Internet, la surveillance et la vie privée
La protection de la vie privée est une importante considération au chapitre des politiques et de la société.
La protection de la vie privée est une importante considération au chapitre des politiques et de la société.
L’un des plus vieux adages du marketing va comme suit : « La moitié de l’argent que je dépense en publicité est une perte, mais je ne sais pas laquelle des moitiés . » Il est tout aussi important pour les annonceurs de rejoindre le bon public que de faire une publicité attrayante, et c’est pourquoi ils ont mis au point différents moyens de cibler efficacement leurs publicités. La publicité en ligne permet aux spécialistes du marketing de jumeler différentes publicités avec des utilisateurs individuels. Cette section examine comment ils y parviennent et comment cette méthode affecte la vie privée des enfants.
Le sociologue et spécialiste de la surveillance David Lyon définit la surveillance comme « la collecte et le traitement de renseignements personnels, identifiables ou non, dans le but d’influencer ou de gérer les personnes dont les renseignements ont été recueillis ».
La cyberintimidation est l’affaire de tout le monde, et la meilleure réponse réside dans l’action et la prévention. La base qui permettra de minimiser les risques liés à l’utilisation d’Internet est d’instaurer le plus tôt possible un échange ouvert avec son enfant sur ses activités en ligne, et d’établir avec lui des règles qui évolueront avec son âge. La cyberintimidation est fortement liée au désengagement moral, c’est-à-dire à la façon dont nous pouvons nous tromper en pensant qu’il est normal de faire quelque chose que nous savons être mal ou de ne pas faire quelque chose que nous savons être juste. Favoriser l’empathie et le jugement moral chez les enfants est donc un aspect important pour la prévenir en ligne et hors ligne.
Les témoins jouent un rôle essentiel lorsqu’ils assistent à des actes et à des formes d’intimidation et pourraient souffrir d’effets négatifs qui sont aussi néfastes ou pires que ceux dont souffre la victime. Parallèlement, il est prouvé que les jeunes qui sont témoins de certaines formes de cyberintimidation sont en fait plus susceptibles d’en commettre eux-mêmes plus tard.
Il est important de noter qu’il n’existe pas de profil unique du jeune qui intimide. Si certains jeunes correspondent à l’image traditionnelle de l’enfant agressif qui maîtrise mal ses impulsions, d’autres sont très sensibles aux nuances sociales et savent utiliser cette connaissance au détriment de leurs cibles, alors que d’autres peuvent être motivés simplement par l’ennui.
Pour la plupart des jeunes, Internet c’est avant tout un lieu où développer des relations et si la majorité des interactions sociales sont positives, certains se servent de la technologie pour intimider et harceler les autres – un phénomène qui a pour nom « cyberintimidation ».
Comment la loi traite-t-elle la cyberintimidation?