Internet et l'économie de l'attention
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
Je l'avoue, je fais plutôt partie des « optimistes d'Internet ».
La télé-réalité est un enfant du siècle : c'est le 30
La tragédie au marathon de Boston a soulevé des questions à propos du rôle que joue Internet dans la radicalisation des jeunes et, de façon plus générale, comment on peut se servir d’Internet pour perpétuer la haine.
Au moins depuis l’époque du film The Birth of a Nation (1915), Hollywood se tourne vers l’histoire pour produire des films. Un survol rapide des nominations aux Oscars de cette année prouve que cette tendance se maintient plus que jamais; cinq nominations sur neuf pour le meilleur film — Argo, Django Unchained, Les Misérables, Zero Dark Thirty et Lincoln (le grand favori) ayant un fondement historique quelconque. Bien sûr, chacun a adopté une approche qui lui est propre : la toile de fond historique pour Les Misérables, le rêve de vengeance de Django Unchained, l’étude psychologique théorique de Lincoln, le docudrame de Zero Dark Thirty, et le thriller historique pour Argo.
Comme parent, c’est parfois difficile, voire même impossible, de ne pas comparer nos enfants à ceux des autres. Bébés, c’était l’âge auquel ils ont fait leurs premiers pas ou prononcé leurs premiers mots.
Quelqu’un m’a récemment envoyé une chronique, parue en décembre dernier dans le Globe and Mail, sur les méfaits de la pub destinée aux enfants. « Mais on n’a pas le droit de faire de la pub directement aux enfants au Canada! » lui ai-je répondu.
La plupart des enfants aiment les jeux de rôle et adorent imiter les superhéros qu'ils voient à la télé. Cependant, plusieurs professeurs et animateurs en garderie ont dénoncé les effets néfastes sur les enfants des émissions de superhéros à la télévision. Ce genre de séries aux scènes de violence à répétition excitent les enfants et créent souvent des batailles d'enfants que le professeur ou l'animateur a beaucoup de mal à contrôler.
L'image que les médias nous donnent des hommes et des femmes se base souvent sur les stéréotypes présents dans la société. Les enfants peuvent en être affectés aussi bien dans l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes que dans leurs relations avec les autres. Il est donc important de leur apprendre à reconnaître les stéréotypes sexistes dans les différents médias.
Les stéréotypes raciaux sont présents partout à la télévision et les émissions destinées à la jeunesse ne font pas exception. Le criminel au turban, l'Asiatique futé et le joueur de basket-ball noir magicien du ballon ne sont que quelques-uns des stéréotypes dont sont souvent truffés les dessins animés, les films et les téléromans. Repérer ces stéréotypes est souvent difficile pour les enfants ; pour eux, l'Amérindien brandissant son tomahawk ou l'Asiatique expert en karaté est un personnage familier et souvent fort amusant.
Parler avec les enfants de la violence dans les médias qu'ils consomment – soit la télévision, les films, les jeux vidéo, la musique et Internet – peut les aider à mettre la violence dans les médias en perspective et peut-être à en réduire l’impact. Voici des façons de lancer la discussion pour aider les enfants à développer la pensée critique nécessaire à la compréhension et au questionnement sur l'usage de la violence dans les médias.