Semaine sans écran
La Semaine sans écran est un événement annuel qui se tient traditionnellement en printemp. Chaque année, des gens à travers le monde décident, de façon consciente, d’éteindre tout type d’écran pendant une semaine.
La Semaine sans écran est un événement annuel qui se tient traditionnellement en printemp. Chaque année, des gens à travers le monde décident, de façon consciente, d’éteindre tout type d’écran pendant une semaine.
L’une des grandes constatations de ce grand confinement que nous vivons tous en ce moment, c’est que si la gestion du temps d’écran familial était tout un défi pour les parents en temps normal «Avant-Covid», ce n’est devenu rien de moins qu’un challenge en temps de pandémie. À la limite, un combat peut être perdu d’avance alors qu’un retour à la norme n’est visiblement pas pour demain!
Plusieurs chercheurs et universitaires ont décelé l’existence d’une variété de stéréotypes chez les personnages masculins mis en avant dans les médias. Le rapport Boys to Men: Media Messages About Masculinity en définit cinq comme étant les plus courants : Le Comique, Le Dur, L’Homme fort, Le Grand Boss (ou L’Homme d’affaires), Le Héros.
En 2017, un groupe de recherche a découvert que ce que les garçons voient dans les médias et ce qu’ils croient réellement sont deux choses très différentes[i].
Plusieurs spécialistes considèrent la rareté des femmes dans les médias préoccupante. Sous-représentées dans les émissions d’information, les femmes sont souvent décrites de manière stéréotypée quand elles sont présentes. Les professionnelles et les sportives sont particulièrement touchées par cette tendance.
Magazines, journaux et émissions sportives contribuent aussi à l'élaboration du concept de masculinité dans la société moderne.
Nous connaissons tous les stéréotypes : la femme fatale, la supermaman, la minette, la femme de carrière opportuniste. Peu importe le rôle, la télévision, le cinéma et les magazines populaires débordent d'images de femmes et de jeunes filles qui sont en général blanches, extrêmement minces et impeccablement maquillées, même après avoir anéanti un groupe de vampires ou confronté une phalange grecque.
La famille, les amis, l'école et la communauté jouent tous un rôle dans la manière dont les garçons perçoivent la masculinité. Les grands médias aident aussi à définir ce que doit être un « vrai » homme dans notre société. L'image renvoyée par les médias implique généralement que le contrôle de soi et des autres, l'esprit de compétition, la violence, l'indépendance financière et la désirabilité physique sont autant de qualités gagnantes quand on est un homme.
Nous sommes en train de vivre un changement radical en ce qui concerne les femmes et le cinéma, un changement dans le nombre de femmes qui le font, mais aussi un changement de mentalité. Des films réalisés par des femmes, cinéastes ou non, sortent chaque semaine et sont accueillis comme une évidence plutôt qu’une aberration. Certains dominent par leur succès commercial et une poignée d’entre eux agrément la saison des remises de prix. En dépit des préjugés et des obstacles persistants, les femmes réalisent désormais des films aux budgets, aux thèmes et aux distributions variées.
La pression qu’exercent la publicité, la télévision, le cinéma et les nouveaux médias sur les adolescents pour qu’ils soient sexuellement attirants, et sexuellement actifs, est grande. De plus, les représentations médiatiques des relations donnent souvent des leçons malsaines.