Les règles du jeu
Dans cette leçon, les élèves réfléchissent à l'importance des règles écrites et non écrites qui permettent d'apprendre et de jouer ensemble, en ligne et hors ligne.
Dans cette leçon, les élèves réfléchissent à l'importance des règles écrites et non écrites qui permettent d'apprendre et de jouer ensemble, en ligne et hors ligne.
Dans cette leçon, les élèves commencent par considérer un des cinq scénarios qui illustrent des relations malsaines avec les médias numériques : faire pression sur les autres pour qu’ils partagent du contenu privé, le harcèlement en ligne, le harcèlement et l’abus de confiance. Les élèves font ensuite le lien entre les scénarios et leurs propres expériences en donnant des exemples de ces comportements et en votant pour ceux qui s’appliquent le mieux à leur vie. L’enseignant mène ensuite une discussion dirigée sur les raisons pour lesquelles les comportements malsains pourraient être plus communs lorsque nous communiquons par les médias numériques et les façons dont ils peuvent être évités ou atténués. Les élèves font leur propre scénario dans lequel ils représentent des jeunes qui composent efficacement avec une des relations malsaines.
La plupart des enfants vivent autant en ligne que hors ligne. Mais Internet requiert bon nombre de décisions morales et éthiques qui n'ont pas à être prises hors ligne. Ces conseils vous indiquent des façons d'aider vos enfants à acquérir une référence morale qui les guidera dans ces prises de décision.
Pour la plupart des jeunes, Internet c’est avant tout un lieu où développer des relations et si la majorité des interactions sociales sont positives, certains se servent de la technologie pour intimider et harceler les autres – un phénomène qui a pour nom « cyberintimidation ».
En ligne, la violence verbale ou psychologique est la forme la plus fréquente d’intimidation. L’intimidation sociale, une autre forme répandue – particulièrement chez les filles – comprend l’exclusion sociale et la propagation de médisances et de rumeurs.
Il est important de noter qu’il n’existe pas de profil unique du jeune qui intimide. Si certains jeunes correspondent à l’image traditionnelle de l’enfant agressif qui maîtrise mal ses impulsions, d’autres sont très sensibles aux nuances sociales et savent utiliser cette connaissance au détriment de leurs cibles, alors que d’autres peuvent être motivés simplement par l’ennui.
La cyberintimidation est l’affaire de tout le monde, et la meilleure réponse réside dans l’action et la prévention. La base qui permettra de minimiser les risques liés à l’utilisation d’Internet est d’instaurer le plus tôt possible un échange ouvert avec son enfant sur ses activités en ligne, et d’établir avec lui des règles qui évolueront avec son âge. La cyberintimidation est fortement liée au désengagement moral, c’est-à-dire à la façon dont nous pouvons nous tromper en pensant qu’il est normal de faire quelque chose que nous savons être mal ou de ne pas faire quelque chose que nous savons être juste. Favoriser l’empathie et le jugement moral chez les enfants est donc un aspect important pour la prévenir en ligne et hors ligne.
Comment la loi traite-t-elle la cyberintimidation?
En 2007, la cyberintimidation a été le sujet non académique numéro un dans les écoles canadiennes. Intimider sur Internet est plus facile qu'intimider dans la réalité: on peut opérer anonymement, sans peur des représailles, et on ne voit pas les conséquences de ses actes sur autrui – comme l'a joliment exprimé mon fils : « On n'a jamais vu un ordinateur pleurer ! »
L'une des décisions éthiques auxquelles les enfants sont le plus confrontés en ligne concerne la façon dont ils accèdent au contenu comme la musique, les jeux et les vidéos, ainsi que l'utilisation qu'ils en font. Nous pouvons aider les enfants à faire les bons choix en les renseignant sur le sujet : dans le cadre d'une étude, le quart des jeunes ont affirmé qu'ils cesseraient d'accéder illégalement au contenu s'ils savaient clairement ce qui est légal et ce qui ne l'est pas.