
Pirates de la vie privée
Quand nous pensons aux risques pour la vie privée dont sont confrontés les jeunes en ligne, nous avons tendance à imaginer des adolescents et des pré-adolescents qui partagent sans relâche des contenus sur les téléphones cellulaires et les réseaux sociaux. Toutefois, les jeunes font face à des questions associées à la vie privée à un âge de plus en plus précoce : dans le cadre d'une étude menée en 2014 au Royaume-Uni, les jeunes de 13-14 ans ont affirmé qu'ils avaient 8 1/2 ans la première fois qu'ils sont allés en ligne, les jeunes de 11-12 ans en avaient 8 et les jeunes de 9-10 ans n'en avaient que 6.[1]

#PourToi : Un jeu d’algorithmes
#PourToi est un jeu de cartes d’association qui aide les jeunes de 13 à 18 ans à comprendre le rôle des algorithmes dans leur vie en ligne et hors ligne, ainsi que la valeur de leurs renseignements personnels pour les entreprises qui utilisent ces algorithmes. Le jeu est conçu pour être présenté en classe ou dans des espaces communautaires comme les clubs de devoirs ou de codage.

Pirates de la vie privée
Ce tutoriel initie les enfants âgés de 7 à 9 ans au concept de la vie privée en ligne et leur enseigne à faire la distinction entre les renseignements qu’ils peuvent divulguer et ceux qu’il est préférable de garder pour soi. Le tutoriel les aide également à comprendre que leur décision peut varier, selon les contextes.

Conseils en matière de sécurité dans les médias : Préadolescents (10 à 13 ans)
Deux grands changements surviennent à cet âge : le début de l’adolescence et (pour la plupart des enfants) le début de l’utilisation des téléphones et des médias sociaux. Bien que les plus jeunes utilisent la technologie numérique, il s’agit souvent d’un élément essentiel du développement et de l’épanouissement des préadolescents. Ils sont conscients des risques en ligne, comme les atteintes à la vie privée et les contacts avec des inconnus, mais le plus souvent de manière abstraite puisque ce sont les enseignants ou les parents qui leur en ont parlé, et non leurs pairs. Il en découle souvent un écart entre le risque qu’ils pensent courir et ce qu’ils font réellement.