L’attitude des jeunes à l’égard de la vie privée
Contrairement aux stéréotypes, les jeunes se soucient de leur vie privée.
Contrairement aux stéréotypes, les jeunes se soucient de leur vie privée.
À l’échelle internationale, un vaste éventail de législations a été élaboré afin de gérer et de protéger les renseignements confidentiels des individus. La protection de la vie privée est régie différemment selon les secteurs public et privé du Canada.
Je n'ai pas eu la chance d'assister au Colloque international du CEFRIO intitulé Enquête sur la génération C : Les 12-24 ans, utilisateurs extrême d'Internet et des TI . L'événement n'était pas des moindres, puisque non seulement on y dévoilait les résultats attendus de cette enquête québécoise, mais on y attendait aussi des sommités internationales comme danah boyd (c'est elle qui n'aime pas les majuscules), et d'autres du crû comme Mario Asselin, Felix Genest ou Ron Canuel. Le programme, d'autant que j'ai pu en juger de l'extérieur, semblait allier orateurs et panels de discussion en proportions stœchiométriques. Et les conditions techniques étaient à la hauteur de l'intitulé du colloque : WiFi à volonté, et salle équipée d'un écran géant diffusant en temps réel les commentaires de twitterers zélés. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Twitter, j'explique : le CEFRIO avait mis en place pour l'événement un « hashtag », en d'autres termes une étiquette (#GenC), qui permet de rassembler tous les tweets (messages) portant ce thème en une seule liste, laquelle liste était projetée en simultané dans la salle du colloque.
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
Noël approche, c'est donc l'époque de l'année où beaucoup s'apprêtent à célébrer le Dieu de la consommation.
Cette leçon permet aux élèves de se familiariser avec les différentes techniques utilisées par les applications et les sites Web commerciaux pour recueillir des renseignements personnels sur les enfants. La leçon permet également de comprendre les enjeux relatifs aux enfants et à la protection de la vie privée sur Internet. Les élèves commencent par se demander s’ils seraient à l’aise que des personnes puissent connaître diverses informations à leur sujet, puis visionnent une vidéo expliquant le fonctionnement de la publicité ciblée et en discutent. Ils explorent ensuite le concept de publicité ciblée par le biais d’un exercice en classe dans lequel le Prince charmant essaie de cibler Cendrillon avec une publicité pour des pantoufles de verre, puis analysent comment leurs propres informations personnelles pourraient être utilisées pour les cibler avec des publicités. Dans la deuxième partie de la leçon, les élèves sont initiés aux politiques de protection de la vie privée et à la manière dont elles sont évaluées par le site Web Terms of Service, Didn’t Read. Ils lisent et analysent l’évaluation que fait le site d’une application populaire, puis apprennent à limiter la collecte de données. Dans le cadre d’une activité complémentaire, les élèves découvrent le concept d’« interfaces truquées » et imaginent comment la méchante Reine pourrait les utiliser pour pousser Blanche-Neige à accepter des cookies « empoisonnés ».
Au cours de cette leçon, les élèves abordent le concept selon lequel leurs expériences de jeu peuvent compromettre leurs renseignements personnels.
Ce tutoriel initie les enfants âgés de 7 à 9 ans au concept de la vie privée en ligne et leur enseigne à faire la distinction entre les renseignements qu’ils peuvent divulguer et ceux qu’il est préférable de garder pour soi. Le tutoriel les aide également à comprendre que leur décision peut varier, selon les contextes.
Les élèves exploreront le concept des droits de la personne et apprendront comment les idées entourant ce concept ont mené à la rédaction de la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies.
Dans cette leçon, les élèves découvrent comment les applications qu’ils utilisent sont conçues pour les inciter à partager davantage d’informations, tant avec d’autres utilisateurs qu’avec les applications elles-mêmes. Ils découvrent ensuite le concept de conception persuasive ou d’« interfaces truquées » et étudient si ces dernières sont employées pour compliquer la désinscription à la collecte de données sur des applications populaires. Enfin, la classe élabore une « galerie des interfaces truquées » pour faciliter l’identification des interfaces truquées lorsqu’ils les rencontrent.