Le choc de Bobinette
On la connait, l'image de l'océan et du petit poisson, qui illustre si bien le sentiment de nombreux francophones au pays : c'est l'histoire du p'tit francophone perdu dans un océan anglophone…
On la connait, l'image de l'océan et du petit poisson, qui illustre si bien le sentiment de nombreux francophones au pays : c'est l'histoire du p'tit francophone perdu dans un océan anglophone…
C'est avec tristesse que nous soulignons le décès, le 26 août dernier, de Jacques Bensimon, grand champion de l'industrie canadienne du film et de la télévision. Administrateur des affaires culturelles et cinéaste doué, Jacques laisse un grand héritage grâce à ses nombreuses contributions à la vie culturelle du Canada.
L'Homme est un animal social avant tout. Mettez-le devant Internet, et en moins de dix ans, il
La Journée sans achats, c'est le 27 novembre ! Lancée à l'initiative de la Media Fondation à Vancouver, la Journée sans achats est maintenant suivie dans le monde entier. Le mot d'ordre de la journée est de ne rien acheter et d'utiliser le temps ainsi libéré pour réfléchir à nos habitudes de consommation.
Croyez-le ou non, aucune expérience de laboratoire n'avait à ce jour étudié comment l'exposition de l'alcool à la télévision en affecte la consommation immédiate. Les chercheurs néerlandais et canadien qui viennent de publier les résultats d'une telle recherche expliquent cette lacune par le fait que « l'on s'attend à ce que l'exposition aux images télévisées s'installent avec le temps, par le biais de changement dans les associations, les cognitions, et les attentes. » (Robinson et al., 1998, cités par Engels, Hermans, van Baaren, Hollenstein et Bot, et traduit de l'anglais par moi-même).
Le 28 octobre se tiendra la Journée mondiale du cinéma d'animation. Le Canada a un intérêt marqué pour ce genre cinématographique : le Festival d'Ottawa, à la fin de l'été, est le plus grand et le plus ancien festival d'animation en Amérique du Nord.
De nos jours, il existe une pression grandissante pour utiliser les médias en classe. Avec, en filigrane, l'idée que ces médias peuvent démultiplier l'acte éducatif, à la fois parce que les outils à disposition sont particulièrement puissants, et parce que les élèves sont naturellement attirés par la technologie.
En 2007, la cyberintimidation a été le sujet non académique numéro un dans les écoles canadiennes. Intimider sur Internet est plus facile qu'intimider dans la réalité: on peut opérer anonymement, sans peur des représailles, et on ne voit pas les conséquences de ses actes sur autrui – comme l'a joliment exprimé mon fils : « On n'a jamais vu un ordinateur pleurer ! »
Un homme à terre baignant dans une mare de sang, un enfant couvert de poussière pleurant son désespoir, des gens hagards, et des décombres partout ; façades éventrées d'immeuble, voitures défoncées, palais présidentiel disloqué, … voilà les images qu'on pouvait voir dans tous les médias ces derniers jours – si vous avez été épargné, c'est que vous n'étiez sans doute pas sur Terre.
Au hasard du Net, je suis récemment tombée sur une série d'articles commentant la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Bétancourt, détenue par les Farc depuis six ans. Cette libération a embrasé la France à la manière des événements du 11 septembre : une immense émotion collective –mais qui dans le cas présent était positive. Or plusieurs articles s'interrogeaient sur le traitement médiatique de cette libération en des termes pour le moins inattendus : l'un d'entre eux allait jusqu'à arguer que si cette libération a provoqué un tel engouement public, c'est parce que l'otage était une jeune femme (comptez cela comme un premier argument), « sans défense », « frêle et menue », mais néanmoins « glamour ». La question qui vient alors à l'esprit est la suivante : est-ce réellement les médias qu'on déconstruit, ici ? N'est-ce pas plutôt la réalité qu'on reconstruit pour nous, par la lorgnette étroite des stéréotypes sexuels et sexistes ?