L’éthique du partage de renseignements en ligne - Aperçu
En réalité, la moitié d’entre nous prêtons plus attention à la personne qui a partagé une nouvelle avec nous qu’à la source d’où elle provient[1].
En réalité, la moitié d’entre nous prêtons plus attention à la personne qui a partagé une nouvelle avec nous qu’à la source d’où elle provient[1].
L’élément fondamental qui fait qu’Internet est différent des autres types de médias qui sont arrivés avant lui est l’hyperlien, lequel peut vous conduire, vous ou une personne avec laquelle vous partagez un lien, vers presque n’importe quel type de contenu imaginable.
Toutefois, il peut être délicat de le faire. Le simple fait de signaler qu’une information est fausse est non seulement peu efficace, mais peut avoir l’effet inverse et amener les gens à y croire encore plus[1]. Il est plus efficace de fournir des informations qui créent une « histoire » nouvelle et plus convaincante.
Voici quelques préjugés cognitifs fréquents dont nous devons tenir compte avant de décider de partager du contenu[1].
« L’autoroute des larmes » (the « Highway of Tears »), comme on l’a surnommée, est une portion d’autoroute de 800 kilomètres en Colombie-Britannique où plus d’une douzaine de jeunes femmes ont disparu depuis 1994 ; là même où près de 20 jeunes femmes avaient disparu ou avaient été assassinées entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Jusqu’à tout récemment, cependant, ces crimes avaient été peu médiatisés, probablement parce que la majorité des victimes étaient des femmes autochtones.
La couverture médiatique des questions touchant les personnes handicapées
Les producteurs de médias reconnaissent devoir faire des efforts pour mieux représenter les personnes handicapées.
Les personnes handicapées pourraient être décrites comme une minorité invisible, à tout le moins dans les médias : bien qu’une partie notable de la population souffre d’une incapacité physique ou mentale, ces personnes étaient jusqu’à tout récemment presque totalement absentes des médias de masse. De plus, lorsque les personnes handicapées sont finalement représentées, elles le sont généralement de façon stéréotypée.
Les stéréotypes se fondent en partie sur l’idée reçue que les membres d’un groupe distinct se ressemblent tous ou peuvent être classés dans un nombre restreint de catégories. Ceci est d’autant plus vrai pour les quelques cas de personnes handicapées représentées dans les médias.