Internet et l'économie de l'attention
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
La dichotomie faite par Prensky à propos des « natifs » et des « immigrants » du numérique est de plus en plus chahutée. Dans l'article Evidence Doesn't Support Generational Distinction, Mark Bullen, du BC Institute of Technology, note que « C'est un fait accepté presque sans discussion que la génération Net, comme on l'appelle, est fondamentalement différente des générations précédentes, et que donc on devrait changer la façon de traiter cette nouvelle génération de travailleurs, d'étudiants, et de consommateurs. » Selon les partisans de cette idée, non seulement les nouvelles technologies font partie intégrante de la vie de la nouvelle génération, mais du fait que, à l'instar d'Obélix, ils sont tombés dedans quand ils étaient petits, leur développement (cérébral, dans leur cas) s'en est trouvé modifié par rapport aux générations précédentes.
Il y a quelques mois, James H. Billington, le bibliothécaire en titre de la bibliothèque nationale américaine déplorait que les communications électroniques étaient en train de détruire « l'unité de base de la pensée humaine : la phrase ».
Et si l’avenir des méthodes pédagogiques était lié à l’utilisation des médias sociaux ?
Ah Internet ! Tant les adultes que les jeunes, je pense, ont beaucoup à apprendre sur le sujet tant 2015 et les prochaines années risquent de voir de plus en plus de nouvelles porter sur la question de la sécurité!
On parle ici de ce qu’on pourrait presque qualifier de pathologie de surcharge informationnelle. Un terme global pour définir ce grand courant dans lequel nous sommes tous aspirés au quotidien en raison de l’accès toujours croissant à une multitude de canaux de télévision ou de radios, de sites internet, et autres outils de communications que sont notamment nos portables et autres tablettes. Des outils technologiques qui font de nous des êtres surconnectés.
Aujourd’hui, Facebook, HabiloMédias et le Réseau de télévision des peuples autochtones (RTPA) ont diffusé une série de guides récemment traduits à l’intention des adolescents autochtones, lesquels guides fournissent des conseils sur le partage et la prise de décisions en ligne. Les guides Réfléchissez avant de partager ont été diffusés à Winnipeg lors de l’ouverture du National Centre for Truth and Reconciliation à l’Université du Manitoba.
Lorsque vous vous inscrivez à un service sur un site Web ou que vous utilisez une application la première fois, lisez-vous attentivement la politique de confidentialité et les conditions d'utilisation? Ou, comme la plupart d'entre nous, cliquez-vous sur « J'accepte » dès que possible?
Et si un jour l’un de vos enfants décidait de vous poursuivre pour avoir mis en ligne, sur Facebook ou ailleurs, des photos de lui sans son consentement ? Scénario de pure sciences fictions, pourrions-nous penser!
Ça y est, c’est l’âge : ma fille, 10 ans, veut un compte sur Facebook. Comme plusieurs de ses amies, qui en ont déjà un depuis longtemps. Même si l’âge légal est de 13 ans... La pression est forte. La tentation est grande d’accepter à condition que « tu m’acceptes comme amie et que je vérifie tout ce que tu postes et ce que tu reçois »... Comme cette maman qui surveille les réseaux sociaux de ses enfants à partir de son téléphone cellulaire.