Les Fake News et ce qu'on partage en ligne
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
On en parle énormément depuis quelque temps. Ces nouvelles qui, sous des apparences de légitimité, sont en fait ce qu’on en est venu à qualifier d’infox.
Ou Fake News pour les intimes.
Des études ont démontré que de communiquer un consensus scientifique sur un sujet donné peut constituer une stratégie utile dans la lutte contre la désinformation. Par exemple, une étude menée en 2015 révèle qu’un message favorable à la vaccination est plus susceptible d’être efficace s’il met l’accent sur le consensus médical concernant la sécurité des vaccins administrés aux enfants.
Les changements dans la façon de consommer (et de produire) des actualités font en sorte qu’il est plus difficile de vérifier l’exactitude d’une nouvelle donnée, et facilitent la propagation de renseignements erronés, intentionnellement ou non.
Après deux ans de pandémie COVID-19, il est plus évident que jamais que d'attaquer la question de la désinformation sur la COVID-19 devra se faire sous tous les angles possibles. Nous avons eu besoin de voix de confiance pour transmettre des messages forts, clairs et partageables dans les médias sociaux.
Bien qu'il soit important de remettre en question les nouvelles politiques, particulièrement en période électorale, il est essentiel d'être en mesure de reconnaître et de rejeter la désinformation : la diffusion délibérée de renseignements faux ou trompeurs. Dans une large mesure, les attitudes envers l'information et l'expertise sont elles-mêmes devenues politisées. Les personnes de gauche étant plus enclines à faire confiance aux experts et à leurs conseils, tandis que celles de droite le sont moins. Cela peut engendrer un cercle vicieux : « La polarisation politique peut accroître la vulnérabilité à la désinformation, mais la désinformation a également le potentiel de polariser les citoyens. » De plus, si le scepticisme motivé par la recherche d'exactitude rend les gens moins vulnérables à la désinformation, le scepticisme fondé sur l'identité d'une personne nous rend plus vulnérables.
Quatre approches principales ont été adoptées pour intégrer la littératie aux médias numériques dans le programme scolaire[1]. La première, l’infusion, fait de la littératie aux médias numériques une partie intégrante du processus de recherche. La deuxième, l’intégration, fait de l’éducation aux médias ou aux médias numériques une matière à part entière, ou lui donne une place importante au sein d’une matière existante : l’éducation aux médias a d’abord été introduite en 1989 dans le programme scolaire en Ontario en suivant cette approche comme l’un des quatre volets des arts de la langue anglaise, au même titre (du moins en théorie) que la lecture, l’écriture et l’écoute[2]. La troisième, les compétences transversales, considère les compétences de littératie numérique « non pas comme quelque chose à ajouter au programme, mais comme un objectif d’apprentissage qui fait partie intégrante de toutes les pratiques en classe[3] ». La dernière, la dispersion, la situe au sein de divers niveaux et matières sans aucune conception globale[4].
L’objectivité et l’exactitude font partie des valeurs journalistiques les plus importantes. Cependant, les médias d’information canadiens ont constamment sous-représenté et stéréotypé les groupes racialisés.
Les Canadiens voient la désinformation en ligne comme l'une des plus grandes menaces actuelles pour le pays, au même niveau que le changement climatique et, plus préoccupante encore, que des problématiques comme les maladies infectieuses, l'économie mondiale et la cybersécurité.
Vous avez sûrement déjà entendu parler de l’intelligence artificielle (IA). Vous avez peut-être lu des articles vantant ses prouesses impressionnantes, comme sa capacité à créer des images et des vidéos en quelques minutes ou de tenir des conversations qui paraissent totalement humaines. L’IA est souvent qualifiée de véritable « révolution » pour les personnes en situation de handicap[1], car elle permet d’automatiser des tâches très chronophages et fastidieuses. Il a également été constaté que les agents conversationnels d’IA contribuent à réduire le sentiment de solitude chez les utilisateurs[2]. Mais qu’est-ce que l’IA exactement, et à quoi faut-il être vigilant? Quels en sont les bénéfices, et quels en sont les dangers?
« Soyez sceptiques et non cyniques. » [traduction]
– Lori Robertson, rédactrice en chef pour factcheck.org