Désengagement moral
La recherche de HabiloMédias a examiné l’impact de quatre mécanismes de désengagement moral.
La recherche de HabiloMédias a examiné l’impact de quatre mécanismes de désengagement moral.
Pour déterminer si cette pensée s’appliquait également au partage de sextos, nous avons demandé aux participants s’ils croyaient que leurs pairs envoyaient et partageaient fréquemment des sextos, et le nombre d’amis proches qui l’avaient fait. Même si cette croyance avait un certain lien avec leur propre comportement de partage, un lien beaucoup plus fort a été associé avec le fait de penser que leurs amis s’attendraient à ce qu’ils partagent les sextos qu’ils ont reçus et, encore plus fortement, s’ils s’attendraient à ce que leurs amis partagent des sextos avec eux.
Les parents, les écoles et la loi essaient de trouver la meilleure façon de réagir à ce problème.
Le sexto est utilisé par les jeunes dans trois contextes typiques : comme un substitut à l’activité sexuelle chez des jeunes qui ne sont pas encore actifs sexuellement (généralement à la fin du primaire et au début du secondaire), comme marque d’intérêt amoureux envers une personne avec laquelle on souhaite nouer une relation amoureuse, et comme une partie de la relation amoureuse chez les adolescents sexuellement actifs : s’échanger des photos dénudées est une preuve de son engagement envers l’autre.
Les personnes 2SLGBTQINA+ participent à la production de leurs propres médias depuis que les médias alternatifs existent, mais depuis l’avènement de l’ère électronique et des appareils électroniques moins chers et plus accessibles pour la production, il y a eu une explosion de médias de toutes les sortes produits par des membres de la communauté 2SLGBTQINA+. La section suivante explore les façons dont les personnes 2SLGBTQINA+ ont cherché à revendiquer un espace pour elles-mêmes dans les médias et la culture.
Les jeunes aujourd’hui passent plus de temps devant les écrans, dès un plus jeune âge, et à partir d’une plus grande variété d’appareils que jamais auparavant, ce qui mène un plus grand nombre de parents à chercher de l’aide pour savoir comment reprendre le contrôle du temps que leurs enfants passent devant un écran.
La moitié des jeunes Canadiens âgés de 16 à 20 ans ont déjà reçu un message à contenu sexuel (photographie de nudité complète ou partielle ou « sexy ») sans l’avoir sollicité. Quel que soit le nom qu’on donne à la chose – sextos, photos de nu, selfie nu ou simplement photos... Ce n’est pas nécessairement une chose souhaitée. Et même si tu as demandé de recevoir une telle image, tu dois faire de bons choix pour protéger la vie privée de son expéditeur. De plus, il n’y a aucune excuse justifiant le fait de relayer ou de partager un message à contenu sexuel qu’on t’a envoyé.
Le temps d’utilisation des appareils est l’une des principales préoccupations des parents en ce qui concerne la vie numérique de leurs enfants, et aussi la principale source de conflit entre les parents et les enfants quant à l’utilisation de la technologie. Il est tentant pour les parents d’agir avec autorité et d’établir des règles quant au nombre d’heures que leurs enfants passent à l’ordinateur. Mais pour traiter efficacement de l’usage abusif, il doit y avoir un engagement actif et volontaire de la part des jeunes pour contrôler leur comportement. Dans le cas contraire, les enfants trouveront simplement des façons de contourner les règles de leurs parents et seront laissés à eux-mêmes une fois qu’ils sont assez vieux pour partir de la maison.
On ne voit pas toujours le temps passer quand on est en ligne et il en va de même pour les jeunes. Il est facile de comprendre qu’entre faire de la recherche pour les devoirs, parler aux amis, mettre à jour leurs réseaux sociaux et jouer des jeux, les enfants et les adolescents peuvent perdre la notion du temps.