La criminalité et la jeunesse : perceptions
Cette activité vise à conscientiser les élèves face au portrait médiatique de la violence des jeunes et à son effet sur les perceptions de la société à l'égard de la jeunesse.
Cette activité vise à conscientiser les élèves face au portrait médiatique de la violence des jeunes et à son effet sur les perceptions de la société à l'égard de la jeunesse.
Dans cette leçon, les élèves exploreront les questions commerciales et éthiques entourant les reportages sur les crimes dans les journaux télévisés. Ils commenceront par discuter de leurs attitudes à l’égard de la criminalité, puis liront un document comparant les reportages sur les crimes au Canada et aux ÉtatsUnis et poursuivront la discussion sur la criminalité et le « commerce » des informations télévisées. Les élèves exploreront ensuite la façon dont les médias influencent nos perceptions de la criminalité en discutant du traitement qu’ils réservent aux différentes « vagues de crimes ».
Malgré son grand âge, le Père Noël sait rester tendance. Cette année encore, sous le sapin, il y aura immanquablement de beaux gadgets technologiques, et bien sûr un ou deux jeux vidéo –une industrie qui se rit de la crise économique : au Canada, elle a réalisé une hausse des ventes de 36 pour cent entre 2007 et 2008.
Cette leçon aide les élèves à comprendre les différentes perceptions des forces de l’ordre présentées dans les médias. Les élèves découvriront les différences entre la réalité construite par les médias et l’application de la loi dans la vie réelle, puis créeront leurs propres « émissions policières » qui donnent un portrait plus fidèle des services de police.
L’exposition au contenu à caractère sexuel constitue l’une des principales préoccupations des parents canadiens concernant l’expérience en ligne de leurs enfants, et aussi l’une des principales préoccupations des enfants eux-mêmes. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi : bien qu’il n’y ait plus de sites explicitement pornographiques sur les plateformes et les sites Web préférés des enfants et que les services qu’ils préfèrent, comme TikTok et Instagram, interdisent les contenus sexuellement explicites, près du tiers des enfants canadiens ont été exposés à du contenu pornographique en ligne sans en avoir cherché.
Nous savons que les jeunes accèdent à du contenu explicite en ligne. Nous en savons moins sur la façon dont cette exposition influence leurs attitudes et comportements. Si les enfants trouvent des renseignements exacts et appropriés à propos de la santé sexuelle ou de relations saines, alors il s’agit d’une chose positive, mais s’ils sont principalement exposés à la pornographie, alors ils pourraient plutôt recevoir des messages faussés sur les relations et les comportements sexuels.
Étant donné la grande probabilité que les jeunes rencontrent ou cherchent du contenu pornographique en ligne à un moment donné ou à un autre, sans compter les nombreux messages qu’ils reçoivent sur le sexe par l’intermédiaire d’autres médias, il est important que les parents jouent un rôle actif dans l’utilisation d’Internet de leurs enfants et commencent à leur parler des relations saines et de la sexualité à un très jeune âge pour les aider à contextualiser et à prendre des décisions quant au contenu qu’ils voient en ligne.
Au cours de cette activité, les élèves sont initiés au concept clé selon lequel les médias offrent une représentation de la réalité ; ils sont ensuite amenés à réfléchir sur la façon dont la présentation de crimes dans les nouvelles et les médias de divertissement influence notre perception des membres de groupes distincts.
Il y a quelques temps, je suis tombée sur un vieil article de L’Actualité qui m’a jetée par terre. Dans celui-ci, on nous apprenait que 40% des adolescents de 14-15 ans – parfois aussi tôt qu’à partir de douze ans - consommaient de la pornographie en ligne. Bien sûr, l’article date. Mais en cherchant sur le web, je suis facilement arrivée sur d’autres articles – celui de The Conversation d’avril dernier notamment – qui évoquaient la même réalité.
Il est naturel pour les adolescents d’être curieux quant au sexe. Les recherches de HabiloMédias suggèrent que 1 élève sur 6 de la 7e à la 11e année utilise Internet pour rechercher des renseignements sur la santé sexuelle. Globalement, 20 % des enfants de cet âge recherchent du contenu pornographique en ligne, mais un tiers d’entre eux en voient sans en chercher, et près de la moitié prennent des mesures pour ne pas en voir.