Au bonheur des publicitaires
Noël approche, c'est donc l'époque de l'année où beaucoup s'apprêtent à célébrer le Dieu de la consommation.
Noël approche, c'est donc l'époque de l'année où beaucoup s'apprêtent à célébrer le Dieu de la consommation.
J’ai des adolescents, mais jusqu’à tout récemment, ils n’avaient pas de comptes de médias sociaux (quoique je suppose que Discord peut compter comme tel).
Par le passé, ils ne s’y intéressaient pas vraiment, si ce n’est quelques demandes pour Snapchat et Instagram qui ont disparu presque aussi vite qu’elles ont été mentionnées. Mais récemment, mon aîné m’a de nouveau posé des questions au sujet d’Instagram et, au fil des conversations, le moment d’y acquiescer semblait logique.
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
Les enfants ne font pas que voir des publicités dans les médias : de plus en plus, ils achètent des choses directement à partir de leur écran. Cette section examine les modes d’achat en ligne des jeunes et la façon dont ils peuvent être manipulés pour dépenser.
Cette activité vise à sensibiliser les élèves aux techniques de marketing en ligne utilisées pour cibler les jeunes sur Internet. Elle débute par une discussion dirigée sur les similitudes et les différences entre les méthodes de marketing traditionnelles et la publicité en ligne et pourquoi Internet est un moyen aussi désirable pour les publicitaires de s’adresser aux jeunes. Les activités des élèves comprennent la création d’un site Web commercial pour les enfants qui intègre des stratégies communes de marketing, et une analyse d’études de cas sur le marketing en ligne visant les jeunes.
Il y a quelques temps, je suis tombée sur un vieil article de L’Actualité qui m’a jetée par terre. Dans celui-ci, on nous apprenait que 40% des adolescents de 14-15 ans – parfois aussi tôt qu’à partir de douze ans - consommaient de la pornographie en ligne. Bien sûr, l’article date. Mais en cherchant sur le web, je suis facilement arrivée sur d’autres articles – celui de The Conversation d’avril dernier notamment – qui évoquaient la même réalité.
C’est littéralement le phénomène de l’heure, n’ayons pas peur des mots! Car il faudrait vraiment vivre dans une grotte je pense pour ne pas en avoir entendu parler! «Squid Games», «Un deux trois soleil» ou «Le jeu du calmar» trois appellations pour parler du même succès planétaire qui sévit actuellement sur nos écrans. Plus précisément, cette émission de Netflix, concept importé de Corée, et qui a envahi les écrans (et l’espace public) du monde entier du jour au lendemain, me semble-t ’il.
Le temps d’utilisation des appareils est l’une des principales préoccupations des parents en ce qui concerne la vie numérique de leurs enfants, et aussi la principale source de conflit entre les parents et les enfants quant à l’utilisation de la technologie. Il est tentant pour les parents d’agir avec autorité et d’établir des règles quant au nombre d’heures que leurs enfants passent à l’ordinateur. Mais pour traiter efficacement de l’usage abusif, il doit y avoir un engagement actif et volontaire de la part des jeunes pour contrôler leur comportement. Dans le cas contraire, les enfants trouveront simplement des façons de contourner les règles de leurs parents et seront laissés à eux-mêmes une fois qu’ils sont assez vieux pour partir de la maison.
On ne voit pas toujours le temps passer quand on est en ligne et il en va de même pour les jeunes. Il est facile de comprendre qu’entre faire de la recherche pour les devoirs, parler aux amis, mettre à jour leurs réseaux sociaux et jouer des jeux, les enfants et les adolescents peuvent perdre la notion du temps.