Les médias diversifiés sur le plan racial et culturel – Obstacles et défis
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Bien que les avantages de la diversité des médias soient considérables, le processus de création peut être parsemé d’embûches.
Les groupes racialisés sont sous-représentés ou mal représentés dans les médias d’information, mais ils sont également dépeints de manière inexacte dans les médias de divertissement, qui ont tendance à renforcer les thèmes véhiculés dans les nouvelles. Bien que des changements positifs soient en train de se produire, il est important que le contenu des médias reflète de façon plus précise et plus juste la réalité du multiculturalisme canadien.
L’objectivité et l’exactitude font partie des valeurs journalistiques les plus importantes. Cependant, les médias d’information canadiens ont constamment sous-représenté et stéréotypé les groupes racialisés.
Des écrivains et des militants pour la justice sociale se sont inspirés de l'essai original sur le privilège rédigé par Peggy McIntosh en 1988. Ils ont souligné que le privilège ne porte pas uniquement sur la race ou le sexe, mais qu'il s'agit d'une série de hiérarchies en corrélation et d'une dynamique du pouvoir qui touchent tous les aspects de la vie sociale : la race, la classe, le sexe, l'orientation sexuelle, la religion, l'éducation, l'identité sexuelle, l'âge, la capacité physique, le passing, etc. Ces catégories sont examinées plus en détail ci-dessous.
Je peux regarder les médias et y voir des personnes de mon groupe largement représentées comme des héros, des modèles, des dirigeants, des présentateurs de nouvelles, des animateurs de télévision et des experts.
La Loi sur la radiodiffusion du Canada, modifiée pour la dernière fois en 1991, énonce les lignes directrices de l’industrie en matière de représentation de la diversité.
Les enseignants des médias Anita Day et Guy Golan ont constaté une tension grandissante, depuis les années 1990, entre gens de foi et organes de presse [1]. Les médias et la religion sont deux concepts difficiles à concilier : la religion est souvent déformée dans les médias pour une multitude de raisons, que ce soit par fausses convictions ou par la dramatisation de la religion pour vendre des journaux ou attirer des téléspectateurs.
Le Canada est un pays multiculturel où se côtoient de nombreuses religions. Ces religions, cependant, ne sont pas toujours représentées équitablement dans les médias canadiens, qui en brossent souvent un portrait stéréotypé les marginalisant.
Un privilège est l'avantage relatif dont bénéficie un groupe en raison de la discrimination ou de l'oppression exercée envers d'autres groupes.
Plusieurs chercheurs et universitaires ont décelé l’existence d’une variété de stéréotypes chez les personnages masculins mis en avant dans les médias. Le rapport Boys to Men: Media Messages About Masculinity en définit cinq comme étant les plus courants : Le Comique, Le Dur, L’Homme fort, Le Grand Boss (ou L’Homme d’affaires), Le Héros.