La publicité et la violence masculine - Activité
Cette activité vise à sensibiliser les élèves à la manière dont la violence masculine est utilisée et exploitée en publicité.
Cette activité vise à sensibiliser les élèves à la manière dont la violence masculine est utilisée et exploitée en publicité.
Cette leçon aidera les élèves à comprendre la relation entre l’image corporelle et le marketing en explorant les campagnes de positivité corporelle d’Aerie et de Dove. Les élèves commenceront par lire des articles sur l’impact des campagnes de positivité corporelle sur les entreprises et les consommateurs. Ils examineront ensuite des publicités de positivité corporelle destinées aux hommes et liront des recherches sur le manque de représentation dans ce domaine. Ils compareront aussi une série de publicités traditionnelles à des publicités de positivité corporelle et discuteront de la manière dont les spécialistes du marketing ciblent les messages de « beauté idéale » tant auprès des hommes que des femmes ainsi que de leur efficacité. Les élèves détermineront, par le biais d’une discussion, si les publicités de positivité corporelle sont efficaces ou non en général.
HabiloMédias a demandé à des adolescentes et à des adolescents canadiens participant à un sommet sur les jeunes et le numérique ce qu’ils font pour rendre le monde en ligne meilleur pour tous et toutes. Voici ce qu’ils ont dit :
Chaque année au moment de la rentrée des classes en automne, je me questionne toujours un peu en tant que parent d’un jeune pré-ado de maintenant onze ans. Et chaque fois, je me demande comment dans notre monde d’aujourd’hui dans lequel, tous, nous baignons littéralement dans les eaux numériques, il est possible d’encadrer l’utilisation que font nos adolescents de ces technologies.
Deux grands changements surviennent à cet âge : le début de l’adolescence et (pour la plupart des enfants) le début de l’utilisation des téléphones et des médias sociaux. Bien que les plus jeunes utilisent la technologie numérique, il s’agit souvent d’un élément essentiel du développement et de l’épanouissement des préadolescents. Ils sont conscients des risques en ligne, comme les atteintes à la vie privée et les contacts avec des inconnus, mais le plus souvent de manière abstraite puisque ce sont les enseignants ou les parents qui leur en ont parlé, et non leurs pairs. Il en découle souvent un écart entre le risque qu’ils pensent courir et ce qu’ils font réellement.
Je lisais récemment qu’Instagram était désormais considéré comme ayant le potentiel d’aggraver les troubles de l’apparence. Au point ou de nos jours, certains troubles allant jusqu’à la dysmorphie semblent désormais diagnostiqués de plus en plus fréquemment dans les cabinets de médecin. Un trouble qui selon cet article de Slate, toucherait dans les faits jusqu’à 1 à 2,4% de la population.
Bien qu’elles ne soient pas le seul facteur, les représentations médiatiques du poids et de la forme du corps sont un élément majeur dans les problèmes d’image corporelle. Les médias de tous les genres encouragent fréquemment la stigmatisation du poids, présentant le plus souvent le poids comme étant une responsabilité individuelle[1].
Les médias traditionnels comme le cinéma, la presse écrite et la musique ont toujours un impact significatif sur l’image corporelle des jeunes. Des recherches ont montré que même les actualités peuvent favoriser les préjugés sur le poids dans leur façon de montrer des personnes plus corpulentes, à la fois dans les photographies et dans leur manière d’aborder le poids et la santé.
Les médias numériques, en particulier les réseaux sociaux et le jeu vidéo, tiennent une place toujours croissante dans la vie de nos enfants et de nos jeunes. Et même lorsqu’ils consomment d’autres médias comme la télévision, la musique et le cinéma, ils le font souvent via Internet. Par ailleurs, on retrouve une page Web, un univers virtuel, des jeux vidéo ou d’autres sous-produits numériques gravitant autour de la plupart des médias qu’ils consomment – partant du simple jouet à l’émission télévisuelle.
Dans cette leçon, les élèves se penchent sur la façon dont les médias sociaux peuvent les inciter à se comparer aux autres, de même que sur les conséquences que cette comparaison peut avoir sur leur image corporelle et leur estime de soi. Ils analysent comment les fonctionnalités, les algorithmes, et la culture des réseaux sociaux qu’ils utilisent peuvent les influencer. Ils produiront des « prototypes papier » d’applications de médias sociaux repensées qui favorisent une utilisation plus saine. Enfin, les élèves réfléchiront à la façon dont ils peuvent adapter leur utilisation des applications existantes pour qu’elles ressemblent davantage à leurs versions repensées.