Aborder avec les jeunes la redistribution de messages à contenu sexuel
Un guide de TELUS Averti pour les parents
Un guide de TELUS Averti pour les parents
L’atelier Programme de formation en littératie numérique pour les éducateurs canadiens présentent un aperçu des connaissances et des compétences essentielles en littératie numérique et les concepts clés de la littératie médiatique et numérique, familiariseront les participants avec les expériences du numérique des jeunes Canadiens, et leur présenteront les ressources et les outils qui sont offerts par le biais du cadre de littératie numérique Utiliser, comprendre et créer.
Le sextage – et, surtout, nos préoccupations à cet égard – est souvent dépeint comme étant un phénomène touchant essentiellement les filles; il peut donc être surprenant que des données de l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché (JCMB) de HabiloMédias montrent que les garçons et les filles sont tout aussi susceptibles d’envoyer des sextos d’eux-mêmes.[i]
Il existe peu de preuves que l’envoi de sextos est en soi un acte risqué : par exemple, une étude menée en 2018 suggère que « les sextos peuvent être un moyen sain pour les jeunes d’explorer la sexualité et l’intimité lorsqu’ils sont consensuels ».
Les études portant sur les aspects sexospécifiques du sextage montrent systématiquement que tandis que les garçons qui envoient des sextos sont peu critiqués, les filles qui le font sont perçues comme étant sexuellement immorales: on considère que les filles qui envoient des sextos utilisent leur sexualité pour obtenir de l’attention alors qu’on assume que les garçons (même si leurs sextos deviennent publics) le font pour obtenir l’attention d’un seul partenaire potentiel [1].