Les règles du jeu
Dans cette leçon, les élèves réfléchissent à l'importance des règles écrites et non écrites qui permettent d'apprendre et de jouer ensemble, en ligne et hors ligne.
Dans cette leçon, les élèves réfléchissent à l'importance des règles écrites et non écrites qui permettent d'apprendre et de jouer ensemble, en ligne et hors ligne.
Dans cette leçon, les élèves commencent par considérer un des cinq scénarios qui illustrent des relations malsaines avec les médias numériques : faire pression sur les autres pour qu’ils partagent du contenu privé, le harcèlement en ligne, le harcèlement et l’abus de confiance. Les élèves font ensuite le lien entre les scénarios et leurs propres expériences en donnant des exemples de ces comportements et en votant pour ceux qui s’appliquent le mieux à leur vie. L’enseignant mène ensuite une discussion dirigée sur les raisons pour lesquelles les comportements malsains pourraient être plus communs lorsque nous communiquons par les médias numériques et les façons dont ils peuvent être évités ou atténués. Les élèves font leur propre scénario dans lequel ils représentent des jeunes qui composent efficacement avec une des relations malsaines.
Parler avec les enfants de la violence dans les médias qu'ils consomment – soit la télévision, les films, les jeux vidéo, la musique et Internet – peut les aider à mettre la violence dans les médias en perspective et peut-être à en réduire l’impact. Voici des façons de lancer la discussion pour aider les enfants à développer la pensée critique nécessaire à la compréhension et au questionnement sur l'usage de la violence dans les médias.
La plupart des enfants vivent autant en ligne que hors ligne. Mais Internet requiert bon nombre de décisions morales et éthiques qui n'ont pas à être prises hors ligne. Ces conseils vous indiquent des façons d'aider vos enfants à acquérir une référence morale qui les guidera dans ces prises de décision.
Les représentations de la violence ne sont pas nouvelles. En fait, la violence est un élément clé des médias depuis la naissance de la littérature : la poésie et le théâtre grec antique représentaient souvent des meurtres, des suicides et des actes d’automutilation ; de nombreuses pièces de Shakespeare exposent violence, torture, mutilation, viol, vengeance et terreur psychologique ; certains des livres les plus populaires du XIXe siècle étaient des romans à sensation qui ne manquaient pas d’être sanglants et horrifiants.
Nul ne sait mieux que l’industrie du marketing que les enfants et les jeunes représentent un énorme marché, autant par leur propre pouvoir d’achat que par l’influence qu’ils exercent sur les dépenses familiales.
Quoique les parents puissent trouver que certaines représentations de la violence sont tout à fait appropriées pour les jeunes, il existe un contenu très vaste disponible en ligne et dans les médias. Du personnage d'animation personnalisé par un chat qui reçoit une enclume sur la tête jusqu'à des images vidéo de blessures et de décès réels, les enfants et les jeunes ont accès à tout en ligne.
Il est difficile de définir une fois pour toutes l’effet de la violence dans les médias sur les consommateurs et les jeunes. Un certain nombre de raisons expliquent cette difficulté, mais l’enjeu principal demeure la complexité à définir ou à classer des termes comme « violence » et « agression ».
De nombreux pays occidentaux considèrent la violence dans les médias comme un enjeu de politique publique. Au centre du débat se trouve le défi d'adaptation à des principes qui peuvent sembler en opposition, soit la protection des enfants face à du contenu médiatique inapproprié et le respect du droit à la liberté d'expression.
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.