L’attitude des jeunes à l’égard de la vie privée

Contrairement aux stéréotypes, les jeunes se soucient de leur vie privée.

Certains chercheurs estiment que les jeunes d’aujourd’hui possèdent des compétences numériques par défaut[1]. Avant même leur naissance, leurs parents peuvent avoir créé leur profil numérique, l’État peut avoir produit un dossier médical sur eux, et ils peuvent déjà avoir suscité l’intérêt de joueurs commerciaux[2]. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils participent de plus en plus à un « environnement numérique qui n’est ni conçu ni réglementé pour être compréhensible et respectueux des droits et des intérêts de l’enfant[3] ».

Cependant, un obstacle à la résolution de cet enjeu se dresse devant nous : la façon dont les jeunes perçoivent la vie privée et la manière dont ils la gèrent sont souvent différentes de ce que font les adultes. Par conséquent, « nous devons veiller à ne pas formuler de suppositions erronées sur les adolescents et la vie privée[4] ». En particulier, plutôt que de prendre des décisions en matière de protection de la vie privée à l’avance sur la base d’une règle ou d’un principe, les jeunes « testent les pratiques de divulgation en ligne et prennent des mesures de protection rétroactivement une fois qu’ils ont des inquiétudes quant à la protection de leur vie privée[5] ».

Pour comprendre comment les jeunes perçoivent la protection de la vie privée, il est utile de la considérer sous la forme de deux concepts distincts (mais se chevauchant), soit la confidentialité sociale et la confidentialité des données.

Les jeunes et la vie privée

Pour les jeunes, la protection de la vie privée ne consiste pas à garder certaines choses pour eux, mais plutôt à avoir le droit de décider « qui peut voir quoi, et en particulier à éviter le regard des enseignants et des parents[6] ». Dans leur article intitulé « Young People Online and the Social Value of Privacy », les spécialistes canadiennes en matière de protection de la vie privée Valerie Steeves et Priscilla Regan ont défini quatre interprétations différentes de la valeur de la vie privée chez les jeunes :

  1. contextuelle : la vie privée est perçue du point de vue des normes et des valeurs. Ces normes peuvent être différentes d’une communauté à l’autre, parmi les adolescents et les adultes, bien entendu, mais aussi au sein de différents espaces et communautés en ligne;
  2. relationnelle : la vie privée est comprise du point de vue d’une relation réciproque ou d’une obligation partagée;
  3. performative : la protection de la vie privée est considérée comme nécessaire à la création d’un espace exempt de « surveillance constante, de jugement ou de rétention des simulations » dans le cadre de la découverte et de l’expression de soi des adolescents;
  4. dialectique : la vie privée n’est pas considérée comme absolue, mais comme une tension constante « entre des domaines ou des sphères comportant des chevauchements et des zones grises ». Cette conceptualisation de la vie privée peut sembler paradoxale aux yeux des adultes puisque les jeunes cherchent à la fois à protéger leur vie privée et à se faire connaître en ligne[7].

Toutefois, plutôt que d’être en opposition, contrôler le public qui voit le contenu publié et limiter la surveillance non désirée sont deux mesures dont les jeunes ont besoin pour avoir le sentiment de pouvoir participer pleinement et ouvertement aux espaces en ligne.

Confidentialité sociale

Les recherches de HabiloMédias ont montré que les jeunes sont très conscients des enjeux de confidentialité sociale et qu’ils font des efforts considérables pour gérer le public qui peut voir les différents contenus qu’ils publient. Par exemple, 19 jeunes Canadiens sur 20 ont pris des mesures pour cacher leur contenu en ligne à quelqu’un, plus de la moitié ont utilisé les paramètres de confidentialité d’une application ou d’une plateforme pour gérer qui peut voir ce qu’ils publient, et un tiers d’entre eux ont utilisé un faux compte pour protéger leur vie privée[8]. Ils respectent également des normes sociales strictes leur permettant de déterminer s’il est approprié de publier le contenu d’autres personnes et à quel moment le faire[9] : par exemple, une étude a révélé que 4 jeunes sur 10 demandent toujours le consentement de la personne concernée avant de publier quoi que ce soit à son sujet[10], démontrant ainsi que la confidentialité sociale est en grande partie liée à l’éthique en matière de vie privée.

Pour gérer leur public, les jeunes créent plusieurs comptes sur le même réseau social, notamment. Généralement, il y a un seul compte « réel » ou « public » accessible à tous les contacts en ligne et un autre compte « secondaire » (ou privé sur Instagram) réservé aux amis proches. Comme l’a expliqué un jeune, « les gens créent un compte secondaire ou privé parce que leur compte Instagram principal est destiné à des personnes qui les connaissent à peine. Disons que tu rencontres quelqu’un et qu’il te demande ton adresse Instagram. Tu vas lui donner l’adresse de ton compte Instagram habituel où il y a des photos de tes amis et de toi[11]. »

La stéganographie, c’est-à-dire l’utilisation d’éléments comme l’argot, les blagues, les codes, les paroles de chansons ou les références à la culture populaire pour envoyer un message lisible uniquement par les amis ou les pairs, est une autre technique que les jeunes utilisent couramment pour gérer diverses limites et faire valoir des indices sociaux et comportementaux[12], ce qui « permet aux adolescents de (dé)coder des messages pour le public auquel ils s’adressent, ou d’utiliser un langage ou des références spécifiques pour le public auquel ils s’adressent[13]. Les amis et les pairs qui partagent les mêmes points de référence culturels, les mêmes expériences ou les mêmes centres d’intérêt sont alors en mesure de saisir le « vrai » sens du message, tandis que les autres lecteurs en ont une compréhension différente.

Si les jeunes se préoccupent surtout des conséquences immédiates des réseaux sociaux, qui pourraient notamment affecter ou modifier l’image qu’ils ont consciemment bâtie en ligne, ils sont également conscients du futur public potentiel de ce qu’ils publient[14] : une fois qu’un contenu est publié en ligne, il peut être vu par des publics imprévus ou utilisé à des fins non souhaitées. Et il est encore plus facile de le faire grâce à des outils comme Stitch et Duet de TikTok, qui permettent à un utilisateur de partager sa vidéo à l’écran avec une autre personne.

Les autres utilisateurs ne sont pas les seuls à pouvoir prolonger la durée de vie de contenus en ligne. En 2020, un chercheur indépendant en sécurité a utilisé l’outil « Télécharger vos informations » d’Instagram pour savoir quelles données le réseau social conserve sur ses serveurs à son sujet et a découvert qu’il conservait des informations qu’il avait supprimées il y a sept ans. (La politique d’Instagram prévoit que les données supprimées sont retirées de ses serveurs dans un délai de 90 jours[15].) De même, il a constaté que Twitter conservait des messages directs pendant des années après que les utilisateurs les aient supprimés[16]. Pour les jeunes, l’idée que les plateformes conservent les contenus supprimés est plus troublante que l’idée que d’autres personnes puissent les voir. Comme l’a dit une participante à l’étude Partager ou ne pas partager de HabiloMédias : « Je ne sais pas du tout [pourquoi les compagnies gardent les photos]. Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire avec nos photos? Pourquoi est-ce qu’ils les ont? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire avec? Qu’est-ce que ça leur donne d’avoir nos photos, s’ils ne nous connaissent même pas? Je ne veux pas qu’ils aient ma photo. Qu’est-ce qu’ils veulent faire avec? Ça fait peur[17]. »

Un autre problème lié à la confidentialité sociale concerne le partage par les parents de renseignements et de photos de leurs enfants en ligne, appelé le surpartage parental (ou « sharenting » en anglais). Les recherches de HabiloMédias ont révélé que près des trois quarts des parents disent qu’ils partagent parfois des photos, des vidéos ou des blogues sur leurs enfants en ligne[18], tandis qu’une étude réalisée au Royaume-Uni a révélé que les parents partagent en moyenne plus de 1 500 photos de leurs enfants en ligne avant leur cinquième anniversaire[19].

Les parents peuvent avoir de nombreuses motivations pour justifier leur surpartage parental : ils désirent partager leur vie avec les membres de leur famille ou d’autres parents, conserver et communiquer une image particulière d’eux-mêmes en tant que parents, ou (en particulier dans le cas des parents d’enfants ayant une incapacité) trouver du soutien au sein d’une communauté[20]. Mais il présente aussi des inconvénients importants pouvant aller d’une augmentation du harcèlement en raison du contenu partagé sans le consentement de l’enfant à une atteinte à la réputation plus tard dans la vie[21].

Dans certains cas, les parents qui monétisent des vidéos ou des photos sur Instagram, TikTok ou YouTube peuvent également recevoir une compensation financière. Lorsque le partage d’informations sur vos enfants en ligne devient une source de revenus, « la question du contrôle devient encore plus importante lorsque l’héritage ou l’histoire de cette identité peut être totalement inévitable[22] ». Comme l’a dit un jeune qui était souvent le sujet des publications en ligne de ses parents : « À tous les parents qui envisagent de créer un blogue familial ou de monétiser la vie de leurs enfants sur Internet, voici mon conseil : ne le faites pas. L’argent que vous obtiendriez serait largement assombri par des années de souffrance. Votre enfant ne sera jamais normal. Je n’ai jamais consenti à me retrouver en ligne[23]. »

Si ces risques sont généralement peu probables, la « perturbation de la vie privée » entre les parents et les enfants, en particulier les adolescents qui n’aiment souvent pas que leurs parents partagent des photos ou des messages à leur sujet sans leur consentement, demeure une conséquence plus fréquente de ce surpartage parental[24].

Le principal problème du surpartage parental réside donc dans l’attitude à l’égard de la vie privée qu’il modélise. Comme dans le cas de la surveillance parentale, si nous ne montrons pas que nous nous soucions de leur vie privée, nous n’apprendrons pas aux jeunes à respecter la vie privée des autres, ou la leur, mais si nous nous efforçons d’adopter des comportements respectueux de la vie privée, notamment en demandant la permission à nos enfants avant de publier quoi que ce soit les concernant, ils seront plus susceptibles de faire de même[25].

Outre le surpartage parental, les recherches de HabiloMédias ont montré que les parents se sentent souvent obligés de surveiller leurs enfants parce qu’ils ont peur de ce qu’ils font en ligne[26]. Cette attitude est souvent encouragée par les médias qui disent aux parents que leurs enfants sont en danger[27]. Les jeunes semblent également avoir accepté ce discours puisque près des trois quarts d’entre eux estiment qu’il est acceptable que les parents les suivent à la trace en utilisant des applications de localisation sur leurs appareils numériques[28].

De plus en plus, les entreprises technologiques considèrent la surveillance parentale comme une mesure positive pour assurer la sécurité des enfants, les créateurs d’applications et les fabricants d’appareils faisant la promotion d’outils comme la fonction de partage de la localisation avec la famille d’Apple, l’outil « Family Link » de Google et la « Connexion famille » de TikTok. Cependant, les recherches de HabiloMédias ont révélé que l’utilisation d’outils technologiques par les parents n’est pas associée à une expérience en ligne plus sécuritaire pour les jeunes[29].

En plus d’être peu efficace pour protéger les jeunes, la surveillance intrusive par les parents prive les jeunes de l’espace dont ils ont besoin pour grandir et vivre leur identité et leur expression personnelle[30], et « peut avoir un effet inhibiteur en limitant les révélations en ligne des adolescents et leur capacité de gérer les risques[31] ». En outre, la surveillance crée un environnement propice à la méfiance.

« La surveillance de nos enfants peut nous donner un faux sentiment de sécurité. Nous pensons que nous pouvons, en surveillant leurs moindres faits et gestes, intervenir pour les protéger. Mais si nous sommes constamment là pour attraper, réparer et prévenir chaque erreur, il est fort probable que nos enfants les répèteront. Au bout du compte, une vigilance constante peut nuire à nos relations sans que nous puissions garantir que nos enfants sont à l’abri de tout préjudice, erreur ou danger. » [traduction] – Devorah Heitner, Growing Up in Public

Surveiller les enfants en permanence, même en ayant les meilleures intentions, peut priver « les enfants de la possibilité de faire confiance et d’apprendre à faire confiance aux autres, ainsi que de la possibilité de développer les compétences et les capacités qui peuvent en découler[32] ». C’est peut-être pour cette raison qu’un quart des jeunes Canadiens ont pris des mesures pour cacher des contenus en ligne à leurs parents ou à d’autres membres de leur famille, une réponse qui arrive au deuxième rang après la crainte des étrangers[33].

Confidentialité des données

Si de nombreux jeunes prennent des mesures concrètes pour gérer leur vie privée sur le plan social, notamment en choisissant le public auquel s’adressent certaines informations en utilisant différentes plateformes à des fins différentes ou en créant différents comptes pour des groupes différents, la confidentialité des données est plus difficile à gérer[34]. Les jeunes Canadiens sont de plus en plus conscients de la façon dont leurs renseignements personnels sont recueillis, utilisés et partagés par les entreprises et les plateformes en ligne, et recherchent davantage d’informations et de ressources sur la façon de garder le contrôle de leurs données[35]. Une partie de ce soutien provient de leurs parents ou tuteurs, qui établissent des règles et des lignes directrices sur ce qu’ils peuvent partager en ligne, où ils peuvent le faire et avec qui, et qui les aident à se familiariser avec les paramètres de confidentialité. D’autres formes de soutien proviennent d’adultes de confiance qui écoutent et aident les jeunes lorsqu’ils signalent la publication de contenu indésirable à leur sujet en ligne. Cette supervision relationnelle joue un rôle essentiel dans la sécurité des jeunes, en ligne et hors ligne, et la protection de leurs renseignements personnels. Elle est également essentielle pour instaurer la confiance et la résilience collective.

Lorsqu’ils pensent à la collecte de données que font les entreprises, les jeunes ont des opinions très arrêtées, utilisant des termes comme « étranges » ou « douteuses » pour décrire des pratiques comme la géolocalisation[36] et sont « étonnés des raisons pour lesquelles les entreprises s’intéresseraient à leurs données et pourquoi cette pratique pourrait avoir des conséquences sur leur vie privée alors qu’ils n’ont rien à cacher[37] ».

Bon nombre de jeunes prennent des mesures pour limiter la collecte de données lorsqu’ils s’enregistrent ou s’inscrivent à des services ou à des pages Web qui exigent des renseignements personnels. Une pratique courante consiste à falsifier ou à limiter les renseignements fournis pour s’inscrire. Limiter la transmission de renseignements est une pratique qui consiste à ne fournir que les renseignements nécessaires à l’accès au service (généralement signalés par un astérisque) et à laisser en blanc les renseignements non requis. En outre, de nombreux jeunes utilisent des pseudonymes ou inventent des renseignements lorsqu’ils remplissent des formulaires d’information[38]. Si ces pratiques démontrent que les jeunes sont conscients que les entreprises recueillent leurs renseignements personnels, elles montrent également les limites de cette prise de conscience puisqu’elles se concentrent exclusivement sur les renseignements que les jeunes transmettent consciemment, plutôt que sur les données recueillies passivement par les applications et les plateformes. Aussi, elles peuvent réduire la protection de la vie privée si les jeunes s’inscrivent en indiquant un âge erroné puisque les applications et les plateformes limitent de plus en plus le recours à la collecte de données pour les utilisateurs âgés de 13 à 18 ans.

De même, les jeunes étant souvent surpris par l’ampleur de la surveillance exercée par les entreprises, ils s’attendent souvent à ce que ces dernières respectent les mêmes valeurs qu’une personne qu’ils connaissent personnellement[39]. Par exemple, ils s’attendent à ce que les plateformes comme les réseaux sociaux suppriment toutes les copies des photos qu’ils ont supprimées et à ce qu’elles s’abstiennent d’accéder aux comptes définis comme « privés »[40]. Bien que cette idée puisse sembler naïve, c’est probablement parce que les jeunes apprennent d’abord ce qu’est la confidentialité sociale et que, par conséquent, ils « étendent les hypothèses interpersonnelles aux contextes institutionnels et commerciaux[41] ».

Cependant, même lorsqu’ils sont conscients de la collecte de données et de ses conséquences potentielles, les jeunes n’ont pas l’impression d’avoir le choix d’utiliser les plateformes populaires, ce qui signifie qu’ils se coupent de la culture populaire, dans le cas des plateformes de partage de vidéos, ou de leurs amis, dans le cas des réseaux sociaux[42].

De même, nombreux sont les jeunes qui ont de la difficulté à comprendre les politiques de confidentialité et les conditions générales d’utilisation qui sont si longues que les entreprises pourraient « y cacher des choses que vous n’aimerez peut-être pas », et ils se sentent de toute façon « obligés d’être d’accord » s’ils veulent utiliser le service[43]. C’est peut-être pour cette raison que près des deux tiers des jeunes Canadiens croient à tort que la présence d’une politique de confidentialité signifie qu’une application ou un site Web ne partagera aucune information à leur sujet[44]. Les participants à l’étude de HabiloMédias ont dit souhaiter « dissocier » le consentement, en rendant possibles l’acceptation de certaines fonctionnalités et le refus de certaines autres, en rendant les politiques plus simples à lire et plus transparentes, et en prenant des mesures pour confirmer que les utilisateurs comprennent réellement ce à quoi ils consentent[45].


[1] Livingstone, S., Nandagiri, R., et Stoilova, M. (2020). « Digital by Default: Children’s Capacity to Understand and Manage Online Data and Privacy ». Media and Communication, 8:4, p. 197-207.

[2] Ibidem.

[3] Ibidem. [traduction]

[4] Wisniewski, P.J., Vitak, J., et Hartikainen, H. (2022). « Privacy in adolescence ». Dans Modern Socio-Technical Perspectives on Privacy (p. 315-336). Cham : Springer International Publishing. [traduction]

[5] Ibidem. [traduction]

[6] Steeves, V. (2012). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase III. HabiloMédias (Ottawa). [traduction]

[7] Steeves, V., et Regan, P. (2014). « Young people online and the social value of privacy ». Journal of Information, Communication and Ethics in Society. [traduction]

[8] HabiloMédias (2023). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase IV : Éducation aux médias numériques et cybercitoyenneté. Ottawa : HabiloMédias.

[9] Johnson, M., Steeves, V., Regan Shade, L., et Foran, G. (2017). Partager ou ne pas partager : Comment les adolescents prennent des décisions en matière de vie privée à propos des photos sur les réseaux sociaux. Ottawa : HabiloMédias.

[10] Ruiz, D. (2023). « What Gen Z really cares about when it comes to privacy. Malwarebytes ». Consulté à l’adresse https://www.malwarebytes.com/blog/personal/2023/11/what-gen-z-really-cares-about-when-it-comes-to-privacy.

[11] Cité dans Heitner, D. (2023). Growing Up in Public. Penguin Publishing Group. [traduction]

[12] Livingstone, S., et autres (2019). Children’s data and privacy online: Growing up in the digital age – Evidence review supplement: coded sources. LSE Media and Communications. Consulté à l’adresse https://www.lse.ac.uk/media-and-communications/assets/documents/research/projects/childrens-privacy-online/Evidence-review-Supplement.pdf.

[13] Ibidem.

[14] Johnson, M., Steeves, V., Regan Shade, L., et Foran, G. (2017). Partager ou ne pas partager : Comment les adolescents prennent des décisions en matière de vie privée à propos des photos sur les réseaux sociaux. Ottawa : HabiloMédias.

[15] Humphries, M. (2020). « Personal Data Found on Instagram’s Servers 7 Years After User Deleted Files ». PC Mag. Consulté à l’adresse https://www.pcmag.com/news/personal-data-found-on-instagrams-servers-7-years-after-user-deleted-files.

[16] Lomas, N., et Whittaker, Z. (2019). « Even years later, Twitter doesn’t delete your direct messages ». TechCrunch+. Consulté à l’adresse https://techcrunch.com/2019/02/15/twitter-direct-messages/.

[17] Johnson, M., Steeves, V., Regan Shade, L., et Foran, G. (2017). Partager ou ne pas partager : Comment les adolescents prennent des décisions en matière de vie privée à propos des photos sur les réseaux sociaux. Ottawa : HabiloMédias.

[18] Brisson-Boivin, K. (2018). Le bien-être numérique des familles canadiennes. Ottawa : HabiloMédias.

[19] Nominet (2016). « Share with Care ». Consulté à l’adresse https://nominet.uk/wp-content/uploads/2016/09/Nominet-Share-with-Care-2016-Infographic.pdf.

[20] Ranzini, G., Newlands, G., et Lutz, C. (2020). « Sharenting, peer influence, and privacy concerns: A study on the instagram-sharing behaviors of parents in the United Kingdom ». Social Media + Society, 6(4), 2056305120978376.

[21] Korajlija, K. (2020). « An Unfair Game of Virtual Hide-and-Go-Seek: The Passive Collection of Children’s Information Online ». The Interdisciplinary Research Laboratory on the Rights of the Child (IRLRC). Université d’Ottawa.

[22] Leaver, T. (2015). Born Digital? Presence, Privacy and Intimate Surveillance. Dans Hartley, J., et Qu, W. (2015).
Re-Orientation: Translingual Transcultural Transmedia. Shanghai: Fudan University Press, p. 151. [traduction]

[23] Latifi, F. (2023). « Influencer Parents and The Kids Who Had Their Childhood Made Into Content ». Teen Vogue. Consulté à l’adresse https://www.teenvogue.com/story/influencer-parents-children-social-media-impact.

[24] Ranzini, G., Newlands, G., et Lutz, C. (2020). « Sharenting, peer influence, and privacy concerns: A study on the instagram-sharing behaviors of parents in the United Kingdom ». Social Media+ Society, 6(4), 2056305120978376.

[25] Reich, S.M., Starks, A., Santer, N., et Manago, A. (2021). « Brief report–modeling media use: how parents’ and other adults’ posting behaviors relate to young adolescents’ posting behaviors ». Frontiers in Human Dynamics, 3, 595924.

[26] Steeves, V., McAleese, S., et Brisson-Boivin, K. (2020). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase IV : Discuter avec les jeunes et les parents de la résilience numérique. Ottawa : HabiloMédias.

[27] Stern, S.R., et Burke Odland, S. (2017). « Constructing dysfunction: News coverage of teenagers and social media ». Mass Communication and society, 20(4), 505-525.

[28] HabiloMédias (2022). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase IV : La vie privée en ligne et le consentement. Ottawa : HabiloMédias.

[29] HabiloMédias (2022). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase IV : Le contenu préjudiciable et malaisant en ligne. Ottawa : HabiloMédias.

[30] Weir, K. (2016). « Parents Shouldn’t Spy on their Kids ». Nautilus. 35:2. Consulté à l’adresse https://nautil.us/issue/35/boundaries/parents-shouldnt-spy-on-their-kids.

[31] Wisniewski, P.J., Vitak, J., et Hartikainen, H. (2022). « Privacy in adolescence ». Dans Modern socio-technical perspectives on privacy (p. 315-336). Cham : Springer International Publishing. [traduction]

[32] Rooney, T. (2010). « Trusting children: How do surveillance technologies alter a child’s experience of trust, risk, and responsibility? » Surveillance and Society, 7(3/4), 344-355. [traduction]

[33] HabiloMédias (2022). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase IV : La vie privée en ligne et le consentement. Ottawa : HabiloMédias.

[34] Livingstone, S., Nandagiri, R., et Stoilova, M. (2020). « Digital by Default: Children’s Capacity to Understand and Manage Online Data and Privacy ». Media and Communication, 8:4, p. 197-207.

[35] HabiloMédias (2023). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase IV : Éducation aux médias numériques et cybercitoyenneté. Ottawa : HabiloMédias.

[36] McAleese, S., Johnson, M., et Ladouceur, M. (2020). Les jeunes Canadiens s’expriment : Une recherche qualitative sur la protection de la vie privée et le consentement. Ottawa : HabiloMédias. Consulté à l’adresse https://habilomedias.ca/sites/default/files/publication-report/full/rapport_jeunes_canadiens_sexpriment.pdf.

[37] Livingstone, S., Nandagiri, R., et Stoilova, M. (2020). « Digital by Default: Children’s Capacity to Understand and Manage Online Data and Privacy ». Media and Communication, 8:4, p. 197-207. [traduction]

[38] Dally, C., et autres (2019). « ‘I make up a silly name’: Understanding Children’s Perception of Privacy Risks Online ». Comptes rendus de la 2019 CHI Conference on Human Factors in Computing Systems. Association for Computing Machinery, New York, New York, États-Unis. Document 106, 1-13.

[39] Livingstone, S., Nandagiri, R., et Stoilova, M. (2020). « Digital by Default: Children’s Capacity to Understand and Manage Online Data and Privacy ». Media and Communication, 8:4, p. 197-207.

[40] Johnson, M., Steeves, V., Regan Shade, L., et Foran, G. (2017). Partager ou ne pas partager : Comment les adolescents prennent des décisions en matière de vie privée à propos des photos sur les réseaux sociaux. Ottawa : HabiloMédias.

[41] Livingstone, S., Nandagiri, R., et Stoilova, M. (2020). « Digital by Default: Children’s Capacity to Understand and Manage Online Data and Privacy ». Media and Communication, 8:4, p. 197-207. [traduction]

[42] McAleese, S., Johnson, M., et Ladouceur, M. (2020). Les jeunes Canadiens s’expriment : Une recherche qualitative sur la protection de la vie privée et le consentement. Ottawa : HabiloMédias. Consulté à l’adresse https://habilomedias.ca/sites/default/files/publication-report/full/rapport_jeunes_canadiens_sexpriment.pdf.

[43] Pangrazio, L., et Selwyn, N. (2018). « “It’s not like it’s life or death or whatever”: Young People’s Understandings of Social Media Data ». Social Media + Society. 1-9. [traduction]

[44] HabiloMédias (2023). Jeunes Canadiens dans un monde branché, phase IV : Éducation aux médias numériques et cybercitoyenneté. Ottawa : HabiloMédias.

[45] McAleese, S., Johnson, M., et Ladouceur, M. (2020). Les jeunes Canadiens s’expriment : Une recherche qualitative sur la protection de la vie privée et le consentement. Ottawa : HabiloMédias. Consulté à l’adresse https://habilomedias.ca/sites/default/files/publication-report/full/rapport_jeunes_canadiens_sexpriment.pdf.