Réfléchissez avant de partager
Internet est synonyme de partage : nous partageons des nouvelles, des vidéos, nos pensées et nos opinions avec nos amis.
Internet est synonyme de partage : nous partageons des nouvelles, des vidéos, nos pensées et nos opinions avec nos amis.
L’une des choses les plus difficiles du rôle de diffuseur responsable est de prendre conscience de vos propres préjugés, des raisons pour lesquelles vous pourriez être plus susceptible de croire une chose sans avoir de preuves. Ce sont des aspects de notre façon de penser qui peuvent nous amener à accepter de fausses déclarations, à rejeter les vraies, ou simplement à ne pas poser suffisamment de questions.
« La liberté d'expression n'est pas le prix à payer mais la clé pour contrer la désinformation » - Chen Shih-chug, ministre de la santé de Taïwan[1]
Étant donné que les jeunes, en particulier, se tournent souvent vers les commentaires sous une publication ou une vidéo pour voir si leurs pairs ont réagi[2], il est important d'agir lorsqu'on repère de fausses informations.
En réalité, la moitié d'entre nous prêtons plus d'attention à la personne qui a partagé une nouvelle avec nous qu'à la source d'où elle provient.
Ces activités stimulantes et amusantes, où la rapidité est la clé, donnent l’occasion aux adolescents et aux adultes de tester leurs habiletés et d’acquérir de nouvelles techniques d’authentification.
Voici trois conseils qui vous permettront de vous assurer de partager de bonnes informations et de mettre un frein à la propagation des canulars, des rumeurs et des arnaques.
1. Méfiez-vous de vos propres partis pris.
Pour être un diffuseur responsable, il faut être conscient des raisons pour lesquelles vous pourriez être plus susceptible de croire quelque chose sans avoir de preuves. Avant de partager une nouvelle, prenez quelques minutes pour déterminer si vous êtes tombé dans le panneau de l’un des partis pris fréquents suivants.
« Les technologies numériques peuvent avoir à la fois des effets positifs et négatifs sur le bien- être des jeunes, en fonction de l’activité effectuée et du temps qui y est consacré. » [1]
Le temps d’écran est un facteur important, mais pas autant que l’utilisation que les jeunes en font :
Ça y est, c’est l’âge : ma fille, 10 ans, veut un compte sur Facebook. Comme plusieurs de ses amies, qui en ont déjà un depuis longtemps. Même si l’âge légal est de 13 ans... La pression est forte. La tentation est grande d’accepter à condition que « tu m’acceptes comme amie et que je vérifie tout ce que tu postes et ce que tu reçois »... Comme cette maman qui surveille les réseaux sociaux de ses enfants à partir de son téléphone cellulaire.
Dans le cadre de cette leçon, les élèves examineront une large gamme de renseignements sur les sciences et la santé qu’ils sont susceptibles de rencontrer dans les nouvelles ou les médias sociaux. Ils liront un article sur un sujet scientifique pour les aider à comprendre les difficultés particulières de la vérification des renseignements sur les sciences et la santé et utiliseront ensuite un jeu informatique éducatif pour mettre en pratique leurs compétences dans le cadre de nouvelles sur les sciences et la santé. Ils dresseront une liste des sources fiables vers lesquelles ils peuvent se tourner pour vérifier les nouvelles sur les sciences et la santé.