Décoder les actualités
« Soyez sceptiques et non cyniques. » [traduction]
– Lori Robertson, rédactrice en chef pour factcheck.org
« Soyez sceptiques et non cyniques. » [traduction]
– Lori Robertson, rédactrice en chef pour factcheck.org
Fait quelque peu étonnant, ce ne sont pas seulement les élèves en difficulté qui plagient : en effet, il est possible que les élèves sur qui on fait pression pour atteindre des objectifs soient plus susceptibles d’adopter des formes plus subtiles (et plus difficiles à détecter) de plagiat1. Les chercheurs ont cerné trois situations dans lesquelles cela est le plus probable : lorsque les élèves sont sous pression (travaux qui doivent être faits dans un délai serré, travaux particulièrement importants pour leur année scolaire), lorsque les élèves ne sont pas intéressés par le travail, et lorsque les élèves estiment que le devoir est injuste au point où ils n’ont pas espoir de réussir sans tricher2.
Même si les sujets portant sur la santé et les sciences sont soumis aux mêmes sortes de désinformation que l’on trouve partout, deux types sont particulièrement courants dans ces domaines : le négationnisme et la poudre de perlimpinpin.
Les Canadiens voient la désinformation en ligne comme l'une des plus grandes menaces actuelles pour le pays, au même niveau que le changement climatique et, plus préoccupante encore, que des problématiques comme les maladies infectieuses, l'économie mondiale et la cybersécurité.
L'une des décisions éthiques auxquelles les enfants sont le plus confrontés en ligne concerne la façon dont ils accèdent au contenu comme la musique, les jeux et les vidéos, ainsi que l'utilisation qu'ils en font. Nous pouvons aider les enfants à faire les bons choix en les renseignant sur le sujet : dans le cadre d'une étude, le quart des jeunes ont affirmé qu'ils cesseraient d'accéder illégalement au contenu s'ils savaient clairement ce qui est légal et ce qui ne l'est pas.
L’élément essentiel pour juger de manière exacte et objective de l’information sur la santé et les sciences est sans doute la compréhension du fonctionnement de la science.
« La liberté d'expression n'est pas le prix à payer mais la clé pour contrer la désinformation » - Chen Shih-chug, ministre de la santé de Taïwan[1]
Étant donné que les jeunes, en particulier, se tournent souvent vers les commentaires sous une publication ou une vidéo pour voir si leurs pairs ont réagi[2], il est important d'agir lorsqu'on repère de fausses informations.
Les changements dans la façon de consommer (et de produire) des actualités font en sorte qu’il est plus difficile de vérifier l’exactitude d’une nouvelle donnée, et facilitent la propagation de renseignements erronés, intentionnellement ou non.
Beaucoup d’entre nous préfèrent grandement les sources en ligne pour chercher de l’information sur la santé et les sciences, mais une majorité trouve d’abord des articles sur la santé et les sciences à travers un organe d'information traditionnel.
Vous avez sûrement déjà entendu parler de l’intelligence artificielle (IA). Vous avez peut-être lu des articles vantant ses prouesses impressionnantes, comme sa capacité à créer des images et des vidéos en quelques minutes ou de tenir des conversations qui paraissent totalement humaines. L’IA est souvent qualifiée de véritable « révolution » pour les personnes en situation de handicap[1], car elle permet d’automatiser des tâches très chronophages et fastidieuses. Il a également été constaté que les agents conversationnels d’IA contribuent à réduire le sentiment de solitude chez les utilisateurs[2]. Mais qu’est-ce que l’IA exactement, et à quoi faut-il être vigilant? Quels en sont les bénéfices, et quels en sont les dangers?