Aborder avec les jeunes la redistribution de messages à contenu sexuel
Un guide de TELUS Averti pour les parents
Un guide de TELUS Averti pour les parents
Être parent d’un adolescent par les temps qui courent, je serais tentée de dire que ce n’est rien de moins qu’un jeu de serpents et échelles. Je me dis parfois que c’est facile de perdre pied. Parce que ce qui nous semblait relever de l’évidence il y a quelques mois en termes de bons usages à transmettre est en train, je pense, de devenir un peu obsolète.
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Au cours de cette leçon, les élèves sont initiés à l’histoire de la pratique du « blackface » (littéralement, « face noire » – une forme de représentation raciste traditionnelle dans laquelle les acteurs se maquillaient en noir pour évoquer les traits ethniques stéréotypés des Noirs aux États-Unis) et aux autres exemples d’acteurs qui proviennent de groupes majoritaires et jouent des personnages de groupes minoritaires, comme des acteurs blancs jouant des personnages asiatiques ou autochtones ainsi que des acteurs valides jouant des personnages atteints d’une incapacité.
Le sextage – et, surtout, nos préoccupations à cet égard – est souvent dépeint comme étant un phénomène touchant essentiellement les filles; il peut donc être surprenant que des données de l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché (JCMB) de HabiloMédias montrent que les garçons et les filles sont tout aussi susceptibles d’envoyer des sextos d’eux-mêmes.[i]
Il existe peu de preuves que l’envoi de sextos est en soi un acte risqué : par exemple, une étude menée en 2018 suggère que « les sextos peuvent être un moyen sain pour les jeunes d’explorer la sexualité et l’intimité lorsqu’ils sont consensuels ».