Décoder les actualités
« Soyez sceptiques et non cyniques. » [traduction]
– Lori Robertson, rédactrice en chef pour factcheck.org
« Soyez sceptiques et non cyniques. » [traduction]
– Lori Robertson, rédactrice en chef pour factcheck.org
La plupart d’entre nous consultons des sources en ligne pour nous informer de l’actualité, qu’il s’agisse de lire un journal en ligne ou de partager une nouvelle avec des amis et des membres de notre famille. Toutefois, les nouvelles sont l’une des choses les plus difficiles à vérifier. Parfois, les premières nouvelles qui ne s’avèrent pas véridiques continuent de circuler sur les médias sociaux, et les gens peuvent partager de fausses nouvelles pour des raisons politiques ou commerciales ou simplement « pour le plaisir ».
Le journalisme a été décrit comme le moteur de la démocratie , et les élections, de même, ont longtemps été le gagne-pain des journalistes. Cependant, la relation entre les deux a toujours été tendue. La couverture médiatique donne souvent une fausse image de l’opinion publique sur les sujets controversés : bien que plus de 80 % des Américains soutiennent les politiques visant à limiter les effets du changement climatique, ils pensent que moins de la moitié de la population est d'accord avec ces politiques. Même Thomas Jefferson, un ardent défenseur de la liberté de presse, a dit, alors qu'il était président, que rien de ce qui est publié dans les journaux n'est crédible et que la vérité elle-même devient douteuse lorsqu'elle est présentée par un tel vecteur pollué.
Bien qu'il soit important de remettre en question les nouvelles politiques, particulièrement en période électorale, il est essentiel d'être en mesure de reconnaître et de rejeter la désinformation : la diffusion délibérée de renseignements faux ou trompeurs. Dans une large mesure, les attitudes envers l'information et l'expertise sont elles-mêmes devenues politisées. Les personnes de gauche étant plus enclines à faire confiance aux experts et à leurs conseils, tandis que celles de droite le sont moins. Cela peut engendrer un cercle vicieux : « La polarisation politique peut accroître la vulnérabilité à la désinformation, mais la désinformation a également le potentiel de polariser les citoyens. » De plus, si le scepticisme motivé par la recherche d'exactitude rend les gens moins vulnérables à la désinformation, le scepticisme fondé sur l'identité d'une personne nous rend plus vulnérables.
Élargir son appétit pour les actualités. La chose la plus importante à faire est probablement de vous assurer que vous ne recevez pas uniquement des actualités qui confirment ce que vous croyez déjà. Parallèlement, il est important de ne pas " exagérer " en consultant des sources qui ont un parti pris totalement à l'opposé du vôtre, ce qui vous mettra presque assurément en colère et renforcera vos opinions actuelles. Trouvez plutôt des sources ayant un point de vue modérément différent.
L’atelier Programme de formation en littératie numérique pour les éducateurs canadiens présentent un aperçu des connaissances et des compétences essentielles en littératie numérique et les concepts clés de la littératie médiatique et numérique, familiariseront les participants avec les expériences du numérique des jeunes Canadiens, et leur présenteront les ressources et les outils qui sont offerts par le biais du cadre de littératie numérique Utiliser, comprendre et créer.
Tandis que l’atelier de formation est axé sur les cinq concepts clés de la littératie numérique, ce guide d’implémentation examine les domaines de compétences spécifiques qu’HabiloMédias a identifiés comme étant essentiels à l’apprentissage des élèves d’ici la fin de leur éducation secondaire : éthique et empathie, protection de la vie privée et sécurité, mobilisation de la collectivité, santé numérique, sensibilisation du consommateur, trouver et vérifier et créer et remixer. Le guide aborde les difficultés communes associées à l’intégration complète de la littératie numérique dans la salle de classe, comme les limites de la technologie disponible et les préoccupations liées à la gestion de classe, et comprend des liens vers des ressources HabiloMédias et autres ressources pertinentes, ainsi que des applications et des outils pour créer des médias numériques dans votre classe.
Il existe plusieurs façons de limiter le contenu que vos enfants voient en ligne, les programmes et les applications auxquels ils ont accès, et le temps qu’ils passent en ligne. Les outils disponibles dépendent du type d’appareil et du navigateur qu’ils utilisent pour accéder à Internet.
Dans le cadre de la présente leçon, les principes en matière de collecte de données personnelles en ligne qui guident la Personal Information Protection Act de l’Alberta, la Personal Information Protection Act de la Colombie-Britannique, la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé du Québec, l’Observation générale no 25 (2021) de l’Organisation des Nations Unies sur les droits de l’enfant en relation avec l’environnement numérique et la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE) du Canada seront présentés aux élèves. Ils apprendront à déterminer quels renseignements personnels peuvent être recueillis ou l’ont été par le biais des plateformes qu’ils utilisent, à limiter la collecte de données les concernant, et à connaître les différentes formes de recours qui sont mises à leur disposition s’ils estiment qu’une entreprise ne respecte pas leurs droits.
Dans cette leçon, les élèves sont initiés à l'idée que leur vie privée a de la valeur et que la plupart des applications et des services en ligne « gratuits » font une partie ou la totalité de leurs revenus grâce à la collecte (et dans certains cas la revente) des renseignements personnels des utilisateurs. Les élèves regarderont une vidéo qui illustre l'idée qu'il se peut qu’ils paient au moyen de leur vie privée, puis ils discuteront de certaines des conséquences associées. Ils apprendront à connaître les outils et les techniques permettant de réduire au minimum les renseignements personnels qu’ils partagent et créeront un message d’intérêt public qui leur permettra, ainsi qu’à leurs pairs, de « comprendre l’affaire » à propos de la valeur de la vie privée.