Au secours! Youtube a avalé mon ado!
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Je ne sais pas pour vous, mais chez-moi, j’ai parfois le sentiment que mon ado vit un peu comme dans un monde parallèle.
Je ne sais pas pour vous mais l’un des grands défis auquel la dernière année – covidesque – aura confronté ma famille, comme la vôtre probablement, c’est incontestablement celui de couper les liens avec tout ce monde numérique. Un monde qui a littéralement envahi toutes les sphères de nos vies avec la force d’un tsunami.
Ce qu’il y a de fascinant avec l’adolescence je trouve – celle de nos ados en particulier, parce qu’en tant que parent, on est amené à l’observer de près – c’est qu’une situation qu’on pensait sous contrôle une journée peut s’avérer nécessiter certains ajustements du jour au lendemain. Aussi, je pense que d’avoir un adolescent à la maison, c’est un peu avoir cet immense privilège de voir en direct et à la seconde précise ce moment venu d’aborder certaines questions précises avec notre adolescent.
Au cours de la leçon, les élèves découvriront l’histoire du montage cinématographique et en apprendront davantage sur l’influence de la composition des plans, de la juxtaposition des images et de l’utilisation du rythme et de la répétition en montage cinématographique sur l’impact émotionnel d’un film. Les élèves commenceront par regarder une vidéo sur les notions de base du montage cinématographique et répondre à des questions pour faciliter leur compréhension. Ensuite, ils visionneront et analyseront un diaporama montrant les principales façons dont les « éléments constitutifs » du montage cinématographique influencent l’impact émotionnel d’un film, puis ils discuteront de leur incidence sur le classement de celui-ci. Pour terminer, les élèves créeront leur propre film ou scénarimage à l’aide des techniques de montage qu’ils auront apprises afin de produire différents effets émotionnels avec la même série de prises de vue.
Tandis que l’atelier de formation est axé sur les cinq concepts clés de la littératie numérique, ce guide d’implémentation examine les domaines de compétences spécifiques qu’HabiloMédias a identifiés comme étant essentiels à l’apprentissage des élèves d’ici la fin de leur éducation secondaire : éthique et empathie, protection de la vie privée et sécurité, mobilisation de la collectivité, santé numérique, sensibilisation du consommateur, trouver et vérifier et créer et remixer. Le guide aborde les difficultés communes associées à l’intégration complète de la littératie numérique dans la salle de classe, comme les limites de la technologie disponible et les préoccupations liées à la gestion de classe, et comprend des liens vers des ressources HabiloMédias et autres ressources pertinentes, ainsi que des applications et des outils pour créer des médias numériques dans votre classe.
Au cours de cette leçon, les élèves sont initiés à l’histoire de la pratique du « blackface » (littéralement, « face noire » – une forme de représentation raciste traditionnelle dans laquelle les acteurs se maquillaient en noir pour évoquer les traits ethniques stéréotypés des Noirs aux États-Unis) et aux autres exemples d’acteurs qui proviennent de groupes majoritaires et jouent des personnages de groupes minoritaires, comme des acteurs blancs jouant des personnages asiatiques ou autochtones ainsi que des acteurs valides jouant des personnages atteints d’une incapacité.
Des générations d’enfants nord-américains ont grandi en regardant des films de « cow-boys et d’Indiens » et en lisant Les Aventures de Tom Sawyer ou La Petite Maison dans la prairie. Ces films et romans populaires n’ont fait que renforcer l’idée que les autochtones appartenaient au passé, éternellement occupés à chasser le bison ou à se faire pourchasser par la cavalerie de l’armée américaine, et que le destin les avait placés pour toujours en marge de la « véritable » société. De telles impressions acquises dès le plus jeune âge sont difficiles à effacer: comme l’explique l’écrivain anishinaabe Jesse Wente, « en l’absence de représentations appropriées des peuples autochtones dans les médias, les fausses représentations deviennent la "vérité" acceptée[1] ».
Le chef métis Louis Riel a prétendument prédit au XIXe siècle : « Mon peuple va s’endormir pour cent ans et ce seront ses artistes qui le réveilleront. » La plupart des groupes autochtones du Canada privilégiaient la tradition orale pour transmettre une idée, un message ou une valeur.
L’éducation aux médias peut aider les jeunes à mettre en perspective l’image qui leur est donnée des communautés autochtones en leur faisant à comprendre le fonctionnement des médias, les raisons de l’existence des stéréotypes, les pouvoirs décisionnels et l’importance de savoir qui décide du contenu d’une émission ou d’un journal.
Les médias autochtones existent depuis longtemps au Canada. Alors que les premiers journaux destinés aux Autochtones étaient publiés par des colons, il existe des journaux dirigés par des Autochtones depuis que le chef, médecin et éditeur ojibwé a lancé The Indian à Hagersville, en Ontario, en 1885. Cette tradition s’est poursuivie grâce à la parution de journaux comme le Wawatay News, basés dans le nord de l’Ontario, et le Windspeaker à Edmonton[1].