Les sextos

Bien que les adolescents ne soient pas dans une phase de développement aussi intense que les préadolescents, leur passage à l’école secondaire, ainsi que la fin de cette étape, peut être stressant.
L’atelier pour parents Élever des enfants résilients face au numérique explique comment les parents et tuteurs peuvent soutenir le bien-être des enfants et les aider à trouver un équilibre entre les risques et les bénéfices des médias numériques. S’appuyant sur les résultats des recherches de HabiloMédias auprès des jeunes, l’atelier propose un aperçu des différentes catégories de risques en ligne et offre des ressources ainsi que des stratégies clés que les participants pourront mettre en œuvre pour gérer ces risques.

La moitié des jeunes Canadiens âgés de 16 à 20 ans ont déjà reçu un message à contenu sexuel (photographie de nudité complète ou partielle ou « sexy ») sans l’avoir sollicité. Quel que soit le nom qu’on donne à la chose – sextos, photos de nu, selfie nu ou simplement photos... Ce n’est pas nécessairement une chose souhaitée. Et même si tu as demandé de recevoir une telle image, tu dois faire de bons choix pour protéger la vie privée de son expéditeur. De plus, il n’y a aucune excuse justifiant le fait de relayer ou de partager un message à contenu sexuel qu’on t’a envoyé.

Dans ce cours, les élèves apprendront à reconnaître les excuses insidieuses qui pourraient amener quelqu’un à faire quelque chose de répréhensible, même en sachant que c’est mal. Après avoir vu les différents types d’excuses, les élèves regarderont des vidéos où l’on s’appuie sur de telles excuses pour justifier la retransmission de messages à contenu sexuel sans le consentement de l’expéditeur d’origine. Pour terminer, les élèves produiront leur propre vidéo pour illustrer, mais surtout contrer les arguments servant à justifier la retransmission de ce type de message.

Peu de questions reflètent notre anxiété concernant les jeunes et les médias sociaux comme le sextage. Comme pour les technologies qui remontent au moins au télégraphe, une grande partie de cette anxiété concerne précisément les filles et les femmes, ce qui est logique dans une certaine mesure : bien que les garçons et les filles envoient des sextos à peu près dans les mêmes proportions et que les sextos envoyés par les garçons soient plus susceptibles d’être transférés, il est vrai que la société désapprouve davantage les filles qui envoient des sextos et, par conséquent, que le tort qui leur est fait est plus grand lorsque des sextos qu’elles ont envoyés rejoignent un public plus élargi que prévu.

Pour déterminer si cette pensée s’appliquait également au partage de sextos, nous avons demandé aux participants s’ils croyaient que leurs pairs envoyaient et partageaient fréquemment des sextos, et le nombre d’amis proches qui l’avaient fait. Même si cette croyance avait un certain lien avec leur propre comportement de partage, un lien beaucoup plus fort a été associé avec le fait de penser que leurs amis s’attendraient à ce qu’ils partagent les sextos qu’ils ont reçus et, encore plus fortement, s’ils s’attendraient à ce que leurs amis partagent des sextos avec eux.

La recherche de HabiloMédias a examiné l’impact de quatre mécanismes de désengagement moral.

Ne panique pas! Tu peux prendre plusieurs mesures pour corriger la situation.

Un guide pour les adultes de confiance est inspiré des conversations que la YWCA a eues avec des filles et des jeunes femmes canadiennes à propos de leurs inquiétudes et des questions auxquelles elles font face en ligne et dans les réseaux sociaux et à propos du soutien auquel elles s’attendent des adultes dans leur vie.