La publicité et la violence masculine - Activité
Cette activité vise à sensibiliser les élèves à la manière dont la violence masculine est utilisée et exploitée en publicité.
Cette activité vise à sensibiliser les élèves à la manière dont la violence masculine est utilisée et exploitée en publicité.
Au cours de cette leçon, les élèves sont initiés à l’histoire de la pratique du « blackface » (littéralement, « face noire » – une forme de représentation raciste traditionnelle dans laquelle les acteurs se maquillaient en noir pour évoquer les traits ethniques stéréotypés des Noirs aux États-Unis) et aux autres exemples d’acteurs qui proviennent de groupes majoritaires et jouent des personnages de groupes minoritaires, comme des acteurs blancs jouant des personnages asiatiques ou autochtones ainsi que des acteurs valides jouant des personnages atteints d’une incapacité.
La violence dans les médias est un sujet d’actualité récurrent depuis presque aussi longtemps que les médias de masse existent. Les causes de cette violence changent tous les deux ou trois ans : la musique, les réseaux sociaux, les jeux vidéo, les émissions de télévision et les films.
Il est difficile de définir une fois pour toutes l’effet de la violence dans les médias sur les consommateurs et les jeunes. Un certain nombre de raisons expliquent cette difficulté, mais l’enjeu principal demeure la complexité à définir ou à classer des termes comme « violence » et « agression ».
Quoique les parents puissent trouver que certaines représentations de la violence sont tout à fait appropriées pour les jeunes, il existe un contenu très vaste disponible en ligne et dans les médias. Du personnage d'animation personnalisé par un chat qui reçoit une enclume sur la tête jusqu'à des images vidéo de blessures et de décès réels, les enfants et les jeunes ont accès à tout en ligne.
Les représentations de la violence ne sont pas nouvelles. En fait, la violence est un élément clé des médias depuis la naissance de la littérature : la poésie et le théâtre grec antique représentaient souvent des meurtres, des suicides et des actes d’automutilation ; de nombreuses pièces de Shakespeare exposent violence, torture, mutilation, viol, vengeance et terreur psychologique ; certains des livres les plus populaires du 19e siècle étaient des romans à sensation qui ne manquaient pas d’être sanglants et horrifiants.
Voilà la source que vous avez souillée de votre fange ;
voilà le bel été que vous avez mêlé à votre hiver.
Vous avez tué son mari ; et, pour ce crime infâme,
deux de ses frères ont été condamnés à mort ;
ma main coupée n’a été pour vous qu’un jeu plaisant ;
ses deux mains, sa langue, et cette chose plus précieuse
que mains et que langue, son innocence immaculée,
traîtres inhumains, vous les avez violemment ravies.
Titus Andronicus, Acte V, Scène II.
De nombreux pays occidentaux considèrent la violence dans les médias comme un enjeu de politique publique. Au centre du débat se trouve le défi d'adaptation à des principes qui peuvent sembler en opposition, soit la protection des enfants face à du contenu médiatique inapproprié et le respect du droit à la liberté d'expression.
Nul ne sait mieux que l’industrie du marketing que les enfants et les jeunes représentent un énorme marché, autant par leur propre pouvoir d’achat que par l’influence qu’ils exercent sur les dépenses familiales.