Représentation équitable à la radio et à la télévision
Administré par le Conseil canadien des normes de la radiotélévision,
Administré par le Conseil canadien des normes de la radiotélévision,
Avec avril, voici revenue « la semaine sans télé », une semaine particulièrement suivie dans les écoles québécoises, où certaines ont même courageusement élargi le défi à dix jours, et à tous les écrans (ordinateur, Game Boy, etc…). Car force est de constater que, même si le visionnement de la télévision décline, depuis quelques années, c'est aux dépens d'autres écrans.
Un homme à terre baignant dans une mare de sang, un enfant couvert de poussière pleurant son désespoir, des gens hagards, et des décombres partout ; façades éventrées d'immeuble, voitures défoncées, palais présidentiel disloqué, … voilà les images qu'on pouvait voir dans tous les médias ces derniers jours – si vous avez été épargné, c'est que vous n'étiez sans doute pas sur Terre.
Imaginez que vous entendiez des propos que vous trouviez choquants, à la radio où
La télé-réalité est un enfant du siècle : c'est le 30
En tant que parent, nous sommes bien souvent préoccupés par les contenus médiatiques que consomment nos enfants. Car bien sûr, en plus d’être distrayants, nous aimerions bien que ceux-ci ne soient pas trop violents. Et qu’au mieux, ils véhiculent des valeurs socialement acceptables à nos chers petits.
Le classement des émissions de télévision, je me rends compte, en tant qu’agente d’évaluation aux contenus télé, que c’est un peu nébuleux pour les gens autour de moi. Aussi, il est fréquent qu’on me demande comment, dans le cadre de mon travail, je procède pour en arriver à la décision de classer une émission Général, 8+, 13+, 16+ ou même, 18+ dans certains cas plus rares.
Le sextage – et, surtout, nos préoccupations à cet égard – est souvent dépeint comme étant un phénomène touchant essentiellement les filles; il peut donc être surprenant que des données de l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché (JCMB) de HabiloMédias montrent que les garçons et les filles sont tout aussi susceptibles d’envoyer des sextos d’eux-mêmes.[i]
Il existe peu de preuves que l’envoi de sextos est en soi un acte risqué : par exemple, une étude menée en 2018 suggère que « les sextos peuvent être un moyen sain pour les jeunes d’explorer la sexualité et l’intimité lorsqu’ils sont consensuels ».
Les études portant sur les aspects sexospécifiques du sextage montrent systématiquement que tandis que les garçons qui envoient des sextos sont peu critiqués, les filles qui le font sont perçues comme étant sexuellement immorales: on considère que les filles qui envoient des sextos utilisent leur sexualité pour obtenir de l’attention alors qu’on assume que les garçons (même si leurs sextos deviennent publics) le font pour obtenir l’attention d’un seul partenaire potentiel [1].