Le prix du bonheur - Activité
Au cours de cette activité, les élèves remplissent un bref questionnaire qui porte sur l'image de soi, l'estime de soi et la publicité.
Au cours de cette activité, les élèves remplissent un bref questionnaire qui porte sur l'image de soi, l'estime de soi et la publicité.
Dans cette leçon, les élèves explorent les concepts liés à la collecte de données qui sont présentés dans le jeu éducatif Protecteurs de données. La leçon met en évidence la notion selon laquelle les données des élèves sont valables et méritent une gestion attentionnée par une analyse des plateformes, des applications et des sites Web utilisés, au travers la lentille des cinq outils de confidentialité (qui abordent les cinq principales façons de recueillir des données en ligne) présentés dans Protecteurs de données. Enfin, les élèves réfléchissent à la façon d’appliquer ces outils dans leurs propres activités en ligne.
Dans cette leçon, les élèves examineront un profil de réseau social fictif afin d’apprendre comment les plateformes en ligne recueillent des données sur les utilisateurs. Ils liront ensuite un article expliquant comment les plateformes utilisent ces données et exploreront certains problèmes que soulève cette pratique. Enfin, ils créeront un arbre conceptuel à partir de leur propre profil de données en ligne et réfléchiront sur la façon dont les données qu’ils publient peuvent être recueillies et utilisées par d’autres personnes.
Dans cette leçon, les élèves découvrent comment les applications qu’ils utilisent sont conçues pour les inciter à partager davantage d’informations, tant avec d’autres utilisateurs qu’avec les applications elles-mêmes. Ils découvrent ensuite le concept de conception persuasive ou d’« interfaces truquées » et étudient si ces dernières sont employées pour compliquer la désinscription à la collecte de données sur des applications populaires. Enfin, la classe élabore une « galerie des interfaces truquées » pour faciliter l’identification des interfaces truquées lorsqu’ils les rencontrent.
La majorité des applications et sites Web préférés des enfants génèrent des revenus grâce à la publicité ciblée, qui utilise leurs données personnelles pour sélectionner les annonces qui leur seront présentées. En outre, beaucoup vendent ces données à des courtiers de données, qui collectent des données provenant de nombreuses sources pour établir des profils détaillés des utilisateurs. Souvent, ces informations sont également partagées avec d’autres applications de la même entreprise comme Google, Instagram ou Facebook.
Les médias traditionnels comme le cinéma, la presse écrite et la musique ont toujours un impact significatif sur l’image corporelle des jeunes. Des recherches ont montré que même les actualités peuvent favoriser les préjugés sur le poids dans leur façon de montrer des personnes plus corpulentes, à la fois dans les photographies et dans leur manière d’aborder le poids et la santé.
Les enfants sont exposés à de nombreuses images peu réalistes du corps des femmes et des hommes dans les médias. Les émissions de télévision, les vidéos de musique, les publicités, les films, les jeux vidéo et les réseaux sociaux peuvent communiquer des idées à propos de ce que leur corps « devrait » avoir l’air. Les techniques pour manipuler les images, des techniques traditionnelles comme des retouches à l’aérographe aux technologies modernes comme des filtres, font en sorte qu’il est maintenant même possible pour les images médiatiques d’aller au-delà du possible de la réalité.
Il est prouvé que l’éducation aux médias peut lutter contre la pratique des médias qui nous imposent des modèles masculins et féminins parfaitement irréalistes. Par exemple, une étude réalisée en 2015 révèle que les filles aussi jeunes que la 5e année qui ont reçu une éducation aux médias à l’école avaient une meilleure estime d’elles-mêmes et étaient plus satisfaites de leur corps.
Les médias numériques, en particulier les réseaux sociaux et le jeu vidéo, tiennent une place toujours croissante dans la vie de nos enfants et de nos jeunes. Et même lorsqu’ils consomment d’autres médias comme la télévision, la musique et le cinéma, ils le font souvent via Internet. Par ailleurs, on retrouve une page Web, un univers virtuel, des jeux vidéo ou d’autres sous-produits numériques gravitant autour de la plupart des médias qu’ils consomment – partant du simple jouet à l’émission télévisuelle.