La cyberintimidation et la loi (3e à 5e secondaire) - Activité
Cette leçon permet aux élèves d’explorer et de discuter des aspects juridiques de la cyberintimidation.
Cette leçon permet aux élèves d’explorer et de discuter des aspects juridiques de la cyberintimidation.
En 2007, la cyberintimidation a été le sujet non académique numéro un dans les écoles canadiennes. Intimider sur Internet est plus facile qu'intimider dans la réalité: on peut opérer anonymement, sans peur des représailles, et on ne voit pas les conséquences de ses actes sur autrui – comme l'a joliment exprimé mon fils : « On n'a jamais vu un ordinateur pleurer ! »
La cyberintimidation, on en entend beaucoup parler n’est-ce pas ? Et cela, d’une façon qui bien souvent, donne l’impression au parent moyen dont je suis que ce fléau soit plus exagérément rependu qu’il ne l’est sans doute en réalité!
Dans cette leçon, les élèves apprennent des façons de gérer leur vie privée et leur réputation en ligne en explorant leur présence numérique et de faire de bons choix quant au partage du contenu d’autres personnes en ligne. Les élèves explorent comment ils sont représentés en ligne par l’intermédiaire de leur propre contenu et le contenu affiché ou partagé par d’autres, ainsi que d’outils de recherche pour contrôler l’accès à leur contenu virtuel. Les élèves explorent des dilemmes moraux relatifs à l’affichage et au partage de matériel personnel.
Dans cette leçon, les élèves explorent les signaux verbaux et visuels sur lesquels nous comptons pour comprendre comment d’autres personnes se sentent. Puis, ils tiennent compte des différences entre les communications en ligne et hors ligne et discutent de la façon dont ces différences pourraient compliquer leur compréhension des impacts de nos mots et gestes sur les autres en ligne. Les élèves cernent ensuite des stratégies pour atténuer ces aspects de la communication en ligne et les appliquent pour créer un produit médiatique dans lequel elles sont utilisées efficacement.
Les médias numériques excluant un grand nombre des éléments qui pourraient inciter à ressentir de l'empathie; ainsi, il est parfois difficile pour les enfants de ne pas perdre de vue que les conversations qu'ils entretiennent en ligne s'adressent bien à des personnes réelles – avec des émotions réelles.
Cette leçon donne l'occasion aux élèves d'explorer ce concept, et de discuter de l'importance de l'empathie et du bon sens lorsqu'ils interagissent en ligne.
Ce n’est un secret pour personne, je pense, le climat général sur les médias sociaux peut parfois devenir un peu malsain. Et c’est sans doute pire depuis le début de la pandémie l’année dernière. Un peu comme si chacun étant confiné derrière son écran, on n’avait plus tous que ça à faire, s’invectiver à coups d’insultes et d’argumentations banales. Un peu comme si notre opinion avait le pouvoir de changer l’ordre du monde et qu’il fallait par conséquent convaincre les autres à tout prix. Peu importe la façon.
Cette leçon permet aux élèves d’explorer les concepts des règles, des valeurs et de l’éthique et d’apprendre comment ces éléments influencent notre prise de décisions. Les élèves sont ensuite invités à considérer comment ils peuvent contribuer à créer des cultures virtuelles positives.
Cette leçon permet aux élèves d’explorer et de discuter des aspects juridiques de la cyberintimidation. Les élèves passent en revue des études de cas hypothétiques, mesurent la gravité de chacun des cas, établissent qui est légalement responsable, quelle mesure doit être prise et par qui. Afin d’établir ceci, les élèves chercheront des réponses aux questions suivantes : Comment se différencie la cyberintimidation de l’intimidation hors ligne ? Quels sont les aspects d’un cas de cyberintimidation pouvant mener à une action en justice ? Qu’est-ce qui détermine s’il s’agit d’une affaire civile ou d’une affaire criminelle ? Comment la Charte des droits et la Convention relative aux droits de l’enfant peut-elle trouver un équilibre entre la liberté d’expression et la sécurité de la personne ? À quel moment et de quelle façon les écoles doivent-elles se sentir responsables des cas de cyberintimidation ?