Tableau de résultats d'apprentissage - Ontario - Vie active et santé - 12e année, cours ouvert (PPL4O)
Tableau de résultats d'apprentissage - Ontario - Vie active et santé - 12e année, cours ouvert (PPL4O)
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Si le public semble enfin comprendre que les adolescents attachent de l'importance à leur vie privée – telle qu'ils la définissent – l'idée que les jeunes enfants ont des renseignements personnels qu'il importe de protéger est encore nouvelle. La majorité des gens seraient surpris d'apprendre à quel âge les jeunes enfants commencent à naviguer sur le Net : l'âge moyen est passé de dix ans en 2002 à quatre ans en 2009 (Findahl, Olle, Preschoolers and the Internet, présenté à la conférence EU Kids Online, Londres, 11 juin 2009. http://www.lse.ac.uk/collections/EUKidsOnline/EU%20Kids%20I/Conference%20Papers%20and%20abstracts/Emerging%20Issues/Findahl.pd) et depuis l'avènement du iPhone et du iPad, cet âge est sans doute encore plus bas.
Huit ans, c’est long quand il s’agit d’Internet. Entre 2005, moment où HabiloMédias publiait la phase II de notre étude Jeunes Canadiens dans un monde branché, et 2013, lorsque nous avons réalisé le sondage national des élèves pour la phase III, Internet a connu une énorme transformation : les vidéos en ligne, auparavant lentes et pleines de bogues, sont devenues l’une des activités les plus populaires sur le Web, tandis que le réseautage social est maintenant largement répandu tant chez les adultes que chez les jeunes. Les expériences vécues en ligne par les jeunes ayant également changé, nous avons interrogé 5 436 élèves canadiens de la 4e à la 11e année, dans des classes de chaque province et territoire, afin de découvrir comment.
Pour les parents d’adolescents et de préadolescents, Internet peut parfois ressembler à une liste sans fin de sites Web : Facebook, Twitter, Tumblr, SnapChat, etc., en plus des nombreux autres sites qui viennent s’y ajouter tous les quelques mois. Bien que les risques pour la sécurité de ces sites soient souvent exagérés (il est plus efficace de développer une pensée critique plus large que de se concentrer sur les particularités des derniers sites préférés des enfants) [en anglais seulement], certains autres sites présentent des risques très réels et précis que les parents sont moins susceptibles de connaître. Ces soi‑disant « sites indésirables » offrent un accès non autorisé à du contenu protégé par le droit d’auteur comme de la musique, des films et des jeux vidéo.
Les jeunes se soucient-ils de leur vie privée? Les participants à des groupes de discussion de HabiloMédias en 2012 nous ont dit qu’ils se souciaient grandement de leur vie privée, même s’ils participent activement à des plateformes et à des activités que les adultes considèrent comme étant seulement des sites de partage et de diffusion. En examinant les conclusions de notre étude Jeunes Canadiens dans un monde branché réalisée auprès de plus de 5 000 élèves des provinces et des territoires du Canada, nous pouvons maintenant commencer à comprendre cette contradiction : les jeunes ne se soucient peut-être pas de notre définition de la vie privée, mais ils veulent avoir le contrôle, le contrôle de ceux qui peuvent voir leurs publications, de ceux qui peuvent savoir où ils se trouvent et, surtout, de la façon dont les autres les perçoivent.
Administré par le Conseil canadien des normes de la radiotélévision,
Twitter est une plateforme de micro-blogging : on y publie des messages courts (moins de 140 caractères, espaces compris), qui répondent à la question « Qu'êtes-vous en train de faire ? ». Cette question a son importance : elle permet de situer Twitter, non comme un service de conversation, mais un service de partage.
Avec avril, voici revenue « la semaine sans télé », une semaine particulièrement suivie dans les écoles québécoises, où certaines ont même courageusement élargi le défi à dix jours, et à tous les écrans (ordinateur, Game Boy, etc…). Car force est de constater que, même si le visionnement de la télévision décline, depuis quelques années, c'est aux dépens d'autres écrans.
Une affaire de fraude récente au Colorado touchant sur l'accès aux informations chiffrées est devenue une boîte de Pandore virtuel. Comme de fait, cette analogie n'est certainement pas la plus propice étant donné la situation actuelle. À l'heure présente, les procureurs américains cherchent de contraindre une femme à déchiffrer le disque dur de son ordinateur afin d'aider à la court dans leur poursuite contre elle. Ce cas illustre bien la tension qui existe entre la manière que nous percevons les nouvelles technologies et la réalité de comment elles fonctionnent. En plus, les polémiques touchant à ce sujet démontrent jusqu'à quel point la loi dépend de nos interprétations en ce qui concerne le monde du numérique. La décision du tribunal américain établira une jurisprudence qui pourra sans-doute avoir des implications au Canada. Ce qui rend cette situation tellement importante pour le domaine de la loi numérique c'est que ce sont nos propres perceptions culturelles erronées qui forment le soubassement de la crise légale.