Dans le cadre de cette leçon, les élèves examineront deux sites Web sur des animaux insolites et apprendront comment évaluer efficacement les sources en ligne. Ils créeront ensuite un faux site Web qui démontre les signaux trompeurs qui sont souvent considérés à tort comme des signes de fiabilité.

Matthew Johnson

Depuis près de 30 ans, les enseignants canadiens encouragent les élèves à aller sur Internet et les préparent à utiliser les technologies réseautées de façon sécuritaire, productive et responsable. Bon nombre de jeunes Canadiens font leur première expérience d’Internet en classe et à la bibliothèque de leur école. Cependant, au cours de la dernière décennie, alors que les outils numériques nous ont offert de nouvelles possibilités de créer et de distribuer du contenu numérique, les recherches de HabiloMédias démontrent que la plupart des enseignants canadiens ne créent pas de médias en classe.

Si vous vous demandez comment entreprendre la création de médias sur votre téléphone, tablette ou ordinateur, l’animation est un bon point de départ. Vous pouvez commencer à le faire comme activité familiale même lorsque les enfants sont très jeunes : ils seront rapidement capables de faire presque tout eux-mêmes.

Il est facile d’excuser les parents qui croient que les enfants d’aujourd’hui connaissent à fond les médias depuis leur tout jeune âge. Les enfants sont médiatisés, c’est certain, même avant leur naissance : Elsa et Elmo sont présents sous une forme ou une autre dans presque toutes les fêtes prénatales. En ce qui concerne la littératie numérique, les enfants s’adaptent aux appareils numériques aussi facilement que les canards à l’eau, devenant rapidement des experts pour trouver les vidéos et les jeux qu’ils veulent.

Marie-Josée ArchambaultL’automne dernier, l’Homme de la maison a entrepris d’activer la vérification de sécurité à plusieurs facteurs sur nos courriels afin qu’en cas de tentative de fraudes de nos comptes, nous puissions en être avertis le plus tôt possible. Une action toute simple, semble-t-il, à l’efficacité démontrée, et que les spécialistes en sécurité nous conseillent d’ailleurs vivement.

Les ados avertis promulguent la clarté pour tous

Nous l’avons tous fait : défiler tout un mur de texte jusqu’au bouton « J’accepte » sans vraiment comprendre ce à quoi nous avions consenti. Puis, lorsque nous utilisons la plateforme, des messages comme « Nous avons apporté des changements à nos conditions d’utilisation » nous rappellent simplement que nous ne les avions probablement pas lues en premier lieu. Notre monde est de plus en plus influencé par les données qui sont recueillies à notre sujet. Pour les jeunes en particulier, des conséquences graves et inattendues pourraient avoir un impact pendant leur vie entière.

Par Samantha McAleese, associée de recherche chez HabiloMédias et
David Fowler, vice-président en marketing et communications de l’ACEI.

Image: Teens casually looking at mobile devices

La moitié des jeunes Canadiens âgés de 16 à 20 ans ont déjà reçu un message à contenu sexuel (photographie de nudité complète ou partielle ou « sexy ») sans l’avoir sollicité. Quel que soit le nom qu’on donne à la chose – sextos, photos de nu, selfie nu ou simplement photos... Ce n’est pas nécessairement une chose souhaitée. Et même si tu as demandé de recevoir une telle image, tu dois faire de bons choix pour protéger la vie privée de son expéditeur. De plus, il n’y a aucune excuse justifiant le fait de relayer ou de partager un message à contenu sexuel qu’on t’a envoyé.