Image corporelle – Introduction
La croyance populaire voulant que « minceur soit synonyme de beauté » est profondément ancrée dans notre société.
La croyance populaire voulant que « minceur soit synonyme de beauté » est profondément ancrée dans notre société.
Il est naturel pour les adolescents d’être curieux quant au sexe. Les recherches de HabiloMédias suggèrent que 1 élève sur 6 de la 7e à la 11e année utilise Internet pour rechercher des renseignements sur la santé sexuelle. Globalement, 20 % des enfants de cet âge recherchent du contenu pornographique en ligne, mais un tiers d’entre eux en voient sans en chercher, et près de la moitié prennent des mesures pour ne pas en voir.
Il est prouvé que l’éducation aux médias peut lutter contre la pratique des médias qui nous imposent des modèles masculins et féminins parfaitement irréalistes. Par exemple, une étude réalisée en 2015 révèle que les filles aussi jeunes que la 5e année qui ont reçu une éducation aux médias à l’école avaient une meilleure estime d’elles-mêmes et étaient plus satisfaites de leur corps.
Dans cette leçon, les élèves se penchent sur la façon dont les médias sociaux peuvent les inciter à se comparer aux autres, de même que sur les conséquences que cette comparaison peut avoir sur leur image corporelle et leur estime de soi. Ils analysent comment les fonctionnalités, les algorithmes, et la culture des réseaux sociaux qu’ils utilisent peuvent les influencer. Ils produiront des « prototypes papier » d’applications de médias sociaux repensées qui favorisent une utilisation plus saine. Enfin, les élèves réfléchiront à la façon dont ils peuvent adapter leur utilisation des applications existantes pour qu’elles ressemblent davantage à leurs versions repensées.
L’internet permet aux jeunes de socialiser avec leurs amis et leur famille, de trouver des personnes avec qui ils partagent des intérêts communs, et des communautés pouvant leur fournir un soutien émotionnel.
La nature de l’exploitation sexuelle en ligne est largement méconnue : « Contrairement aux pédophiles (c’est-à-dire des individus ayant des intérêts sexuels pour les enfants) qui s’en prennent à de jeunes enfants, la plupart des crimes sexuels initiés sur Internet impliquent de jeunes adultes (principalement des hommes) qui ciblent et séduisent des adolescents pour les pousser à des rencontres sexuelles. » De même, le matériel d’exploitation sexuelle des enfants est le plus souvent produit par des membres de la famille des victimes, les pères étant les auteurs les plus fréquents. Même dans les cas de sextorsion, 60 % des jeunes qui en sont victimes connaissent les auteurs dans la vie réelle