Quelqu’un m’a récemment envoyé une chronique, parue en décembre dernier dans le Globe and Mail, sur les méfaits de la pub destinée aux enfants. « Mais on n’a pas le droit de faire de la pub directement aux enfants au Canada! » lui ai-je répondu.

Comme parent, c’est parfois difficile, voire même impossible, de ne pas comparer nos enfants à ceux des autres. Bébés, c’était l’âge auquel ils ont fait leurs premiers pas ou prononcé leurs premiers mots.

Avec le lancement de la Xbox One ce novembre dernier, l’année 2013 a finalement fini d’accoucher de la nouvelle génération de consoles de jeux vidéo. La Wii U, la PlayStation 4 (PS4) et la Xbox One vont sûrement se retrouver sur la liste de plusieurs enfants au temps des fêtes cette année, mais ces nouvelles consoles sont loin d’être simplement un jeu d’enfant.

Le thème de la Semaine éducation médias de cette année, « Que vend-on réellement? Aider les enfants à comprendre les messages publicitaires », me tient réellement à cœur. Après tout, j’ai passé ma carrière entière à travailler dans les différents secteurs liés au marketing et aux communications. Au bureau de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet (ACEI), je suis responsable du service qui emploie des experts de la publicité, des communications, des médias sociaux et des relations publiques.

En général, nous pensons que la vie en ligne de nos enfants est bien différente de leur vie hors ligne. En réalité, ces deux vies se chevauchent constamment, alternant d’une part les rencontres en personne dans la cour de l’école et d’autre part les textes et les réseaux sociaux à la maison. Sur Internet, par contre, il y a beaucoup de décisions éthiques et morales à prendre qu’on ne retrouve pas hors ligne.

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