Guide - Réagir à la propagande haineuse sur Internet
Ce guide aide les corps policiers, les groupes communautaires et les éducateurs à reconnaître les contenus haineux sur Internet – surtout lorsqu’ils s’adressent aux jeunes.

Ce guide aide les corps policiers, les groupes communautaires et les éducateurs à reconnaître les contenus haineux sur Internet – surtout lorsqu’ils s’adressent aux jeunes.

Dans cette leçon, les élèves apprennent comment les techniques de propagande sont utilisées pour promouvoir la haine et l’intolérance en ligne.

En plus des images de désastres naturels et de violence, le reportage des crimes haineux, un sujet assez commun aux nouvelles, peut également être troublant pour les enfants. Le fait de voir ou d’entendre dans les médias les agressions motivées par la haine et le vandalisme des maisons, des cimetières et des lieux de culte, peut susciter de la peur ou de l’anxiété chez les jeunes, en particulier s’ils appartiennent à des groupes vulnérables. Dans plusieurs cas, l’effet sera pire parce que les jeunes canadiens ne sont pas témoins de racisme et de haine que dans les actualités : près de la moitié voit du contenu haineux en ligne au moins une fois par mois et un sur six en voit tous les jours.

La tragédie au marathon de Boston a soulevé des questions à propos du rôle que joue Internet dans la radicalisation des jeunes et, de façon plus générale, comment on peut se servir d’Internet pour perpétuer la haine.

Cette leçon vise à faire comprendre aux élèves la tension inévitable qui existe dans une société démocratique entre la liberté d’expression et le droit d’être protégé contre l’incitation à la haine. Ils apprennent également que le Canada a traité de ces questions au sein du Code criminel, de la Charte canadienne des droits et libertés, et des lois sur les droits de la personne au Canada, et discutent ensuite des différentes méthodes que les plateformes pourraient utiliser pour modérer le discours haineux.

Ce plan de leçon explore la relation entre la technologie et la loi en examinant comment le droit pénal répond à la violence facilitée par la technologie (VFT). Non seulement cette leçon améliorera la compréhension des élèves quant à la signification du terme « violence », mais elle les engagera dans un dialogue sur les enjeux sociaux et juridiques ainsi que les façons dont les technologies nouvelles et émergentes affectent la relation entre la loi et la technologie. En examinant des études de cas canadiennes, et en entamant ensuite une discussion, les élèves développeront leur connaissance des répercussions juridiques de diverses formes de VFT, comme les communications harcelantes, le harcèlement criminel, l’utilisation non autorisée de systèmes informatiques, la divulgation non consensuelle d’images intimes (parfois appelée « pornographie de vengeance ») et la propagande haineuse. Les élèves utiliseront la base de données de jurisprudence pénale sur la violence facilitée par la technologie du projet eQuality pour faire des recherches sur la jurisprudence pénale canadienne récente en matière de VFT, mieux comprendre le concept de « violence » et le large éventail d’actes associés à la VFT, ainsi qu’examiner les ressources juridiques disponibles et les répercussions potentielles pour les personnes touchées.

La plupart des enfants sont témoins de haine et de préjugés dans des espaces comme les jeux, les réseaux sociaux et les vidéos en ligne. Ils disent également qu’ils veulent intervenir lorsqu’ils en sont témoins, mais ne savent pas quoi faire.

Ma voix est plus forte que la haine, la plus récente ressource de HabiloMédias, utilise des outils de narration numérique et de création de mèmes pour encourager les jeunes à intervenir face à la haine en ligne.

Dans cette leçon, les élèves découvriront la différence entre le débat légitime sur une question politique et les arguments fondés sur la haine.

La plupart des jeunes sont témoins de haine et de préjudices en ligne, et la plupart d’entre eux disent qu’il est important d’intervenir. Mais que tu aies vu une vidéo contenant des théories du complot racistes ou un ami partager un mème offensant, il peut être difficile de savoir quoi faire.