La représentation des personnes handicapées dans les médias : Solutions
Par exemple, l’Australian Broadcasting Corporation offre un guide à l’intention des producteurs afin de les aider dans la représentation des personnes handicapées à l’écran. Il est composé de trois questions :
- Le personnage est-il condescendant envers les personnes handicapées ?
- Le personnage victimise-t-il les personnes handicapées ?
- Le personnage diabolise-t-il les personnes handicapées ?
L’ACR a ajouté des documents portant sur la représentation des personnes handicapées dans son Code sur la représentation équitable. En conséquence, l’Association s’est engagée à « s’attaquer aux problèmes identifiés dans la recherche sur la représentation des personnes handicapées dans la programmation télévisuelle ».
Le site Media and Disability offre quant à lui ces suggestions :
- Pensez à un personnage handicapé dans les scénarios qui pourraient être banals pour les personnes non handicapées.
- Pensez à un personnage handicapé comme à une personne ordinaire, avec des qualités et des défauts. Représenter une personne handicapée odieuse ou méchante peut être un défi, mais combien de personnes non handicapées sont en tout temps « gentilles » ?
Certains éléments portent à croire que la représentation des personnes handicapées s’améliore. Par exemple, le personnage du Dr Gregory House, dans la série Docteur House, aurait pu être créé en observant la deuxième suggestion de Media and Disability (quoiqu’il soit joué par un acteur non handicapé comme la plupart des personnages handicapés). De la même façon, Walter Junior dans Breaking Bad et Doctor Fife dans Pratique privée, tous deux joués par des acteurs handicapés, sont des personnages bien équilibrés dont le handicap fait partie intégrale de qui ils sont, mais ne les définit pas.
Afin de redresser le manque de participation des personnes handicapées dans l’industrie des médias, le mémoire de l’ACR a fait la recommandation suivante : « Les télédiffuseurs créeront des bourses d’études, des bourses ou des stages, le cas échéant, afin d’orienter les étudiants handicapés vers une carrière en télédiffusion. Ils offriront également, le cas échéant, de la formation aux nouveaux employés handicapés ou créeront d’autres moyens d’initiation comme l’encadrement et le jumelage. »
I AM PWD, un projet mené conjointement par l’Actors’ Equity Association, la Screen Actors Guild et l’American Federation of Television and Radio Artists, est un organisme qui promeut l’embauche de personnes handicapées au sein de l’industrie des médias et qui offre également des liens vers des ressources pour les personnes handicapées désirant travailler dans cette industrie. Au niveau canadien, Lights, Camera, Access! travaille à accroître la présence des personnes handicapées. Sa fondatrice, Leesa Levinson, se décrit elle-même comme « une ambassadrice des artistes handicapés » (Mme Levinson souffre de sclérose en plaques).