Il existe deux principales stratégies pour lutter contre la propagande haineuse en ligne et les cultures de haine dans la salle de classe : enseigner aux jeunes à les reconnaître et les déconstruire, puis leur donner les moyens d’intervenir par la réplique.
Ce guide aide les corps policiers, les groupes communautaires et les éducateurs à reconnaître les contenus haineux sur Internet – surtout lorsqu’ils s’adressent aux jeunes.
Ottawa, 12 février 2007 – Les jeunes d'aujourd'hui évoluent dans un monde virtuel et le seul fait « d'être constamment branchés » signifie qu'ils ne peuvent désormais échapper aux pressions sociales de leurs pairs à l'école. Sur Internet, les jeunes peuvent communiquer entre eux sous le couvert de l'anonymat; plusieurs prennent alors la liberté de commettre des actes, en ligne, qu'ils n'oseraient même envisager dans la vie réelle.
Dans cette leçon, les élèves apprennent comment les techniques de propagande sont utilisées pour promouvoir la haine et l’intolérance en ligne.
La propagande en ligne et la prolifération de la haine - Compétences
En plus des images de désastres naturels et de violence, le reportage des crimes haineux, un sujet assez commun aux nouvelles, peut également être troublant pour les enfants. Le fait de voir ou d’entendre dans les médias les agressions motivées par la haine et le vandalisme des maisons, des cimetières et des lieux de culte, peut susciter de la peur ou de l’anxiété chez les jeunes, en particulier s’ils appartiennent à des groupes vulnérables. Dans plusieurs cas, l’effet sera pire parce que les jeunes canadiens ne sont pas témoins de racisme et de haine que dans les actualités : près de la moitié voit du contenu haineux en ligne au moins une fois par mois et un sur six en voit tous les jours.
Les plateformes et les parents ont des rôles cruciaux à jouer pour changer les cultures de la haine pour les jeunes en ligne.
OTTAWA, 29 mai 2019 – Selon une nouvelle étude de recherche menée par HabiloMédias, le centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique, même si les jeunes Canadiens estiment qu’il est important de s’opposer lorsqu’ils sont témoins de haine en ligne, seulement 10 % d’entre eux le font fréquemment.
Faire face à la haine sur Internet : Page portail
La tragédie au marathon de Boston a soulevé des questions à propos du rôle que joue Internet dans la radicalisation des jeunes et, de façon plus générale, comment on peut se servir d’Internet pour perpétuer la haine.