Image corporelle – Médias traditionnels
Musique
La musique occupe une place importante chez les jeunes, surtout pendant l’adolescence. Un jeune consacrera plus d’heures à d’autres médias, mais c’est sous l’influence des groupes musicaux qu’il cherchera son identité, qu’il choisira son style vestimentaire et adoptera un certain comportement.
Alt text: Femme mince vêtue d’une combinaison révélatrice dans un vidéoclip
Par exemple, une étude révèle qu’une exposition de seulement 10 minutes à des vidéos de musique mettant en vedette des artistes minces et sexualisés entraîne une hausse mesurable de l’insatisfaction corporelle[2].
Dans quelle mesure les vidéos musicales et les images associées au monde de la musique influencent-elles les jeunes ? Les filles sont littéralement envahies par ce message lancinant qui leur répète qu’elles doivent être minces, belles et sexy[3]. Et comme si ce n’était pas suffisant, ce message demeure le même, peu importe le genre de musique qu’elles écoutent[4] puisque la plupart des musiciens et chanteurs doivent correspondre à ces normes pour être rentables (à défaut de quoi leur image sera retouchée pour répondre aux critères du marché). Les paroles de chansons peuvent également promouvoir une image corporelle négative si elles se concentrent sur l’apparence physique[5].
Mais quand une musicienne prend du poids, on couvre la nouvelle, mais cette fois sur un autre ton : par exemple, des artistes comme Kelly Clarkson, Rihanna et Lady Gaga ont fait l’objet de critiques dans la presse et les médias sociaux après avoir pris du poids[6]. Quand une artiste connaît la célébrité à un jeune âge, en particulier à l’adolescence, sans avoir eu recours à une image sexualisée et qu’elle amorce sa carrière d’adulte, on cherchera souvent à lui faire adopter une image plus sexy[7]. Dès qu’elle franchit ce pas, sa sexualité est mise de l’avant au détriment de sa musique qui passe au second plan; sa silhouette et ses attributs physiques deviennent aussitôt le centre d’intérêt, lors de ses performances dans une vidéo comme dans ses apparitions dans les médias[8].
Bien que le message véhiculé chez les garçons soit différent, le monde de la musique les influence tout autant: est-ce en raison des critères de beauté masculine correspondant à un corps sculpté et hyper musclé qui a la cote chez les hommes issus du hip-hop, du heavy metal et même de la chanson country…? Toujours est-il que les adolescents qui consomment les vidéos de musique risquent davantage de développer une obsession pour la musculation[9].
Il y a exception à toute règle : les chanteurs et musiciens de certains styles musicaux n’ont que faire de leur apparence, alors que des artistes comme Queen Latifah, Macy Gray et Lizzo résistent aux normes d’images corporelles.
Cinéma et télévision
Les personnes à forte corpulence, en particulier les filles et les femmes, sont à la fois sous‑représentées et stéréotypées dans les films et à la télévision. Une étude réalisée en 2022 a révélé que seulement 6,7 % des personnages des films les plus populaires de la décennie avaient une forte corpulence, et que bon nombre d’entre eux jouaient le rôle de « l’ami drôle »[10].
Une telle attirance nous porte à croire que ces deux médias ont une action indirecte parce qu’ils influencent la perception de l’image corporelle au sein des groupes et des communautés culturelles. Prenons pour exemple la télésérie Friends, qui a fracassé des records de popularité dans les années ’90 et qui est souvent diffusée en reprises encore aujourd’hui. Selon des chercheurs, les jeunes femmes sont insatisfaites de leur apparence après avoir visionné un segment de dix minutes de Friends[11].Comme le contenu de ce segment ne traite pas directement du poids ou de l’image corporelle, on peut présumer que le visionnement d’émissions semblables aurait le même effet.
Quand une femme plantureuse apparaît à la télévision, elle reçoit souvent les commentaires peu élogieux de ses partenaires de plateau qui se prononcent sur son apparence physique. Des commentaires souvent suivis de rires « en boîte », indiquant à l’auditoire qu’il est de bon ton de s’allier à ce genre d’humour[12]. Dans la télésérie Friends, on nous présente en flashback le personnage de Monica à l’époque où elle faisait de l’embonpoint – personnifié par la même comédienne, revêtue cette fois d’un « juste-au-corps rembourré » - et dont le surpoids fait l’objet de blagues à répétition. Cependant, certains signes indiquent que cette situation commence à changer, grâce à des films comme Booksmart et à des séries comme Survival of the Thickest, qui confient à des femmes de forte corpulence des rôles de premier plan et des rôles romantiques habituellement réservés aux femmes minces. Pourtant, « les personnages obèses complexes et non stéréotypés sont encore rares, en particulier dans la science-fiction et d’autres genres de divertissement[13] », et des études portant sur des séries télévisées plus récentes ont révélé que même si elles étaient moins explicites dans l’ostracisme à l’égard de leurs personnages en surpoids que celles des décennies précédentes, elles continuaient de propager des stéréotypes négatifs[14] ».
Si les acteurs blancs sont désormais rarement choisis pour jouer des personnages non blancs au cinéma ou à la télévision, il est encore fréquent que les personnages à forte corpulence soient joués par des acteurs minces portant des costumes de personnes à forte corpulence. Deux grands films récents, Dune et The Whale (pour lequel l’acteur principal Brandon Fraser a reçu un Oscar), présentent des personnages portant des costumes de personnes à forte corpulence. Selon l’acteur et humoriste Guy Branum : « Le costume de personne à forte corpulence est une façon fascinante de dire que ce personnage n’est pas humain. Il est difficile de se faire dire à la fois qu’il n’y a pas de rôles qui vous conviennent à Hollywood et de voir quelqu’un enfiler un costume pour me ressembler[15]. »
Publicité et magazines
La publicité, surtout celle qui traite de mode et de cosmétiques, semble avoir un grand impact sur l’image de soi et sur l’apparence que nous « devrions » avoir. Les publicités ont aussi une grande influence sur l’image et l’insatisfaction corporelles : la moitié des publicités diffusées dans les magazines pour adolescents utilisent une « beauté sexualisée » pour vendre des produits, créant une mentalité dès leur plus jeune âge voulant que pour être beaux, il faut agir d’une certaine façon et avoir un certain look[16].
Ces magazines passent des messages via le contenu et via les images représentant des corps féminins – et, de plus en plus, des corps masculins. La femme américaine moyenne, par exemple, porte des vêtements de taille 14, alors que l’Association of Model Agents recommande que les mannequins professionnelles ne portent pas plus qu’une taille 2[17].
Même ces mannequins dangereusement maigres ne sont pas assez minces, aux yeux des éditeurs de magazines, qui ont recours à Photoshop et autres outils de retouche photo pour créer des femmes « d’une minceur invraisemblable » - ou pour retoucher les photos de célébrités soucieuses de se conformer à cette norme. Les images d’hommes dans les magazines sont aussi souvent manipulées pour donner l’apparence mince et musclée idéale[18].
Comment expliquer cette volonté farouche de voir les mannequins devenir de plus en plus maigres, au point d’effacer certaines parties de leur anatomie?[19] Ce n’est pas sorcier, les annonceurs sont persuadés que la maigreur des mannequins est le facteur gagnant, c’est ce qui fait vendre leurs produits. Pendant près d’un siècle, les annonceurs ont fait appel – ou contribué – à l’insécurité des femmes dans l’espoir de leur vendre la solution[20]. En fait, on associe étroitement publicité et sentiment d’insécurité; à telle enseigne que lorsqu’on présente aux femmes une publicité fictive annonçant des produits comme des chaussures, un parfum ou un désodorisant, elles seront plus enclines à être négatives en répondant à des questions comme « Dans quelle mesure êtes-vous attrayante ? » ou « Dans quelle mesure aimez-vous votre apparence physique ? » que si ces mêmes produits leur sont présentés dans un cadre neutre[21].
C’est un fait - quand des femmes ayant un poids normal ou aux courbes généreuses voient des photos de femmes très maigres, elles se jugent de façon négative[22]. Mais de récentes recherches ont démontré que la pratique ayant cours dans le monde de la mode et de la publicité fait erreur, en adoptant de telles pratiques, car les consommatrices et consommateurs se détournent graduellement des produits qui éveillent, chez eux, de l’insécurité. (Toutefois, cette même recherche montre qu’en présence de mannequins aux courbes généreuses, les femmes voient leur niveau d’estime personnelle chuter.)[23]
Certains médias font cependant des efforts pour renverser cette tendance dans l’industrie de la mode. Certains détaillants de vêtements s’engagent à ne plus embaucher de mannequins d’une maigreur excessive : en 2014, l’entreprise Aerie a promis de ne pas retoucher les images utilisées dans ses publicités pour ses vêtements dans le cadre de la campagne #Aerie REAL[24]. Cette approche a eu suffisamment de succès pour être copiée par le géant Victoria’s Secret, qui a diffusé des publicités montrant des femmes aux formes variées, et des célébrités comme Kim Kardashian et Rihanna ont lancé des lignes de sous-vêtements qui incluent un éventail élargi de formes corporelles[25].
L’industrie, de l’intérieur comme de l’extérieur, résiste au changement : le jour où le magazine australien New Woman a choisi de présenter un mannequin de forte taille en page couverture, la direction a reçu des tonnes de lettres de lectrices reconnaissantes saluant leur courage, mais les annonceurs se sont plaints et le magazine est revenu à ses mannequins qui n’ont plus que la peau et les os[26]. Selon Kirstie Clements, ancienne rédactrice en chef du magazine Australian Vogue, cette réponse n’est pas inhabituelle : « Les rédacteurs en chef sont tellement emballés par le look d’un vêtement sur une mannequin de taille 4 qu’ils ne voient pas le danger inhérent du message. Bon nombre de maisons de couture sont horrifiées à l’idée de produire une taille 14 et ne voudraient certainement pas l’afficher dans les pages des magazines. »[27] Souvent, même si les marques montrent des mannequins aux courbes plus généreuses dans leurs publicités, elles ne souhaitent pas les avoir comme clientes, comme c’est le cas pour Everlane, « qui a lancé une nouvelle ligne de sous-vêtements présentant une mannequin taille forte dans sa campagne publicitaire même si elle ne propose pas de sous-vêtements de grande taille à la vente[28] ».
L’industrie du jouet
Les jouets sont les médias auxquels les enfants sont les plus exposés et ces objets de consommation occupent une place importante tout au long de l’enfance : malgré la popularité des jeux électroniques, la moitié des enfants âgés de 14 ans ou moins ont demandé des jouets comme cadeaux de Noël en 2011 et, dans la catégorie des tout-petits, ce taux va en augmentant.[29] L’enfant reçoit donc les messages véhiculés par ces jouets et portant sur l’image corporelle au moment où, dans son développement, il est à se forger une identité sexuelle.
L’exemple le plus probant du jouet susceptible de créer une perception corporelle distordue chez la femme est sans doute la poupée Barbie. Dans le monde du jouet, c’est parmi les plus grands succès commerciaux de tous les temps (selon Jill Barad, présidente de Mattell qui en est le fabriquant, 99 p. cent des fillettes âgées de 3 à 10 ans possèdent au moins une poupée Barbie).[30] Lorsqu’on la transpose sur une échelle de 1 sur 6 (soit à taille humaine), la poupée Barbie mesure 1m80, fait un tour de poitrine de 100 cm et un tour de taille de 45 cm[31]. Il n’est donc pas surprenant que les filles exposées à Barbie soient plus susceptibles de préférer les corps minces[32]. En 2016, Mattel a lancé des poupées Barbie présentant trois nouveaux types de corps, soit courbes généreuses, petite et grande. Lors des tests des nouvelles poupées, Mattel a toutefois découvert que les jeunes filles « déshabillaient la nouvelle poupée aux courbes généreuses et ricanaient un peu », laissant entendre que « même les enfants de 6 ou de 7 ans sont déjà conditionnés pour que leurs poupées aient une silhouette parfaite[33] », ce qui pourrait expliquer pourquoi des 96 poupées présentées sur la première page du site Web de Barbie, seules 5 d’entre elles présentent des courbes « généreuses ».
Si la poupée Barbie et les autres poupées du genre pour filles ont gardé plus ou moins le même gabarit au fil du temps, il en va tout autrement des jouets équivalents pour garçons – et qu’on appelle « figurines d’action » sous prétexte que les garçons refuseraient de jouer avec des poupées. Ces figurines sont passées d’un gabarit normal à des mensurations franchement démesurées. La première figurine de GI Joe est apparue en 1964 ; transposé à échelle humaine, ce personnage jouet aurait fait 81.5 cm de taille et 30.5 cm de contour des biceps. En 1991, le même personnage avait perdu 7.6 cm à la taille et gagné 10.2 cm autour des biceps. En 1995, la figurine GI Joe Extrême affichait un contour de biceps d’environ 68.6 cm à l’échelle humaine – un exploit que nul adepte de la musculation ne pourra jamais atteindre.[34] Ce schéma se répète dans les figurines de personnages du cinéma: lancées sur le marché en 1978, les figurines de Star Wars représentant Han Solo et Luke Skywalker avaient des mensurations se rapprochant de celles des comédiens qui les personnifiaient, Harrison Ford et Mark Hammill. Mais en 1998, ces mêmes figurines arboraient plutôt un gabarit semblable à celui des Arnold Schwartzenegger de ce monde et autres acteurs adeptes de musculation.[35] Plus récemment, on a vu apparaître des figurines aux mensurations tout aussi démesurées et s’inspirant de jeux vidéo d’action qui ont la cote, comme les séries God of War et World of Warcraft et les dessins animés comme la nouvelle mouture de la série Masters of the Universe.
Si vous ou une personne de votre entourage avez besoin d’aide pour composer avec un trouble de l’alimentation, visitez le site du National Eating Disorder Information Centre.
[1] McClure, K. J., Puhl, R. M., & Heuer, C. A. (2011). Obesity in the news: do photographic images of obese persons influence antifat attitudes?. Journal of health communication, 16(4), 359-371.
[2] Beth T. Bell, Rebecca Lawton, Helga Dittmar, « The impact of thin models in music videos on adolescent girls’ body dissatisfaction, » Body Image, 4:2, June 2007, 137-145.
[3] Report of the APA Task Force on the Sexualization of Adolescent Girls. American Psychiatric Assocation, 2010.
[4] Ibid.
[5] Coyne, S. M., Davis, E. J., Warburton, W., Stockdale, L., Abba, I., & Busby, D. M. (2021). Mirror, mirror on the wall: The effect of listening to body positive music on implicit and explicit body esteem. Psychology of Popular Media, 10(1), 2.
[6] La Jeunesse, Marilyn. « 17 Celebrities Who Were Body-Shamed and Spoke Out Against It. » Allure, 12 décembre 2018. <https://www.allure.com/gallery/celebrities-body-shamed>
[7] Andsager, J. L., & Roe, K. (1999). Country music video in country’s year of the woman. Journal of Communication, 49, 69-82.
[8] Ibid.
[9] Marika Tiggemann (2005). Television and Adolescent Body Image: The Role of Program Content and Viewing Motivation. Journal of Social and Clinical Psychology, 24:3, 361-381.
[10] (2022) #AllBodies Report: Representations of Fat Women and Girls in Hollywood. The Rep Project. https://therepproject.org/wp-content/uploads/2022/07/2022AllBodies_FatWomenInHollywood_Report_V2_TypoFixed.pdf
[11] Want, S.C., Vickers, K. & Amos, J. (2009). The influence of television programs on appearance satisfaction: Making and mitigating social comparisons to “Friends”. Sex Roles,60, 642-655.
[12] Want, S.C., Vickers, K. & Amos, J. (2009). The influence of television programs on appearance satisfaction: Making and mitigating social comparisons to “Friends”. Sex Roles,60, 642-655.
[13] Stark, Sarah. (2022) « It’s time to abolish the fat villain trope. » Inverse. https://www.inverse.com/entertainment/abolish-the-fat-villain-trope [traduction]
[14] Hudson, R. (2023). « There is nothing more powerful than a fat girl who doesn't give a f---k »: Gender and Body Size in Euphoria, The Wilds, and Glee Rose Hudson V00795638 An Essay Submitted in Partial Fulfillment of the Requirement for the Degree of (Doctoral dissertation, University of Victoria).
[15] Quoted in Stark, Sarah. (2022) « It’s time to abolish the fat villain trope. » Inverse. https://www.inverse.com/entertainment/abolish-the-fat-villain-trope [traduction]
[16] Wang, K (2017). The impact of advertisements: How female readers in China perceive fashion magazine advertisements and white ski. Kansas State University. p.11)
[17] Jones B. (2017) Model Diversity in Fashion Advertising: The Influence of Self-Model Congruity on Body Appreciation. University of Minnesota.
[18] « The Complicated Art of Airbrushing Abdominals. » Jezebel, 7 octobre 2010. <http://jezebel.com/5658169/the-complicated-art-of-creating-abdominals?tag=photoshopofhorrors>
[19] “May Vogue Visits The Future And The Future Is Missing A Clavicle.” Jezebel, 6 mai 2008. <https://web.archive.org/web/20180712215410/https://jezebel.com/387701/may-vogue-visits-the-future-and-the-future-is-missing-a-clavicle>
[20] Copeland, Libby. « How advertisers create body anxieties women didn’t know they had and then sell them the solution. » Slate, 14 avril 2011.
[21] « The Self-Activation Effect of Advertisements: Ads Can Affect Whether and How Consumers Think About the Self,» by Debra Trampe, Diederik A. Stapel and Frans W. Siero, The Journal of Consumer Research.
[22] Dirk Smeesters, Thomas Mussweiler, and Naomi Mandel. « The Effects of Thin and Heavy Media Images on Overweight and Underweight Consumers: Social Comparison Processes and Behavioral Implications. » Journal of Consumer Research: avril 2010.
[23] « Real curves on models don’t always appeal.» 17 mars 2010.
[24] Schlossberg, M (2016) These unretouched photos show why a teen retailer is giving Victoria’s Secret a run for its money. Business Insider. Consulté sur le site : https://www.businessinsider.com/aerie-ad-photos-are-not-airbrushed-2015-7
[25] Friedman, V. (2022) « Victoria’s Secret and What’s Sexy Now. » The New York Times. https://www.nytimes.com/2022/07/13/style/victorias-secret-rebrand.html
[26] Peter Walker. « Young, white and super skinny? We don’t buy it, women tell advertisers. » The Guardian, 10 janvier 2010.
[27] Clements, K (2013). Former Vogue Editor: The truth about Size Zero. The Guardian. Consulté sur le site : https://www.theguardian.com/fashion/2013/jul/05/vogue-truth-size-zero-kirstie-clements
[28] Mull, A. (2018) « Body Positivity Is a Scam. » Vox. https://www.vox.com/2018/6/5/17236212/body-positivity-scam-dove-campaign-ads [traduction]
[29] NPD group (2020) Canadian Toy sales show strong growth through Covid 19 lockdown. Consulté sur le site : https://www.npdgroup.ca/wps/portal/npd/ca/news/press-releases/canadian-toy-sales-show-strong-growth-through-covid-19-lockdown/
[30] Mattel (2016). Barbie Fast Facts. Consulté sur le site : http://www.barbiemedia.com/about-barbie/fast-facts.html
[31] « Barbie (Doll) ». The New York Times. Consulté sur le site le 23 novembre 2011. http://topics.nytimes.com/topics/reference/timestopics/subjects/b/barbie_doll/index.html
[32] Rice, K., Prichard, I., Tiggemann, M., & Slater, A. (2016). Exposure to Barbie: Effects on thin-ideal internalisation, body esteem, and body dissatisfaction among young girls. Body Image, 19, 142-149.
[33] Dockterman, E (2016) Barbie’s got a new body. Time. Consulté sur le site : https://time.com/barbie-new-body-cover-story/ [traduction]
[34] Pope, Harrison G. Jr., et al. Evolving Ideals of Male Body Image as Seen Through Action Toys. International Journal of Eating Disorders 26: 65-72, 1999.
[35] Bradley University (n.d.) G.I. Joe and Barbie. Consulté sur le site : https://www.bradley.edu/sites/bodyproject/media/gi-barbie/