Les Fake News et ce qu'on partage en ligne
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
Des études ont démontré que de communiquer un consensus scientifique sur un sujet donné peut constituer une stratégie utile dans la lutte contre la désinformation. Par exemple, une étude menée en 2015 révèle qu’un message favorable à la vaccination est plus susceptible d’être efficace s’il met l’accent sur le consensus médical concernant la sécurité des vaccins administrés aux enfants.
Les changements dans la façon de consommer (et de produire) des actualités font en sorte qu’il est plus difficile de vérifier l’exactitude d’une nouvelle donnée, et facilitent la propagation de renseignements erronés, intentionnellement ou non.
Après deux ans de pandémie COVID-19, il est plus évident que jamais que d'attaquer la question de la désinformation sur la COVID-19 devra se faire sous tous les angles possibles. Nous avons eu besoin de voix de confiance pour transmettre des messages forts, clairs et partageables dans les médias sociaux.
Bien qu'il soit important de remettre en question les nouvelles politiques, particulièrement en période électorale, il est essentiel d'être en mesure de reconnaître et de rejeter la désinformation : la diffusion délibérée de renseignements faux ou trompeurs. Dans une large mesure, les attitudes envers l'information et l'expertise sont elles-mêmes devenues politisées. Les personnes de gauche étant plus enclines à faire confiance aux experts et à leurs conseils, tandis que celles de droite le sont moins. Cela peut engendrer un cercle vicieux : « La polarisation politique peut accroître la vulnérabilité à la désinformation, mais la désinformation a également le potentiel de polariser les citoyens. » De plus, si le scepticisme motivé par la recherche d'exactitude rend les gens moins vulnérables à la désinformation, le scepticisme fondé sur l'identité d'une personne nous rend plus vulnérables.
Les Canadiens voient la désinformation en ligne comme l'une des plus grandes menaces actuelles pour le pays, au même niveau que le changement climatique et, plus préoccupante encore, que des problématiques comme les maladies infectieuses, l'économie mondiale et la cybersécurité.
Vous avez sûrement déjà entendu parler de l’intelligence artificielle (IA). Vous avez peut-être lu des articles vantant ses prouesses impressionnantes, comme sa capacité à créer des images et des vidéos en quelques minutes ou de tenir des conversations qui paraissent totalement humaines. L’IA est souvent qualifiée de véritable « révolution » pour les personnes en situation de handicap[1], car elle permet d’automatiser des tâches très chronophages et fastidieuses. Il a également été constaté que les agents conversationnels d’IA contribuent à réduire le sentiment de solitude chez les utilisateurs[2]. Mais qu’est-ce que l’IA exactement, et à quoi faut-il être vigilant? Quels en sont les bénéfices, et quels en sont les dangers?
« Soyez sceptiques et non cyniques. » [traduction]
– Lori Robertson, rédactrice en chef pour factcheck.org
Même si les sujets portant sur la santé et les sciences sont soumis aux mêmes sortes de désinformation que l’on trouve partout, deux types sont particulièrement courants dans ces domaines : le négationnisme et la poudre de perlimpinpin.
Beaucoup d’entre nous préfèrent grandement les sources en ligne pour chercher de l’information sur la santé et les sciences, mais une majorité trouve d’abord des articles sur la santé et les sciences à travers un organe d'information traditionnel.