La criminalité et la jeunesse : perceptions
Cette activité vise à conscientiser les élèves face au portrait médiatique de la violence des jeunes et à son effet sur les perceptions de la société à l'égard de la jeunesse.
Cette activité vise à conscientiser les élèves face au portrait médiatique de la violence des jeunes et à son effet sur les perceptions de la société à l'égard de la jeunesse.
C’est pourquoi il est important de parler aux jeunes des préjugés irréfléchis, c’est-à-dire l’utilisation de mots ou de phrases qui sont péjoratifs envers un groupe en particulier, et de les aider à apprendre à réagir à des situations dans lesquelles ils ne sont pas certains des intentions de la personne.
Voici quelques conseils afin d’aider vos enfants à répondre aux préjugés irréfléchis en ligne :
Dans cette leçon, les élèves exploreront les avantages et les inconvénients d’être des « citoyens à part entière » en ligne. Ils apprendront les raisons pour lesquelles les jeunes Canadiens ne s’opposent parfois pas aux préjudices fortuits (ou indistinctement préjugés fortuits) dont ils sont témoins en ligne et utiliseront l’outil Ma voix est plus forte que la haine pour s’exercer à différentes façons de réagir. Aussi, les élèves analyseront des mèmes comme moyen de répondre à la haine ou à d’autres comportements blessants en ligne et utiliseront l’outil « Ma voix est plus forte que la haine » pour créer un mème qu’ils peuvent utiliser pour s’opposer aux préjudices fortuits.
Bien qu’elle puisse être dispensée seule, cette leçon est la deuxième d’une série de leçons en deux parties qui a commencé par Ma voix est plus forte que la haine : L’impact de la haine. Si vous avez déjà offert cette leçon, il y a plusieurs sections ci-dessous que vous devrez seulement récapituler auprès de vos élèves.
La Loi sur la radiodiffusion du Canada, modifiée pour la dernière fois en 1991, énonce les lignes directrices de l’industrie en matière de représentation de la diversité.
Dans cette leçon, les élèves exploreront les questions commerciales et éthiques entourant les reportages sur les crimes dans les journaux télévisés. Ils commenceront par discuter de leurs attitudes à l’égard de la criminalité, puis liront un document comparant les reportages sur les crimes au Canada et aux ÉtatsUnis et poursuivront la discussion sur la criminalité et le « commerce » des informations télévisées. Les élèves exploreront ensuite la façon dont les médias influencent nos perceptions de la criminalité en discutant du traitement qu’ils réservent aux différentes « vagues de crimes ».
Dans cette leçon, les élèves cerneront les différences entre les familles dans les médias et les familles réelles en analysant les conventions utilisées par différents médias télévisés et en comparant les problèmes et les actions des familles dans les médias aux familles du monde réel. Les élèves analyseront d’abord des extraits de différents types d’émissions de télévision et de chaînes YouTube sur les familles, et en discuteront. À l’aide de tableaux d’observation, les élèves travailleront ensuite en groupes pour déconstruire les émissions dans les médias sur les familles.
Le guide de l’enseignant comprend une discussion approfondie sur des sujets tels que la haine en ligne, les préjugés fortuits, la déshumanisation et la cybercitoyenneté, ainsi que des instructions détaillées sur la façon de présenter les leçons d’une manière qui sera sûre sur le plan émotionnel pour les élèves.
Qu’entend-on par propagande?
La propagande n’est pas toujours mauvaise! Elle peut inspirer des émotions positives comme l’amour, la fierté et l’empathie. Elle peut nous persuader de faire des choses comme mettre notre ceinture de sécurité ou nous brosser les dents.
L’un des obstacles à la lutte aux préjugés par les jeunes est la peur d’avoir l’air de trop réagir, surtout s’ils ont l’impression que l’autre personne ne faisait que « plaisanter ». Cependant, derrière l’humour se cachent souvent des actes d’intimidation et des préjugés. Dans ce cours, les participants analyseront les représentations médiatiques de l’agression relationnelle, comme le sarcasme et l’humour méprisant. Ils réfléchiront aussi à la manière dont la communication en ligne peut rendre difficile à cerner l’ironie ou la satire et faire en sorte qu’il est plus facile de blesser quelqu’un sans le savoir. Ensuite, les participants réfléchiront à comment l’humour peut servir d’excuse aux préjugés et discuteront des manières d’y réagir.