Aborder avec les jeunes la redistribution de messages à contenu sexuel
Un guide de TELUS Averti pour les parents
Un guide de TELUS Averti pour les parents
Nous l’avons tous fait : défiler tout un mur de texte jusqu’au bouton « J’accepte » sans vraiment comprendre ce à quoi nous avions consenti. Puis, lorsque nous utilisons la plateforme, des messages comme « Nous avons apporté des changements à nos conditions d’utilisation » nous rappellent simplement que nous ne les avions probablement pas lues en premier lieu. Notre monde est de plus en plus influencé par les données qui sont recueillies à notre sujet. Pour les jeunes en particulier, des conséquences graves et inattendues pourraient avoir un impact pendant leur vie entière.
L’automne dernier, l’Homme de la maison a entrepris d’activer la vérification de sécurité à plusieurs facteurs sur nos courriels afin qu’en cas de tentative de fraudes de nos comptes, nous puissions en être avertis le plus tôt possible. Une action toute simple, semble-t-il, à l’efficacité démontrée, et que les spécialistes en sécurité nous conseillent d’ailleurs vivement.
Depuis près de 30 ans, les enseignants canadiens encouragent les élèves à aller sur Internet et les préparent à utiliser les technologies réseautées de façon sécuritaire, productive et responsable. Bon nombre de jeunes Canadiens font leur première expérience d’Internet en classe et à la bibliothèque de leur école. Cependant, au cours de la dernière décennie, alors que les outils numériques nous ont offert de nouvelles possibilités de créer et de distribuer du contenu numérique, les recherches de HabiloMédias démontrent que la plupart des enseignants canadiens ne créent pas de médias en classe.
Être parent d’un adolescent par les temps qui courent, je serais tentée de dire que ce n’est rien de moins qu’un jeu de serpents et échelles. Je me dis parfois que c’est facile de perdre pied. Parce que ce qui nous semblait relever de l’évidence il y a quelques mois en termes de bons usages à transmettre est en train, je pense, de devenir un peu obsolète.
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Je ne sais pas pour vous mais l’un des grands défis auquel la dernière année – covidesque – aura confronté ma famille, comme la vôtre probablement, c’est incontestablement celui de couper les liens avec tout ce monde numérique. Un monde qui a littéralement envahi toutes les sphères de nos vies avec la force d’un tsunami.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.
Ce qu’il y a de fascinant avec l’adolescence je trouve – celle de nos ados en particulier, parce qu’en tant que parent, on est amené à l’observer de près – c’est qu’une situation qu’on pensait sous contrôle une journée peut s’avérer nécessiter certains ajustements du jour au lendemain. Aussi, je pense que d’avoir un adolescent à la maison, c’est un peu avoir cet immense privilège de voir en direct et à la seconde précise ce moment venu d’aborder certaines questions précises avec notre adolescent.