On la connait, l'image de l'océan et du petit poisson, qui illustre si bien le sentiment de nombreux francophones au pays : c'est l'histoire du p'tit francophone perdu dans un océan anglophone…
Internet et communication mobile
Le Gramercy Park de New York est une curieuse institution : deux acres d’espace vert clôturé accessible seulement aux propriétaires des résidences situées près du parc. (Pour visiter le parc, les non-résidents doivent séjourner au Gramercy Park Hotel ou devenir membres du Players Club ou du National Arts Club, et chacune de ces institutions dispose d’un nombre limité de clés.) Bien sûr, ce type de parcs privés est l’exception plutôt que la règle. Depuis l’époque de Frederick Law Olmsted, qui a fait campagne pour la création de parcs urbains partout en Amérique du Nord et a notamment aménagé Central Park, à New York, et le parc du Mont‑Royal à Montréal, nous nous attendons à ce que la plupart de nos espaces récréatifs soient publics. Les villes et les quartiers sont systématiquement cotés selon la quantité et la qualité des parcs, et toute suggestion visant à réduire ces services soulève toujours de vives réactions de la part des contribuables. Les terrains de jeu sont également publics par défaut.
En tant que pédagogue oeuvrant pour l'éducation aux médias, je ne peux que me réjouir du fait que l'Ontario ait décidé d'inclure à son cursus scolaire des leçons sur la sécurité sur Internet.
L'industrie de la musique va mal. Et c'est la faute d'Internet.
Pourquoi ? A cause du partage de fichier ( « Peer to Peer », ou encore P2P) –la bête noire des maisons de disques.
Si Internet a donné un nouveau terrain de chasse aux corporations et publicitaires, il a également ouvert un nouvel espace de convivialité et de coopération aux habitants du « village planétaire ». Wiki, GNU, Creative Commons, Copyleft, … autant de concepts qui sont nés du réseau dans le but d'en rendre l'aspect collaboratif plus libre.
Je n'ai pas eu la chance d'assister au Colloque international du CEFRIO intitulé Enquête sur la génération C : Les 12-24 ans, utilisateurs extrême d'Internet et des TI . L'événement n'était pas des moindres, puisque non seulement on y dévoilait les résultats attendus de cette enquête québécoise, mais on y attendait aussi des sommités internationales comme danah boyd (c'est elle qui n'aime pas les majuscules), et d'autres du crû comme Mario Asselin, Felix Genest ou Ron Canuel. Le programme, d'autant que j'ai pu en juger de l'extérieur, semblait allier orateurs et panels de discussion en proportions stœchiométriques. Et les conditions techniques étaient à la hauteur de l'intitulé du colloque : WiFi à volonté, et salle équipée d'un écran géant diffusant en temps réel les commentaires de twitterers zélés. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Twitter, j'explique : le CEFRIO avait mis en place pour l'événement un « hashtag », en d'autres termes une étiquette (#GenC), qui permet de rassembler tous les tweets (messages) portant ce thème en une seule liste, laquelle liste était projetée en simultané dans la salle du colloque.
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
Twitter est une plateforme de micro-blogging : on y publie des messages courts (moins de 140 caractères, espaces compris), qui répondent à la question « Qu'êtes-vous en train de faire ? ». Cette question a son importance : elle permet de situer Twitter, non comme un service de conversation, mais un service de partage.
L'Homme est un animal social avant tout. Mettez-le devant Internet, et en moins de dix ans, il
Wikipédia est la ressource en ligne la plus utilisée. C'est la première destination des jeunes pour leurs recherches scolaires – et c'est souvent aussi la seule.