenir un nom de domaine « .ca » et de les aider à comprendre les questions qu’appuie l’ACEI et à en discuter.
Bref, je comprends le marketing et les communications.
Je suis également père de trois enfants âgés de 17 et de 21 ans. Oui, de 17 et de 21 ans. Je suis l’heureux papa de jumeaux!
Je sais que nous voulons tous assurer la sécurité de nos enfants et les protéger contre tout ce que nous jugeons inapproprié. Je sais aussi que la situation peut être déconcertante dans un monde où les médias sociaux sont toujours en action, où les enfants sont sans cesse assaillis de messages publicitaires, et où les médias qu’offre Internet sont en apparence illimités.
Il va sans dire qu’il est impossible de toujours les protéger de tout. Lorsque vos enfants entrent à l’école, vous réalisez que vous ne pouvez pas toujours être là pour le guider et l’aider à faire des choix. Et si vos enfants vont maintenant à l’université, vous devez croire que vous leur avez donné les outils nécessaires pour explorer le monde en toute sécurité.
Le même principe s’applique au monde virtuel. C’est pourquoi l’ACEI estime qu’il est important d’appuyer la Semaine éducation médias et le travail de HabiloMédias. En tant que membre du conseil d’administration de HabiloMédias, je m’intéresse vivement à l’éducation aux médias ainsi qu’aux possibilités et aux défis qui y sont associés.
Le monde médiatique de nos enfants n’est pas le même que celui dans lequel nous avons grandi. L’époque où le téléphone était l’un des principaux moyens de communication est révolue depuis longtemps. Il est loin le temps, en grande partie en raison d’Internet, où nous passions les publicités en accéléré ou espérions que les organismes de réglementation s’assuraient que nos enfants n’étaient pas exposés à du contenu « inapproprié ».
Et bien qu’Internet puisse renfermer de nouveaux dangers et menaces, il faut également se rappeler qu’il est l’équivalent de la machine à vapeur de la fin du XXe siècle. Il est le moteur d’une nouvelle économie du savoir et a radicalement changé la façon dont nous communiquons les uns avec les autres.
Plutôt que de réfléchir à la façon de protéger nos enfants contre les mauvais côtés d’Internet, nous devons nous assurer que nos enfants disposent des outils nécessaires non seulement pour naviguer en toute sécurité sur Internet, mais également en tirer des avantages. Nous devons penser différemment. Il ne s’agit plus seulement de protéger nos enfants. C’est une question d’habilitation et d’éducation permanente leur permettant de tirer pleinement avantage de tout ce que les nouveaux médias ont à offrir. Tout comme nous enseignons à nos enfants des valeurs comme l’équité, l’honnêteté et l’intégrité, nous devons leur offrir des valeurs similaires pour le monde virtuel. D’ailleurs, certaines de ces valeurs sont les mêmes dans les deux mondes.
Parlez à vos enfants. Préconisez les programmes d’éducation aux médias dans leur école. Envoyez un gazouillis au moyen du mot-clic #SEM2013. Appuyez HabiloMédias.
Et si vous cherchez un nouveau nom de domaine, je connais un endroit.