Parler de sextage avec vos enfants – Fiche-conseils
Relations saines
Le sextage est plus susceptible d’avoir des conséquences négatives lorsque la personne qui envoie le sexto a été contrainte de le faire.
Le sextage est plus susceptible d’avoir des conséquences négatives lorsque la personne qui envoie le sexto a été contrainte de le faire.
Il est naturel pour les adolescents d’être curieux quant au sexe. Les recherches de HabiloMédias suggèrent que 1 élève sur 6 de la 7e à la 11e année utilise Internet pour rechercher des renseignements sur la santé sexuelle. Globalement, 20 % des enfants de cet âge recherchent du contenu pornographique en ligne, mais un tiers d’entre eux en voient sans en chercher, et près de la moitié prennent des mesures pour ne pas en voir.
Le début d'une nouvelle année scolaire approche à grands pas et de nombreux parents commencent à se demander comment ils peuvent aider leurs enfants à se débarrasser de leurs habitudes d'été liées aux médias. En plus de devoir établir de nouvelles règles pour l'utilisation des médias, les parents peuvent aussi faire face à un déluge de demandes et de questions de la part de leurs enfants au sujet de la technologie numérique, telles que les suivantes : Suis-je assez vieux avoir un téléphone cellulaire? Puis-je l'apporter à l'école? Qu'en est-il de mon iPod? Qu'en est-il de Facebook ou Twitter – tous mes amis y sont inscrits, j'en ai besoin pour leur parler de mes devoirs!
Les témoins jouent un rôle essentiel lorsqu’ils assistent à des actes et à des formes d’intimidation et pourraient souffrir d’effets négatifs qui sont aussi néfastes ou pires que ceux dont souffre la victime. Parallèlement, il est prouvé que les jeunes qui sont témoins de certaines formes de cyberintimidation sont en fait plus susceptibles d’en commettre eux-mêmes plus tard.
Pour la plupart des jeunes, Internet c’est avant tout un lieu où développer des relations et si la majorité des interactions sociales sont positives, certains se servent de la technologie pour intimider et harceler les autres – un phénomène qui a pour nom « cyberintimidation ».
En ligne, la violence verbale ou psychologique est la forme la plus fréquente d’intimidation. L’intimidation sociale, une autre forme répandue – particulièrement chez les filles – comprend l’exclusion sociale et la propagation de médisances et de rumeurs.
Il est important de noter qu’il n’existe pas de profil unique du jeune qui intimide. Si certains jeunes correspondent à l’image traditionnelle de l’enfant agressif qui maîtrise mal ses impulsions, d’autres sont très sensibles aux nuances sociales et savent utiliser cette connaissance au détriment de leurs cibles, alors que d’autres peuvent être motivés simplement par l’ennui.
La cyberintimidation est l’affaire de tout le monde, et la meilleure réponse réside dans l’action et la prévention. La base qui permettra de minimiser les risques liés à l’utilisation d’Internet est d’instaurer le plus tôt possible un échange ouvert avec son enfant sur ses activités en ligne, et d’établir avec lui des règles qui évolueront avec son âge. La cyberintimidation est fortement liée au désengagement moral, c’est-à-dire à la façon dont nous pouvons nous tromper en pensant qu’il est normal de faire quelque chose que nous savons être mal ou de ne pas faire quelque chose que nous savons être juste. Favoriser l’empathie et le jugement moral chez les enfants est donc un aspect important pour la prévenir en ligne et hors ligne.