Parler de sextage avec vos enfants – Fiche-conseils
Relations saines
Le sextage est plus susceptible d’avoir des conséquences négatives lorsque la personne qui envoie le sexto a été contrainte de le faire.
Le sextage est plus susceptible d’avoir des conséquences négatives lorsque la personne qui envoie le sexto a été contrainte de le faire.
En plus des images de désastres naturels et de violence, le reportage des crimes haineux, un sujet assez commun aux nouvelles, peut également être troublant pour les enfants. Le fait de voir ou d’entendre dans les médias les agressions motivées par la haine et le vandalisme des maisons, des cimetières et des lieux de culte, peut susciter de la peur ou de l’anxiété chez les jeunes, en particulier s’ils appartiennent à des groupes vulnérables. Dans plusieurs cas, l’effet sera pire parce que les jeunes canadiens ne sont pas témoins de racisme et de haine que dans les actualités : près de la moitié voit du contenu haineux en ligne au moins une fois par mois et un sur six en voit tous les jours.
Saviez-vous que près du quart des adultes ont déjà partagé une fausse nouvelle et que nous sommes moins portés à valider les nouvelles et d’autres informations qui nous sont communiquées par des gens que nous connaissons et à qui nous faisons confiance dans les médias sociaux (même s’il s’agit des principales sources d’information de bien des gens)?
Les recherches de HabiloMédias ont démontré que les enfants assujettis à des règles à la maison sur l’utilisation des appareils technologiques sont moins susceptibles, notamment, de publier leurs coordonnées, de visiter des sites de jeu ou de pornographie, et de parler à des étrangers en ligne. Une entente familiale ou un ensemble de règles représente aussi un bon moyen pour les parents et les enfants de travailler ensemble sur la façon de naviguer de façon sécuritaire, judicieuse et responsable sur Internet.
La moitié des jeunes Canadiens âgés de 16 à 20 ans ont déjà reçu un message à contenu sexuel (photographie de nudité complète ou partielle ou « sexy ») sans l’avoir sollicité. Quel que soit le nom qu’on donne à la chose – sextos, photos de nu, selfie nu ou simplement photos... Ce n’est pas nécessairement une chose souhaitée. Et même si tu as demandé de recevoir une telle image, tu dois faire de bons choix pour protéger la vie privée de son expéditeur. De plus, il n’y a aucune excuse justifiant le fait de relayer ou de partager un message à contenu sexuel qu’on t’a envoyé.
Il est important de surveiller de près les événements dont les enfants sont témoins dans les bulletins de nouvelles. Des études ont montré que les nouvelles de l'actualité sont susceptibles de les effrayer plus que n'importe quel autre contenu médiatique. En remettant chaque événement en perspective dans son contexte, on peut aider les jeunes à développer la pensée critique nécessaire à une bonne compréhension des nouvelles comme du fonctionnement des médias d'informations.
La couverture médiatique intense qui accompagne des événements traumatisants, tels que la guerre, les actes de terrorisme et les catastrophes naturelles, peut être très inquiétante. Certains jeunes sont particulièrement vulnérables et certains peuvent être profondément bouleversés simplement en regardant des rediffusions de tels événements.
Il est important de surveiller de près les événements dont les enfants sont témoins dans les bulletins de nouvelles. Des études ont montré que les nouvelles de l'actualité sont susceptibles de les effrayer plus que n'importe quel autre contenu médiatique. En remettant chaque événement en perspective dans son contexte, on peut aider les jeunes à développer la pensée critique nécessaire à une bonne compréhension des nouvelles comme du fonctionnement des médias d'informations.
Ne panique pas! Tu peux prendre plusieurs mesures pour corriger la situation.
Il est naturel pour les adolescents d’être curieux quant au sexe. Les recherches de HabiloMédias suggèrent que 1 élève sur 6 de la 7e à la 11e année utilise Internet pour rechercher des renseignements sur la santé sexuelle. Globalement, 20 % des enfants de cet âge recherchent du contenu pornographique en ligne, mais un tiers d’entre eux en voient sans en chercher, et près de la moitié prennent des mesures pour ne pas en voir.